المغرب اليوم
Maroc Aujourd'hui - Morocco Today
Marruecos Hoy - Marrocos Hoje
LES MULTIPLES FACETTES DU MAROC D'AUJOURD'HUI
Une série d'articles que j'ai rédigé sur le Maroc vous donne l'occasion de parcourir l'Histoire Économique Courante du Maroc dans ce nouveau millénaire et cela pour vous permettre de comprendre les forces et les faiblesses de ce Maroc qui se détermine par une souplesse institutionnelle vis-à-vis des soubresauts du marché international tout en arborant une rigidité face aux nouvelles exigences de changement et d'adaptation aux exigences de réformes et de renforcement des acquis démocratiques qui se font exprimer dans les régions se sentant lésées par cette internationalisation de l'économie marocaine au niveau commercial, financier, productif et même opérationnel.
Cette internationalisation qui par ses caractéristiques subcapitalistes aboutit a octroyé à certains secteurs et à certaines régions la part du lion dans la distribution tant des compétences, des ressources et des récompenses accentuant ainsi les déséquilibres régionaux et les faiblesses de gestion des difficultés conséquentes et leurs impacts sur les couches sociales démunies face à cette continuelle subcapitalisation du Maroc à travers la poursuite de la voie libérale comme levier d'un développement durable qui n'est durable que dans la dureté et la détérioration de la sécurité tant sociale qu'économique et des relations entre les citoyens et leur administration y compris les élus à tous les échelons de la représentativité démocratique.
L'élitisme devient la règle de jeu et de différenciation tant au niveau de l'accaparement de la richesse qu'au niveau de la minorité de gouvernants qui demeure des serviteurs de l'Etat dans le sens intégré du terme. Effectivement, la continuation de l'existence d'une élite bureaucratique qui demeure fidèle aux préceptes de la Raison de l'État Marocain est le seul maillon donnant une assise continuelle de légitimité institutionnelle à toutes les actions et les décisions prises au nom de l'Etat Marocain et préserver les institutions marocaines de ne pas être induit comme responsables de la perte de la décence et du respect envers certains représentants et élus des partis politiques par la masse gouvernée.
Les reformes démocratiques en remettant dans les mains des nouveaux élus des fonctions et des responsabilités de decision des affaires des citoyens avait en quelque sorte placé des individus n'ayant aucune conscience éthique professionnelle d'allure étatique, d’expérience institutionnelle ou même de formation de gestionnaire n'a fait que precipiter tout l'edifice administrative dans une lethargie et une contagion lethargique qui n'a fait qu'empirer les methodes de reglement et de gestion des affaires sociales. Cette nouvelle coexistence entre un Makhzen etatique fidele aux rouages de l'Etat et sculptee par les courants nationalistes de l'independance est donc confrontee dans ses assises par une nouvelle tranche et strata de dirigeants politiques issus des elections et qui pietinnent sur la legitimite institutionnelle de cette esprit de corps et cette cohesion administrative des employees de l'Etat Marocain.
Ainsi au regard du citoyen et de la citoyenne marocaine, un amalgame s'instaure et une confusion règne puisque des lors les représentants élus locaux, régionaux et parlementaires sont considérés comme un partie intégrante de l'appareil de l'Etat, des représentants de l'Etat et non leurs propres représentants rendant ainsi a leurs tous les employées de l'Etat une copie et un complément de l’incompétence de ces élus qui ne sont plus considérés que comme des représentants de leurs propres intérêts et des partis politique de leur étiquette et de leurs affiliations. Ainsi, les masses populaires projettent sur l'ensemble de l’édifice administratif et le processus démocratique électif comme étant la cause de la dégradation de la qualité des services et des supports fournit aux citoyens et aux citoyennes marocaines.
Dans un tel engrenage de mal-fonctionnement des services sociaux que doivent fournir soit les élus, soit les administrateurs, on aboutit a des exemples qui frôlent le drame absurde de Pirandello et Ionescu comme trame de ces élites politiques dans leurs agissements et pour ne citer que peu:
Actuellement le résultat est sans équivoque, la plupart des villes marocaines s'écroulent sous le nouveau fardeau des déchets ménagers et même industriels.
Dans tous ces cas le peuple marocain reste le responsable de sa propre destinée et de ses propres lacunes. Les gouvernants et les élus s’accordent une fois à se présenter comme étant impeccables et irréprochables selon leurs propres self-évaluation.
De part et d'autre de l'avenue institutionnelle, les blâmes fusent de gauche à droite et sont adressés à la fois à l'incompétence des élus locaux, régionaux et parlementaires, au manque de responsabilité des gouvernants et à la corruption rampante des instances de la décision administrative et même affairiste dans les villes comme dans les campagnes.
Cet amalgame dans la définition et l'identification des réels fauteurs de troubles et de provocateurs de ces défaillances structurelles du processus de démocratisation prenant place au Maroc a aboutit aussi à l'émergence d'une élite financière et économique versée dans les affaires de service et des secteurs industriels qui emboîtent le pas aux initiatives internationales de l'Etat et de monopoliser à la fois la décision économique au niveau de la gestion du capital privé et au niveau du conditionnement des décisions de l'Etat dans la poursuite et la réalisation des alliances internationales.
Par ce biais, l'Etat Marocain devient un instrument à négocier et à conclure des traités de libre-échange et des accords commerciaux qui ne sont en définitive que des contrats et des opportunités pour le capital marocain de profiter de telles ouvertures commerciales centrées sur des secteurs miniers, de la petite industrie et surtout des services tel que l'exemple des assurances et des banques.
Au sein de l'Etat Marocain, la centralité de la décision économique est occupée par les représentants de tels secteurs privés de service et de l'industrie légère et chimique et des produits miniers. Cette concentration de pouvoir décisionnel national conditionnée par des impératifs de la rentabilité des investissements privés rend la stratégie de développement de toute la nation marocaine une affaire d'investissement obéissant aux normes de la réalisation du profit individuel et aux exigences de la reproduction du capital privé et des conditions d'expansion de l'investissement en fonction de la compétition internationale. Dans un tel environnement de continuelle privatisation des services sociaux, l’écart s'agrandit entre les attentes des citoyens et les citoyennes et le rôle de leurs représentants politiques. En même temps, l'Etat n'est plus le pourvoyeur des services sociaux a la manière du Welfare State ou du Keynes imposant ainsi Une transformation des services sociaux dans un pays anciennement colonise, une économie subcapitalisée et d'orientation libérale n'ayant aucun objectif social et de construction des bases du développement national.
Pour réussir un tel subterfuge dans la présentation des recettes libérales de développement durable et la réalité des affaires conclues derrière les rideaux des discours optimistes et nationalistes pompeux, les membres du gouvernement se drapent dans un mutisme assourdissant par le manque complet de stratégie alors que les dirigeants des partis politiques se font élire sur des plateformes dignes de scène théâtrale avec une absence totale de scénario ou de programme pouvant éduquer les électeurs. Cette absence complète de stratégie et de programme permet ainsi le maintien des citoyens dans une complète ignorance comme dans un état de découragement qui permet effectivement de laisser la place libre à ces Élites d'occuper l'espace politique et le rendre un domaine réservé à la poursuite et la conclusion des affaires propres et la consolidation de leurs intérêts de classe et cela en servant effectivement d'un Etat qui est à la merci des pressions internationales et actuellement leurs impacts au niveau régional.
L'un des aspects le plus saillant de cette pression extérieure se traduisent par des desequilibres exterieurs de toutes les balances de l'économie marocaine en premier la dette extérieure qui est une source de financement continuel des obligations de l'Etat envers sa propre survie financière et à ceux qui s'en servent puisqu'ils se trouvent dans les premiers rangs pour mieux servir leurs besoins et leurs intérêts au niveau financier et de ceux de leurs alliés internationaux, pour cette raison vous aurez l'occasion de mesurer l'impact de la dette extérieure sur le Maroc comme mon premier écrit et comme une entrée en la matière avant d'entamer la lecture de mes autres analyses qui figurent par la suite ici bas.
Bonne lecture et votre avis nous intéress vous pouvez nous contacter à cet email:
[email protected]
Une série d'articles que j'ai rédigé sur le Maroc vous donne l'occasion de parcourir l'Histoire Économique Courante du Maroc dans ce nouveau millénaire et cela pour vous permettre de comprendre les forces et les faiblesses de ce Maroc qui se détermine par une souplesse institutionnelle vis-à-vis des soubresauts du marché international tout en arborant une rigidité face aux nouvelles exigences de changement et d'adaptation aux exigences de réformes et de renforcement des acquis démocratiques qui se font exprimer dans les régions se sentant lésées par cette internationalisation de l'économie marocaine au niveau commercial, financier, productif et même opérationnel.
Cette internationalisation qui par ses caractéristiques subcapitalistes aboutit a octroyé à certains secteurs et à certaines régions la part du lion dans la distribution tant des compétences, des ressources et des récompenses accentuant ainsi les déséquilibres régionaux et les faiblesses de gestion des difficultés conséquentes et leurs impacts sur les couches sociales démunies face à cette continuelle subcapitalisation du Maroc à travers la poursuite de la voie libérale comme levier d'un développement durable qui n'est durable que dans la dureté et la détérioration de la sécurité tant sociale qu'économique et des relations entre les citoyens et leur administration y compris les élus à tous les échelons de la représentativité démocratique.
L'élitisme devient la règle de jeu et de différenciation tant au niveau de l'accaparement de la richesse qu'au niveau de la minorité de gouvernants qui demeure des serviteurs de l'Etat dans le sens intégré du terme. Effectivement, la continuation de l'existence d'une élite bureaucratique qui demeure fidèle aux préceptes de la Raison de l'État Marocain est le seul maillon donnant une assise continuelle de légitimité institutionnelle à toutes les actions et les décisions prises au nom de l'Etat Marocain et préserver les institutions marocaines de ne pas être induit comme responsables de la perte de la décence et du respect envers certains représentants et élus des partis politiques par la masse gouvernée.
Les reformes démocratiques en remettant dans les mains des nouveaux élus des fonctions et des responsabilités de decision des affaires des citoyens avait en quelque sorte placé des individus n'ayant aucune conscience éthique professionnelle d'allure étatique, d’expérience institutionnelle ou même de formation de gestionnaire n'a fait que precipiter tout l'edifice administrative dans une lethargie et une contagion lethargique qui n'a fait qu'empirer les methodes de reglement et de gestion des affaires sociales. Cette nouvelle coexistence entre un Makhzen etatique fidele aux rouages de l'Etat et sculptee par les courants nationalistes de l'independance est donc confrontee dans ses assises par une nouvelle tranche et strata de dirigeants politiques issus des elections et qui pietinnent sur la legitimite institutionnelle de cette esprit de corps et cette cohesion administrative des employees de l'Etat Marocain.
Ainsi au regard du citoyen et de la citoyenne marocaine, un amalgame s'instaure et une confusion règne puisque des lors les représentants élus locaux, régionaux et parlementaires sont considérés comme un partie intégrante de l'appareil de l'Etat, des représentants de l'Etat et non leurs propres représentants rendant ainsi a leurs tous les employées de l'Etat une copie et un complément de l’incompétence de ces élus qui ne sont plus considérés que comme des représentants de leurs propres intérêts et des partis politique de leur étiquette et de leurs affiliations. Ainsi, les masses populaires projettent sur l'ensemble de l’édifice administratif et le processus démocratique électif comme étant la cause de la dégradation de la qualité des services et des supports fournit aux citoyens et aux citoyennes marocaines.
Dans un tel engrenage de mal-fonctionnement des services sociaux que doivent fournir soit les élus, soit les administrateurs, on aboutit a des exemples qui frôlent le drame absurde de Pirandello et Ionescu comme trame de ces élites politiques dans leurs agissements et pour ne citer que peu:
- Cette Commission Menouni qui efface Doukkala et Abda de la Carte Administrative du Maroc,
- Cette Ministre de l’Environnement Mme Hakima El Haite qui autorise l’importation à Doukkala des déchets d’Italie et de France,
- Ce parlementaire et président de la Commune de Had Soualem qui veut écraser avec sa Limousine une citoyenne qui demande une légalisation de l’appropriation de leurs terres héritées et qui s'avère par la suite que ce Monsieur Zine Abidine Saouh fut exclu par une pléiade de partis politiques et qu’il était détenteur de milliards de dirhams entassés dans sa demeure,
- Cet Ancien Gouverneur de Doukkala Si Mouad Jamai qui une fois promu comme Wali de la Région de l’Oriental à Oujda qui déclara que Doukkala est habité de 50 % d'analphabète alors qu’il a passé plus que 7 ans a manipuler les affaires pour ses proches et s'offrir des spectacles au frais des analphabètes doukkalais alors que ce même gouverneur détient un Doctorat en Informatique de 1984, durant le temps des dinosaures électroniques.
- (vous pouvez ajouter les autres faits et mefaits que vous connaissez directement)
- Ajouter à cela que dans la Médina de Fès ou fut né ce Gouverneur Lettré aux Arts et Métiers Obsolètes devenu Mécanicien chez Renault qui poussa l'accélérateur à travers Doukkalas la région illettrée pour devenir Wali par connivence obscurantiste et obscure comme dans plusieurs autres agglomérations urbaines, les bandes armées font le marketing et maintiennent un contrôle sur les rues et instaurent un climat d'insécurité permanent de jour comme nuit à travers des attaques à l’arrache comme des agressions armées.
- Ajouter à cela, que si un Ministre de l'Environnement permet ainsi l’importation des déchets ménagers européens tout en abritant et présidant une Conférence internationale sur l’environnement a Marrakech avec grande pompe mondiale, comment une telle contradiction va t-elle se traduit au niveau de la gestion des déchets au sein même des villes marocaines.
Actuellement le résultat est sans équivoque, la plupart des villes marocaines s'écroulent sous le nouveau fardeau des déchets ménagers et même industriels.
- La politique d’installation des supermarchés et la généralisation dans les villes de la consommation des produits alimentaires empaquetés et l’utilisation du plastique pour tout paquetage et transport sans qu’il y est eu une création antécédente de structures de traitement et de transformation des résidus et des excès de ces nouvelles formes de production, de distribution et de consommation, ont toutes aboutissent à la création de dunes de déchets qui envahissent les trottoirs des villes marocaines comme des îlots en couleurs vertes, si ce n’est des tas de déchets éparpillés tout le long des chaussées.
- Ceci sans parler de l’insuffisance et la défaillance des secteurs de la construction des immeubles et de l’infrastructure et des services urbains de maintenance et de gestion de la voirie, y compris la pollution des côtes maritimes par le rejet continuel dans l'océan et la mer des déchets humains sans aucun traitement préalable ne leur soit appliqué.
- Les autres déviations est au niveau de l’installation des producteurs de voitures tel que Renault et Peugeot alors que l'état des routes au Maroc reste élémentaire et rudimentaire à l'intérieur du pays.
Dans tous ces cas le peuple marocain reste le responsable de sa propre destinée et de ses propres lacunes. Les gouvernants et les élus s’accordent une fois à se présenter comme étant impeccables et irréprochables selon leurs propres self-évaluation.
De part et d'autre de l'avenue institutionnelle, les blâmes fusent de gauche à droite et sont adressés à la fois à l'incompétence des élus locaux, régionaux et parlementaires, au manque de responsabilité des gouvernants et à la corruption rampante des instances de la décision administrative et même affairiste dans les villes comme dans les campagnes.
Cet amalgame dans la définition et l'identification des réels fauteurs de troubles et de provocateurs de ces défaillances structurelles du processus de démocratisation prenant place au Maroc a aboutit aussi à l'émergence d'une élite financière et économique versée dans les affaires de service et des secteurs industriels qui emboîtent le pas aux initiatives internationales de l'Etat et de monopoliser à la fois la décision économique au niveau de la gestion du capital privé et au niveau du conditionnement des décisions de l'Etat dans la poursuite et la réalisation des alliances internationales.
Par ce biais, l'Etat Marocain devient un instrument à négocier et à conclure des traités de libre-échange et des accords commerciaux qui ne sont en définitive que des contrats et des opportunités pour le capital marocain de profiter de telles ouvertures commerciales centrées sur des secteurs miniers, de la petite industrie et surtout des services tel que l'exemple des assurances et des banques.
Au sein de l'Etat Marocain, la centralité de la décision économique est occupée par les représentants de tels secteurs privés de service et de l'industrie légère et chimique et des produits miniers. Cette concentration de pouvoir décisionnel national conditionnée par des impératifs de la rentabilité des investissements privés rend la stratégie de développement de toute la nation marocaine une affaire d'investissement obéissant aux normes de la réalisation du profit individuel et aux exigences de la reproduction du capital privé et des conditions d'expansion de l'investissement en fonction de la compétition internationale. Dans un tel environnement de continuelle privatisation des services sociaux, l’écart s'agrandit entre les attentes des citoyens et les citoyennes et le rôle de leurs représentants politiques. En même temps, l'Etat n'est plus le pourvoyeur des services sociaux a la manière du Welfare State ou du Keynes imposant ainsi Une transformation des services sociaux dans un pays anciennement colonise, une économie subcapitalisée et d'orientation libérale n'ayant aucun objectif social et de construction des bases du développement national.
Pour réussir un tel subterfuge dans la présentation des recettes libérales de développement durable et la réalité des affaires conclues derrière les rideaux des discours optimistes et nationalistes pompeux, les membres du gouvernement se drapent dans un mutisme assourdissant par le manque complet de stratégie alors que les dirigeants des partis politiques se font élire sur des plateformes dignes de scène théâtrale avec une absence totale de scénario ou de programme pouvant éduquer les électeurs. Cette absence complète de stratégie et de programme permet ainsi le maintien des citoyens dans une complète ignorance comme dans un état de découragement qui permet effectivement de laisser la place libre à ces Élites d'occuper l'espace politique et le rendre un domaine réservé à la poursuite et la conclusion des affaires propres et la consolidation de leurs intérêts de classe et cela en servant effectivement d'un Etat qui est à la merci des pressions internationales et actuellement leurs impacts au niveau régional.
L'un des aspects le plus saillant de cette pression extérieure se traduisent par des desequilibres exterieurs de toutes les balances de l'économie marocaine en premier la dette extérieure qui est une source de financement continuel des obligations de l'Etat envers sa propre survie financière et à ceux qui s'en servent puisqu'ils se trouvent dans les premiers rangs pour mieux servir leurs besoins et leurs intérêts au niveau financier et de ceux de leurs alliés internationaux, pour cette raison vous aurez l'occasion de mesurer l'impact de la dette extérieure sur le Maroc comme mon premier écrit et comme une entrée en la matière avant d'entamer la lecture de mes autres analyses qui figurent par la suite ici bas.
Bonne lecture et votre avis nous intéress vous pouvez nous contacter à cet email:
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Dette Extérieure au Maroc:
Titanique et Insoutenable
"Le gouvernement continue à impressionner par sa capacité à battre des records. La dernière réalisation a été annoncée par le ministère de l’économie et des finances.
Selon les données de la direction du trésor et des fiances extérieures (DTFE), le stock de la dette extérieure publique (l’encours) à fin juin 2014 s’est établi à 262,3 milliards de DH (contre 234,7 milliards de DH à fin 2013), soit l’équivalent de 30 milliards de dollars américains. En d’autres termes, la dette extérieure a augmenté en 6 mois de 27,5 milliards de DH, soit plus de 3 milliards de dollars, (17,7 milliards de DH pour les Entreprises et Établissements Publics (EEP) et 9,8 milliards de DH pour le Trésor).
Maroc: en l’espace d’une année, le nombre d’entreprises en faillite a augmenté de 15%
Avoirs et Obligations Financières du Gouvernement, Trajectoire Récente de la Dette Publique:
Le gouvernement, qui a l’obligation de publier ces chiffres conformément aux engagements pris pour adhérer à la Norme Spéciale de la Diffusion des Données (NSDD) du FMI, ne les a publiés qu’en monnaie nationale (Dirhams). La dette extérieure du trésor représente 53,2 % du total, alors que la dette extérieure des EEP représente 46,4 %, le reliquat, soit 0,4 %, revient aux banques et aux collectivités locales.
Si ça flotte tant mieux parce que le Maroc est noyé dans la dette extérieure depuis 1830 et 1840 et patauge dedans jusqu'au cou.
Le rapport annuel de la Banque centrale marocaine, Bank al-Maghrib (BAM), publié fin juillet 2015 souligne la continuelle élévation de la dette publique qui a la fin de l'année de 2014, le niveau atteint représentait 741 milliards de DH (environ 74 milliards d’euros) soit l'équivalent de 81 % du PIB marocain.
Beit Mal au Maroc s'endette de plus en plus auprès des financiers privés, à savoir le marché des capitaux à long terme. En effet, les financiers internationaux représentent désormais 25 % de l’encours de la dette extérieure marocaine, alors qu’ils ne représentaient que 11 % en 2010.
Il s'agit ici dune escalade vertigineuse de l'endettement extérieur du Maroc et la dégradation du climat intérieur des affaires. Alors ce qui se passe au Rif et dans les autres régions, ce n'est pas le fruit du hasard, ou des accidents de l'Histoire ou comme ils le prétendent c'est de la manipulation et l'ingérence de soit-disant "ennemis" extérieur. Tout cela c'est bidon et voila l'une des raisons fondamentales de nos problèmes structuraux comme une économie subcapitaliste:46,6 % de la dette extérieure du Maroc est contracté auprès des organismes de financement multilatéraux (groupe Banque Mondiale, Banque Africaine de développement, BEI, Fonds Arabes, Banque Islamique, etc.), 29,1 % provient de la coopération bilatérale avec les Etats, non compris les dons qui ne sont pas remboursables, et 25,3 % constitué de dette privée due aux banques.
Ce sont donc 262 milliards de DH de dette extérieure qui s’ajoutent à celle intérieure, (422,4 milliards de DH à fin août 2014 selon la TGR), portant ainsi l’endettement global du pays à plus de 63 % du PIB." Fin de citation
Source: Plusieurs sources furent consultées pour l'introduction y compris la suivante qui est pour la citation précédente:
http://www.businessbourse.com/2016/05/09/la-dette-exterieure-du-maroc-a-atteint-le-record-de-30-milliards-de-dollars/
Selon les données de la direction du trésor et des fiances extérieures (DTFE), le stock de la dette extérieure publique (l’encours) à fin juin 2014 s’est établi à 262,3 milliards de DH (contre 234,7 milliards de DH à fin 2013), soit l’équivalent de 30 milliards de dollars américains. En d’autres termes, la dette extérieure a augmenté en 6 mois de 27,5 milliards de DH, soit plus de 3 milliards de dollars, (17,7 milliards de DH pour les Entreprises et Établissements Publics (EEP) et 9,8 milliards de DH pour le Trésor).
Maroc: en l’espace d’une année, le nombre d’entreprises en faillite a augmenté de 15%
Avoirs et Obligations Financières du Gouvernement, Trajectoire Récente de la Dette Publique:
Le gouvernement, qui a l’obligation de publier ces chiffres conformément aux engagements pris pour adhérer à la Norme Spéciale de la Diffusion des Données (NSDD) du FMI, ne les a publiés qu’en monnaie nationale (Dirhams). La dette extérieure du trésor représente 53,2 % du total, alors que la dette extérieure des EEP représente 46,4 %, le reliquat, soit 0,4 %, revient aux banques et aux collectivités locales.
Si ça flotte tant mieux parce que le Maroc est noyé dans la dette extérieure depuis 1830 et 1840 et patauge dedans jusqu'au cou.
Le rapport annuel de la Banque centrale marocaine, Bank al-Maghrib (BAM), publié fin juillet 2015 souligne la continuelle élévation de la dette publique qui a la fin de l'année de 2014, le niveau atteint représentait 741 milliards de DH (environ 74 milliards d’euros) soit l'équivalent de 81 % du PIB marocain.
Beit Mal au Maroc s'endette de plus en plus auprès des financiers privés, à savoir le marché des capitaux à long terme. En effet, les financiers internationaux représentent désormais 25 % de l’encours de la dette extérieure marocaine, alors qu’ils ne représentaient que 11 % en 2010.
Il s'agit ici dune escalade vertigineuse de l'endettement extérieur du Maroc et la dégradation du climat intérieur des affaires. Alors ce qui se passe au Rif et dans les autres régions, ce n'est pas le fruit du hasard, ou des accidents de l'Histoire ou comme ils le prétendent c'est de la manipulation et l'ingérence de soit-disant "ennemis" extérieur. Tout cela c'est bidon et voila l'une des raisons fondamentales de nos problèmes structuraux comme une économie subcapitaliste:46,6 % de la dette extérieure du Maroc est contracté auprès des organismes de financement multilatéraux (groupe Banque Mondiale, Banque Africaine de développement, BEI, Fonds Arabes, Banque Islamique, etc.), 29,1 % provient de la coopération bilatérale avec les Etats, non compris les dons qui ne sont pas remboursables, et 25,3 % constitué de dette privée due aux banques.
Ce sont donc 262 milliards de DH de dette extérieure qui s’ajoutent à celle intérieure, (422,4 milliards de DH à fin août 2014 selon la TGR), portant ainsi l’endettement global du pays à plus de 63 % du PIB." Fin de citation
Source: Plusieurs sources furent consultées pour l'introduction y compris la suivante qui est pour la citation précédente:
http://www.businessbourse.com/2016/05/09/la-dette-exterieure-du-maroc-a-atteint-le-record-de-30-milliards-de-dollars/
Profil du Maroc:
- - Près d’un tiers de la population toujours analphabète.
- - Le pouvoir d'achat a baissé pour 80% des Marocains le 26 - 03 - 2013.
- - Au deuxième trimestre 2017, le taux de chômage a atteint 10,7%.
- - Par milieu de résidence, le taux de chômage est ainsi passé de 15% à 15,7% en milieu urbain et de 4,2% à 4,1% en milieu rural.
- Le taux de chômage le plus élevé est enregistré parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (25,5%) et les adultes âgés de 25 à 34 ans (16,6%).
- - 15% de la population, soit près de 5 millions de personnes, vit en situation de pauvreté.
- - 25% la population, soit près de 8 millions de personnes, vit au seuil ou en dessous du seuil de pauvreté.
Quelques Sources :
Rapport de la Banque Mondiale intitulé: Se soustraire a la Pauvreté au Maroc.
http://www.maghress.com/fr/lakomefr/1558
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a rendu public le 17 mai 2014 les résultats de ses études sur la pauvreté, la vulnérabilité et l'inégalité.
Said El Mansour Cherkaoui 20 .6. 17
Rapport de la Banque Mondiale intitulé: Se soustraire a la Pauvreté au Maroc.
http://www.maghress.com/fr/lakomefr/1558
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a rendu public le 17 mai 2014 les résultats de ses études sur la pauvreté, la vulnérabilité et l'inégalité.
Said El Mansour Cherkaoui 20 .6. 17
Si ça flotte tant mieux parce que le Maroc est noyé dans la dette extérieure depuis 1830 et 1840 et patauge dedans jusqu'au cou.
Plus récemment voilà la trajectoire de la dette publique:
Le rapport annuel de la Banque centrale marocaine, Bank al-Maghrib (BAM), publié fin juillet 2015 souligne la continuelle élévation de la dette publique qui a la fin de l'année de 2014, le niveau atteint représentait 741 milliards de DH (environ 74 milliards d’euros) soit l'équivalent de 81 % du PIB marocain.
Beit Mal au Maroc s'endette de plus en plus auprès des financiers privés, à savoir le marché des capitaux à long terme. En effet, les financiers internationaux représentent désormais 25 % de l’encours de la dette extérieure marocaine, alors qu’ils ne représentaient que 11 % en 2010.
Il s'agit ici dune escalade vertigineuse de l'endettement extérieur du Maroc et la dégradation du climat intérieur des affaires. Alors ce qui se passe au Rif et dans les autres régions, ce n'est pas le fruit du hasard, ou des accidents de l'Histoire ou comme ils le prétendent c'est de la manipulation et l'ingérence de soit-disant "ennemis" extérieur. Tout cela c'est bidon et voila l'une des raisons fondamentales de nos problèmes structuraux comme une économie subcapitaliste:
"Le gouvernement continue à impressionner par sa capacité à battre des records. La dernière réalisation a été annoncée par le ministère de l’économie et des finances.
Selon les données de la direction du trésor et des fiances extérieures (DTFE), le stock de la dette extérieure publique (l’encours) à fin juin 2014 s’est établi à 262,3 milliards de DH (contre 234,7 milliards de DH à fin 2013), soit l’équivalent de 30 milliards de dollars américains. En d’autres termes, la dette extérieure a augmenté en 6 mois de 27,5 milliards de DH, soit plus de 3 milliards de dollars, (17,7 milliards de DH pour les Entreprises et Établissements Publics (EEP) et 9,8 milliards de DH pour le Trésor).
Maroc: en l’espace d’une année, le nombre d’entreprises en faillite a augmenté de 15%
Le gouvernement, qui a l’obligation de publier ces chiffres conformément aux engagements pris pour adhérer à la Norme Spéciale de la Diffusion des Données (NSDD) du FMI, ne les a publiés qu’en monnaie nationale (Dirhams).
La dette extérieure du trésor représente 53,2 % du total, alors que la dette extérieure des EEP représente 46,4 %, le reliquat, soit 0,4 %, revient aux banques et aux collectivités locales.
46,6 % de la dette extérieure du Maroc est contracté auprès des organismes de financement multilatéraux (groupe Banque Mondiale, Banque Africaine de développement, BEI, Fonds Arabes, Banque Islamique, etc.), 29,1 % provient de la coopération bilatérale avec les Etats, non compris les dons qui ne sont pas remboursables, et 25,3 % constitué de dette privée due aux banques.
Ce sont donc 262 milliards de DH de dette extérieure qui s’ajoutent à celle intérieure, (422,4 milliards de DH à fin août 2014 selon la TGR), portant ainsi l’endettement global du pays à plus de 63 % du PIB." Fin de citation
Source: Plusieurs sources furent consultées pour l'introduction y compris la suivante qui est pour la citation précédente:
http://www.businessbourse.com/2016/05/09/la-dette-exterieure-du-maroc-a-atteint-le-record-de-30-milliards-de-dollars/
Sur l'impact de la dette extérieure sur le déclenchement de la pénétration européenne au Maroc au début du 20 eme siècle, en savoir plus dans ce lien:
Said El Mansour Cherkaoui: Maroc - Marruecos - Morocco - LE MAROC ACCABLÉ PAR L’IMPÉRIALISME EUROPÉEN,
http://glocentra.weebly.com/maroc---marruecos--morocco.htmlglocentra.weebly.com/maroc---marruecos--morocco.html
Mise a jour 17 /8/ 2017 par Said El Mansour Cherkaoui
Plus récemment voilà la trajectoire de la dette publique:
Le rapport annuel de la Banque centrale marocaine, Bank al-Maghrib (BAM), publié fin juillet 2015 souligne la continuelle élévation de la dette publique qui a la fin de l'année de 2014, le niveau atteint représentait 741 milliards de DH (environ 74 milliards d’euros) soit l'équivalent de 81 % du PIB marocain.
Beit Mal au Maroc s'endette de plus en plus auprès des financiers privés, à savoir le marché des capitaux à long terme. En effet, les financiers internationaux représentent désormais 25 % de l’encours de la dette extérieure marocaine, alors qu’ils ne représentaient que 11 % en 2010.
Il s'agit ici dune escalade vertigineuse de l'endettement extérieur du Maroc et la dégradation du climat intérieur des affaires. Alors ce qui se passe au Rif et dans les autres régions, ce n'est pas le fruit du hasard, ou des accidents de l'Histoire ou comme ils le prétendent c'est de la manipulation et l'ingérence de soit-disant "ennemis" extérieur. Tout cela c'est bidon et voila l'une des raisons fondamentales de nos problèmes structuraux comme une économie subcapitaliste:
"Le gouvernement continue à impressionner par sa capacité à battre des records. La dernière réalisation a été annoncée par le ministère de l’économie et des finances.
Selon les données de la direction du trésor et des fiances extérieures (DTFE), le stock de la dette extérieure publique (l’encours) à fin juin 2014 s’est établi à 262,3 milliards de DH (contre 234,7 milliards de DH à fin 2013), soit l’équivalent de 30 milliards de dollars américains. En d’autres termes, la dette extérieure a augmenté en 6 mois de 27,5 milliards de DH, soit plus de 3 milliards de dollars, (17,7 milliards de DH pour les Entreprises et Établissements Publics (EEP) et 9,8 milliards de DH pour le Trésor).
Maroc: en l’espace d’une année, le nombre d’entreprises en faillite a augmenté de 15%
Le gouvernement, qui a l’obligation de publier ces chiffres conformément aux engagements pris pour adhérer à la Norme Spéciale de la Diffusion des Données (NSDD) du FMI, ne les a publiés qu’en monnaie nationale (Dirhams).
La dette extérieure du trésor représente 53,2 % du total, alors que la dette extérieure des EEP représente 46,4 %, le reliquat, soit 0,4 %, revient aux banques et aux collectivités locales.
46,6 % de la dette extérieure du Maroc est contracté auprès des organismes de financement multilatéraux (groupe Banque Mondiale, Banque Africaine de développement, BEI, Fonds Arabes, Banque Islamique, etc.), 29,1 % provient de la coopération bilatérale avec les Etats, non compris les dons qui ne sont pas remboursables, et 25,3 % constitué de dette privée due aux banques.
Ce sont donc 262 milliards de DH de dette extérieure qui s’ajoutent à celle intérieure, (422,4 milliards de DH à fin août 2014 selon la TGR), portant ainsi l’endettement global du pays à plus de 63 % du PIB." Fin de citation
Source: Plusieurs sources furent consultées pour l'introduction y compris la suivante qui est pour la citation précédente:
http://www.businessbourse.com/2016/05/09/la-dette-exterieure-du-maroc-a-atteint-le-record-de-30-milliards-de-dollars/
Sur l'impact de la dette extérieure sur le déclenchement de la pénétration européenne au Maroc au début du 20 eme siècle, en savoir plus dans ce lien:
Said El Mansour Cherkaoui: Maroc - Marruecos - Morocco - LE MAROC ACCABLÉ PAR L’IMPÉRIALISME EUROPÉEN,
http://glocentra.weebly.com/maroc---marruecos--morocco.htmlglocentra.weebly.com/maroc---marruecos--morocco.html
Mise a jour 17 /8/ 2017 par Said El Mansour Cherkaoui
MAROC EN BREF
Situation géographique
Pays d’Afrique du Nord, ouvert sur la Méditerranée au Nord et sur l’Océan Atlantique à l’Ouest, dont les frontières sont limitées à l’Est par l’Algérie et au Sud par la Mauritanie. La superficie du Maroc est de 450 000 km² (710 000 km² avec le Sahara Occidental).
Capitale : Rabat (1 880 000 habitants)
Régime politique :
Monarchie constitutionnelle
Démographie
Population : 32 521 000 habitants
Densité : 72,83 hab./km²
Indice de fécondité : 2, 7
Croissance démographique : + 1,02 %
Espérance de vie : Femmes : 72,5 ans - Hommes : 68,9 ans
Société
Langues : Arabe (officielle), Berbère (plusieurs dialectes), Français
Religion : musulmans (99 %)
Alphabétisation : 67,08 %
Développement humain : 129ème /187 pays ( PNUD 2014)
Economie
Monnaie : dirham
Croissance : 4,4 % ( 2014)
Inflation : 1,6 %
PIB par habitant : 3392 $ /hab.
Dette publique : 66,4 % du PIB
Population 33,92 millions 2014
PIB 110,0 milliards de dollars 2014
Croissance du PIB 2,4% 2014
Inflation 0,4% 2014
Plus de données »
Au milieu des événements historiques qui ont balayé le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au début de 2011, le Maroc a mis en place d'importants changements politiques et sociaux, avec le Roi Mohammed VI qui a mené à la rédaction d'une nouvelle Constitution, ainsi que la mise en place d'une vaste gamme de réformes à Répondre aux demandes populaires pour une gouvernance plus démocratique et de meilleures opportunités économiques.
Chronologie
2 mars 1956 : déclaration franco-marocaine confirmant la reconnaissance de l’indépendance du Maroc et mettant fin au protectorat français.
1961 : Hassan II devient roi du Maroc en mars, succédant à son père Mohammed V, décédé le 16 février.
1962 : la Constitution approuvée par référendum en décembre, instaurant un système parlementaire bicaméral et interdisant tout système de parti unique. Suivront d’autres révisions constitutionnelles, renforçant les pouvoirs du roi.
1975 : « marche verte » de 350 000 Marocains en novembre, à l’appel du roi, en direction du Sahara occidental pour marquer l’appartenance du territoire au royaume.
1976 : proclamation en février par le Front Polisario de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
1991 : entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario en septembre et déploiement de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un référendum au Sahara occidental) chargée de veiller à son respect.
1999 : décès du roi Hassan II en juillet. Son fils Mohammed VI lui succède.
2007 : élections législatives en septembre avec la victoire des conservateurs du parti Istiqlal.
Abbas El Fassi est nommé Premier ministre.
2009 : élections municipales en juin avec la victoire du Parti Autenthicité et Modernité (PAM), nouvel entrant sur la scène politique marocaine, fondé en 2008.
2010 : démantèlement en novembre par les forces marocaines du camp de Gdim Izik, près de Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. Discussions informelles entre le Front Polisario et le Maroc sur l'avenir du Sahara occidental qui se concluent sans avancée probante.
2011
Février : manifestations dans plusieurs villes pour réclamer la démocratisation du pays.
13 mars : une manifestation pour des réformes est violemment réprimée à Casablanca.
28 avril : un attentat dans un café de la place Djemaa el-Fna, à Marrakech, fait 16 morts.
1er juillet : un référendum pour adopter le projet de nouvelle Constitution reçoit 98 % de "oui".
25 novembre : victoire des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) aux élections législatives. Quelques jours plus tard, le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est nommé Premier ministre.
2013 : début août, manifestations pour protester contre la grâce royale accordée à un pédophile espagnol, Daniel Galvan Vina. La grâce sera annulée le 4 août.
2014
25 avril : des journalistes et des militants des droits de l’Homme créent à Rabat "Freedom Now" ou "Comité pour la protection de la liberté de la presse et d’expression".
30 avril : le gouvernement décide d'un relèvement du salaire minimum dans la fonction publique à 3.000 dirhams (environ 270 euros), et d'une augmentation progressive de
10 % dans le secteur privé, à partir de juillet, après de longues négociations avec les syndicats. Le lendemain, plus de 10.000 personnes manifestent à Rabat et à Casablanca pour réclamer d'autres avancées sociales.
14 mai : six Marocains, accusés notamment « d'homosexualité », sont condamnés à des peines allant jusqu'à trois ans de prison.
24 juin : manifestation devant le Parlement contre le Premier ministre Abdelilah Benkirane qui a ouvertement regretté l'évolution de la société marocaine, fustigeant "le modèle européen" et louant le "rôle sacré" de la femme au foyer.
11 juillet : au moins 23 personnes meurent dans l'effondrement d'immeubles d'habitation à Casablanca.
8 octobre : inauguration du musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain (MMVI), "premier musée d'envergure construit par le Maroc depuis l'indépendance".
11 novembre : la Confédération africaine de football décide de retirer l'organisation de la CAN-2015 (17 janvier-8 février) au Maroc et de disqualifier sa sélection pour l'épreuve. Le royaume avait sollicité en vain un report de cet événement sportif en raison de
l'épidémie d'Ebola. L'événement aura lieu en Guinée Equatoriale.
2015
7 mars : le film "Fièvres", du réalisateur Hicham Ayouch, remporte au Burkina Faso l'Etalon d'or du Fespaco.
27 mars : le roi Mohammed VI inaugure à Rabat un institut de formation d'imams marocains et étrangers visant à promouvoir un islam "tolérant", un pilier de la stratégie du Maroc contre "l'extrémisme religieux", en pleine lutte contre le jihadisme.
12 mai : la démission de trois ministres ouvre la voie à un remaniement gouvernemental.
13 juillet : lancement par le gouvernement de la Fondation Mohammed VI des oulémas d’Afrique, dédiée à la formation des imams africains et à la promotion d’un islam tolérant sur le continent.
29 août : Eric Laurent et Catherine Graciet, deux journalistes français soupçonnés d'avoir fait chanter le roi Mohammed VI, sont mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour « chantage » et « extorsion de fonds ». Leur interpellation remonte au 27, alors qu'ils sortaient d'un restaurant parisien avec un représentant du Maroc qui leur aurait remis une importante somme d'argent. Les principaux concernés, eux, parlent d'un coup monté.
4 septembre : le parti islamiste Justice et développement (PJD) remporte les élections régionales avec 25 % des sièges.
21 septembre : la SNCF est condamnée à payer près de 150 millions d'euros de dommages et intérêts à plusieurs centaines de Chibanis. Quelque 800 cheminots marocains ou d'origine marocaine avaient assigné la compagnie de chemins de fer française pour discrimination. Ils affirmaient avoir été lésés dans leurs carrières et leurs retraites.
25 décembre : deux morts et des dizaines de blessés à la frontière hispano-marocaine, dans la petite enclave de Ceuta, où plus de 300 migrants africains ont tenté de rejoindre l'Espagne, à la nage ou en escaladant la clôture frontalière.
2016
4 janvier : 200 migrants sub-sahariens tentent une nouvelle fois le franchissement de la frontière hispano-marocaine. Au moins trois d'entre eux ont trouvé la mort pendant l'opération, selon le bilan provisoire de l'ONG espagnole Caminando Fronteras.
12 janvier : manifestation de près de 2.000 personnes affiliées aux quatre principaux syndicats contre l'adoption de projets de lois sur une réforme des retraites.
25 février : le gouvernement annonce la rupture de tout contact avec l'Union européenne, conséquence d'un regain de tension entre Rabat et l'Europe datant du mois de décembre, après que la justice européenne avait annulé un accord de libre-échange conclu avec le Maroc. Cet accord incluait le Sahara occidental, cette ancienne colonie espagnole contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie.
6 mars : le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon conclut une visite dans le camp de réfugiés de Tindouf, en Algérie, et dans la partie du Sahara occidental géré par les indépendantistes du Polisario, avec l'objectif était de relancer les pourparlers pour trouver une issue à cette crise, qui dure depuis l'annexion de l'ancienne colonie espagnole par le Maroc, en 1975.
29 avril : le Conseil de sécurité de l'ONU renouvèle pour un an le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental. Mais contrairement aux autres années, il n’y a pas eu unanimité entre les membres du Conseil, divisés dans un contexte de crise ouverte entre le Maroc et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
18 mai : colère du gouvernement à cause d’un rapport américain sur les droits de l’homme qui rend compte de plusieurs cas d'emprisonnement abusifs et de torture en détention.
31 mai : décès de Mohamed Abdelaziz qui dirigeait le mouvement pour l’indépendance du Sahara occidental depuis 1976. Le Front Polisario décrète 40 jours de deuil, durant lesquels se tient également un congrès extraordinaire chargé d'élire un successeur à son chef historique.
9 juillet : Brahim Ghali, 66 ans, seul candidat à la succession de Mohamed Abdelaziz, est élu président du Front Polisario.
23 juillet : l'acquisition par des personnalités publiques de terrains de l'Etat à des prix dérisoires agite le Maroc : deux puissants conseillers du roi, le préfet de la région de Rabat, ainsi que deux ministres, sont notamment mis en cause. Ils auraient pu acquérir des biens à un peu plus de 10 % de leur prix normal.
27 juillet : le ministère de l'Intérieur annonce un vaste coup de filet antiterroriste. Près de 52 personnes arrêtées dans plusieurs villes du royaume sont placées en détention. Elles sont accusées d'avoir planifié des attentats au nom de l'organisation Etat islamique. Les perquisitions ont permis de découvrir un arsenal impressionnant.
1er septembre : selon une note de l'ONU, l'accord de cessez-le-feu au Sahara occidental, signé entre le Front Polisario et le Maroc, est violé par les deux parties. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, dit sa préoccupation après les derniers évènements à la frontière avec la Mauritanie.
23 septembre : le Maroc demande formellement à rejoindre l'Union africaine. Le royaume avait quitté l'organisation en 1984 pour protester contre l'admission à l'OUA du Sahara occidental. Le Maroc mène une diplomatie très active sur la scène continentale africaine mais aussi à l'international, pour la reconnaissance de sa souveraineté sur le territoire du Sahara occidental que contestent les indépendantistes du Front Polisario soutenus par l'Algérie.
7 octobre : les islamistes du PJD, à la tête du gouvernement depuis 2011, remportent les élections législatives pour une deuxième mandature de cinq ans. Le taux de participation s'élève à 43 %.
28 octobre : la mort tragique d'un vendeur de poisson, Mouhcine Fikri, broyé par une benne à ordures, à Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, alors qu'il tentait apparemment de s'opposer à la saisie et à la destruction de sa marchandise par des agents de la ville, suscite une vague d'indignation au Maroc, où des milliers de personnes participent deux jours plus tard dans le calme à ses funérailles.
16 novembre : entrée en vigueur d'une vaste réforme de l’enseignement islamique.
21 décembre : les accords de libre-échange entre le Maroc et l'Union européenne restent valables, annonce le tribunal de l'Union européenne qui se prononçait en appel. L'année dernière, la Cour européenne de justice avait décidé d'annuler l'accord économique entre Rabat et Bruxelles au motif qu'il présentait des ambigüités sur son application dans le territoire contesté du Sahara occidental. La décision avait provoqué la colère de Rabat et mis dans l'embarras l'UE. Avec cette invalidation, le Maroc remporte également une victoire diplomatique face aux indépendantistes du Polisario.
2017
9 janvier : les autorités interdisent la commercialisation et la confection de la burqa dans tout le pays.
30 janvier : le Maroc fait son retour au sein de l'Union africaine, lors du 28e sommet de l'organisation en Ethiopie.
11 février: la crise politique s'éternise depuis les élections législatives du 7 octobre dernier marquées par une nouvelle victoire du Parti de la justice et du développement (PJD). N'ayant pas obtenu la majorité absolue pour former un gouvernement, la formation islamiste marocaine n'arrive toujours pas à sceller des alliances politiques. Lors du conseil national du PJD, son secrétaire général Abdelilah Benkirane s'en est pris à ceux qui dictent des conditions jugées inacceptables pour prendre part à l'exécutif. Face à ce blocage qui dure depuis 4 mois, le Premier ministre sortant s'est même dit prêt à abandonner les tractations pour former un gouvernement.
25 février : le gouvernement crée une police de l'environnement, qui va traquer la pollution atmosphérique, le déversement des eaux usées… Cette unité sera reconnaissable car elle circulera à bord de voitures vertes et noires.
7 mars : Abdellatif Merdas, un député de l'Union constitutionnelle (UC), est assassiné devant son domicile à Casablanca.
15 mars : le roi Mohammed VI remercie le Premier ministre sortant Abdelilah Benkirane qui n'a pas réussi à former un gouvernement et nomme à sa place son bras droit Saâdeddine El Othmani.
5 avril : après cinq mois de blocage politique, un nouveau gouvernement est nommé par le roi Mohammed VI. Le nouvel exécutif, mené par Saâdeddine El Othmani, a dû faire de lourdes concessions pour former ce cabinet composé de 39 ministres, dont 9 femmes. Malgré sa victoire aux dernières élections législatives, le Parti de la justice et du développement (PJD) n'obtient aucun poste stratégique.
Documentation RFI,
avril 2017
Situation géographique
Pays d’Afrique du Nord, ouvert sur la Méditerranée au Nord et sur l’Océan Atlantique à l’Ouest, dont les frontières sont limitées à l’Est par l’Algérie et au Sud par la Mauritanie. La superficie du Maroc est de 450 000 km² (710 000 km² avec le Sahara Occidental).
Capitale : Rabat (1 880 000 habitants)
Régime politique :
Monarchie constitutionnelle
Démographie
Population : 32 521 000 habitants
Densité : 72,83 hab./km²
Indice de fécondité : 2, 7
Croissance démographique : + 1,02 %
Espérance de vie : Femmes : 72,5 ans - Hommes : 68,9 ans
Société
Langues : Arabe (officielle), Berbère (plusieurs dialectes), Français
Religion : musulmans (99 %)
Alphabétisation : 67,08 %
Développement humain : 129ème /187 pays ( PNUD 2014)
Economie
Monnaie : dirham
Croissance : 4,4 % ( 2014)
Inflation : 1,6 %
PIB par habitant : 3392 $ /hab.
Dette publique : 66,4 % du PIB
Population 33,92 millions 2014
PIB 110,0 milliards de dollars 2014
Croissance du PIB 2,4% 2014
Inflation 0,4% 2014
Plus de données »
Au milieu des événements historiques qui ont balayé le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au début de 2011, le Maroc a mis en place d'importants changements politiques et sociaux, avec le Roi Mohammed VI qui a mené à la rédaction d'une nouvelle Constitution, ainsi que la mise en place d'une vaste gamme de réformes à Répondre aux demandes populaires pour une gouvernance plus démocratique et de meilleures opportunités économiques.
Chronologie
2 mars 1956 : déclaration franco-marocaine confirmant la reconnaissance de l’indépendance du Maroc et mettant fin au protectorat français.
1961 : Hassan II devient roi du Maroc en mars, succédant à son père Mohammed V, décédé le 16 février.
1962 : la Constitution approuvée par référendum en décembre, instaurant un système parlementaire bicaméral et interdisant tout système de parti unique. Suivront d’autres révisions constitutionnelles, renforçant les pouvoirs du roi.
1975 : « marche verte » de 350 000 Marocains en novembre, à l’appel du roi, en direction du Sahara occidental pour marquer l’appartenance du territoire au royaume.
1976 : proclamation en février par le Front Polisario de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
1991 : entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario en septembre et déploiement de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’Organisation d’un référendum au Sahara occidental) chargée de veiller à son respect.
1999 : décès du roi Hassan II en juillet. Son fils Mohammed VI lui succède.
2007 : élections législatives en septembre avec la victoire des conservateurs du parti Istiqlal.
Abbas El Fassi est nommé Premier ministre.
2009 : élections municipales en juin avec la victoire du Parti Autenthicité et Modernité (PAM), nouvel entrant sur la scène politique marocaine, fondé en 2008.
2010 : démantèlement en novembre par les forces marocaines du camp de Gdim Izik, près de Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental, faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. Discussions informelles entre le Front Polisario et le Maroc sur l'avenir du Sahara occidental qui se concluent sans avancée probante.
2011
Février : manifestations dans plusieurs villes pour réclamer la démocratisation du pays.
13 mars : une manifestation pour des réformes est violemment réprimée à Casablanca.
28 avril : un attentat dans un café de la place Djemaa el-Fna, à Marrakech, fait 16 morts.
1er juillet : un référendum pour adopter le projet de nouvelle Constitution reçoit 98 % de "oui".
25 novembre : victoire des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) aux élections législatives. Quelques jours plus tard, le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, est nommé Premier ministre.
2013 : début août, manifestations pour protester contre la grâce royale accordée à un pédophile espagnol, Daniel Galvan Vina. La grâce sera annulée le 4 août.
2014
25 avril : des journalistes et des militants des droits de l’Homme créent à Rabat "Freedom Now" ou "Comité pour la protection de la liberté de la presse et d’expression".
30 avril : le gouvernement décide d'un relèvement du salaire minimum dans la fonction publique à 3.000 dirhams (environ 270 euros), et d'une augmentation progressive de
10 % dans le secteur privé, à partir de juillet, après de longues négociations avec les syndicats. Le lendemain, plus de 10.000 personnes manifestent à Rabat et à Casablanca pour réclamer d'autres avancées sociales.
14 mai : six Marocains, accusés notamment « d'homosexualité », sont condamnés à des peines allant jusqu'à trois ans de prison.
24 juin : manifestation devant le Parlement contre le Premier ministre Abdelilah Benkirane qui a ouvertement regretté l'évolution de la société marocaine, fustigeant "le modèle européen" et louant le "rôle sacré" de la femme au foyer.
11 juillet : au moins 23 personnes meurent dans l'effondrement d'immeubles d'habitation à Casablanca.
8 octobre : inauguration du musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain (MMVI), "premier musée d'envergure construit par le Maroc depuis l'indépendance".
11 novembre : la Confédération africaine de football décide de retirer l'organisation de la CAN-2015 (17 janvier-8 février) au Maroc et de disqualifier sa sélection pour l'épreuve. Le royaume avait sollicité en vain un report de cet événement sportif en raison de
l'épidémie d'Ebola. L'événement aura lieu en Guinée Equatoriale.
2015
7 mars : le film "Fièvres", du réalisateur Hicham Ayouch, remporte au Burkina Faso l'Etalon d'or du Fespaco.
27 mars : le roi Mohammed VI inaugure à Rabat un institut de formation d'imams marocains et étrangers visant à promouvoir un islam "tolérant", un pilier de la stratégie du Maroc contre "l'extrémisme religieux", en pleine lutte contre le jihadisme.
12 mai : la démission de trois ministres ouvre la voie à un remaniement gouvernemental.
13 juillet : lancement par le gouvernement de la Fondation Mohammed VI des oulémas d’Afrique, dédiée à la formation des imams africains et à la promotion d’un islam tolérant sur le continent.
29 août : Eric Laurent et Catherine Graciet, deux journalistes français soupçonnés d'avoir fait chanter le roi Mohammed VI, sont mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont poursuivis pour « chantage » et « extorsion de fonds ». Leur interpellation remonte au 27, alors qu'ils sortaient d'un restaurant parisien avec un représentant du Maroc qui leur aurait remis une importante somme d'argent. Les principaux concernés, eux, parlent d'un coup monté.
4 septembre : le parti islamiste Justice et développement (PJD) remporte les élections régionales avec 25 % des sièges.
21 septembre : la SNCF est condamnée à payer près de 150 millions d'euros de dommages et intérêts à plusieurs centaines de Chibanis. Quelque 800 cheminots marocains ou d'origine marocaine avaient assigné la compagnie de chemins de fer française pour discrimination. Ils affirmaient avoir été lésés dans leurs carrières et leurs retraites.
25 décembre : deux morts et des dizaines de blessés à la frontière hispano-marocaine, dans la petite enclave de Ceuta, où plus de 300 migrants africains ont tenté de rejoindre l'Espagne, à la nage ou en escaladant la clôture frontalière.
2016
4 janvier : 200 migrants sub-sahariens tentent une nouvelle fois le franchissement de la frontière hispano-marocaine. Au moins trois d'entre eux ont trouvé la mort pendant l'opération, selon le bilan provisoire de l'ONG espagnole Caminando Fronteras.
12 janvier : manifestation de près de 2.000 personnes affiliées aux quatre principaux syndicats contre l'adoption de projets de lois sur une réforme des retraites.
25 février : le gouvernement annonce la rupture de tout contact avec l'Union européenne, conséquence d'un regain de tension entre Rabat et l'Europe datant du mois de décembre, après que la justice européenne avait annulé un accord de libre-échange conclu avec le Maroc. Cet accord incluait le Sahara occidental, cette ancienne colonie espagnole contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie.
6 mars : le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon conclut une visite dans le camp de réfugiés de Tindouf, en Algérie, et dans la partie du Sahara occidental géré par les indépendantistes du Polisario, avec l'objectif était de relancer les pourparlers pour trouver une issue à cette crise, qui dure depuis l'annexion de l'ancienne colonie espagnole par le Maroc, en 1975.
29 avril : le Conseil de sécurité de l'ONU renouvèle pour un an le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental. Mais contrairement aux autres années, il n’y a pas eu unanimité entre les membres du Conseil, divisés dans un contexte de crise ouverte entre le Maroc et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
18 mai : colère du gouvernement à cause d’un rapport américain sur les droits de l’homme qui rend compte de plusieurs cas d'emprisonnement abusifs et de torture en détention.
31 mai : décès de Mohamed Abdelaziz qui dirigeait le mouvement pour l’indépendance du Sahara occidental depuis 1976. Le Front Polisario décrète 40 jours de deuil, durant lesquels se tient également un congrès extraordinaire chargé d'élire un successeur à son chef historique.
9 juillet : Brahim Ghali, 66 ans, seul candidat à la succession de Mohamed Abdelaziz, est élu président du Front Polisario.
23 juillet : l'acquisition par des personnalités publiques de terrains de l'Etat à des prix dérisoires agite le Maroc : deux puissants conseillers du roi, le préfet de la région de Rabat, ainsi que deux ministres, sont notamment mis en cause. Ils auraient pu acquérir des biens à un peu plus de 10 % de leur prix normal.
27 juillet : le ministère de l'Intérieur annonce un vaste coup de filet antiterroriste. Près de 52 personnes arrêtées dans plusieurs villes du royaume sont placées en détention. Elles sont accusées d'avoir planifié des attentats au nom de l'organisation Etat islamique. Les perquisitions ont permis de découvrir un arsenal impressionnant.
1er septembre : selon une note de l'ONU, l'accord de cessez-le-feu au Sahara occidental, signé entre le Front Polisario et le Maroc, est violé par les deux parties. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, dit sa préoccupation après les derniers évènements à la frontière avec la Mauritanie.
23 septembre : le Maroc demande formellement à rejoindre l'Union africaine. Le royaume avait quitté l'organisation en 1984 pour protester contre l'admission à l'OUA du Sahara occidental. Le Maroc mène une diplomatie très active sur la scène continentale africaine mais aussi à l'international, pour la reconnaissance de sa souveraineté sur le territoire du Sahara occidental que contestent les indépendantistes du Front Polisario soutenus par l'Algérie.
7 octobre : les islamistes du PJD, à la tête du gouvernement depuis 2011, remportent les élections législatives pour une deuxième mandature de cinq ans. Le taux de participation s'élève à 43 %.
28 octobre : la mort tragique d'un vendeur de poisson, Mouhcine Fikri, broyé par une benne à ordures, à Al-Hoceima, dans le nord du Maroc, alors qu'il tentait apparemment de s'opposer à la saisie et à la destruction de sa marchandise par des agents de la ville, suscite une vague d'indignation au Maroc, où des milliers de personnes participent deux jours plus tard dans le calme à ses funérailles.
16 novembre : entrée en vigueur d'une vaste réforme de l’enseignement islamique.
21 décembre : les accords de libre-échange entre le Maroc et l'Union européenne restent valables, annonce le tribunal de l'Union européenne qui se prononçait en appel. L'année dernière, la Cour européenne de justice avait décidé d'annuler l'accord économique entre Rabat et Bruxelles au motif qu'il présentait des ambigüités sur son application dans le territoire contesté du Sahara occidental. La décision avait provoqué la colère de Rabat et mis dans l'embarras l'UE. Avec cette invalidation, le Maroc remporte également une victoire diplomatique face aux indépendantistes du Polisario.
2017
9 janvier : les autorités interdisent la commercialisation et la confection de la burqa dans tout le pays.
30 janvier : le Maroc fait son retour au sein de l'Union africaine, lors du 28e sommet de l'organisation en Ethiopie.
11 février: la crise politique s'éternise depuis les élections législatives du 7 octobre dernier marquées par une nouvelle victoire du Parti de la justice et du développement (PJD). N'ayant pas obtenu la majorité absolue pour former un gouvernement, la formation islamiste marocaine n'arrive toujours pas à sceller des alliances politiques. Lors du conseil national du PJD, son secrétaire général Abdelilah Benkirane s'en est pris à ceux qui dictent des conditions jugées inacceptables pour prendre part à l'exécutif. Face à ce blocage qui dure depuis 4 mois, le Premier ministre sortant s'est même dit prêt à abandonner les tractations pour former un gouvernement.
25 février : le gouvernement crée une police de l'environnement, qui va traquer la pollution atmosphérique, le déversement des eaux usées… Cette unité sera reconnaissable car elle circulera à bord de voitures vertes et noires.
7 mars : Abdellatif Merdas, un député de l'Union constitutionnelle (UC), est assassiné devant son domicile à Casablanca.
15 mars : le roi Mohammed VI remercie le Premier ministre sortant Abdelilah Benkirane qui n'a pas réussi à former un gouvernement et nomme à sa place son bras droit Saâdeddine El Othmani.
5 avril : après cinq mois de blocage politique, un nouveau gouvernement est nommé par le roi Mohammed VI. Le nouvel exécutif, mené par Saâdeddine El Othmani, a dû faire de lourdes concessions pour former ce cabinet composé de 39 ministres, dont 9 femmes. Malgré sa victoire aux dernières élections législatives, le Parti de la justice et du développement (PJD) n'obtient aucun poste stratégique.
Documentation RFI,
avril 2017
Said El Mansour Cherkaoui
November 14, 2014 ·
Le Nouveau Défi du Maroc: La Conciliation de la Croissance Économique, la Régionalisation et la Globalisation.
Le présent article représente le deuxième volet de notre analyse sur l’évolution économique du Maroc. J’essaye de mettre en relief la nécessité d’adopter des réformes économiques structurelles. Un précèdent article sur ce sujet fut publié ici dans la même rubrique et aborder la question de la régionalisation.
Dans le présent bref essai, le but reste d’ajouter et d’apporter des clarifications surtout à la lumière des récents discours et interventions des pouvoirs publics sur la question de la régionalisation.
Veuillez consulter mon article précèdent pour mieux situer l’évolution de mon analyse pour mieux situer la présente dans son propre contexte qui est celui de promouvoir et de stimuler la réflexion sur ce qui nous tient tous à cœur en tant que marocains et marocaines, c’est de voir notre pays consolider ses atouts en tant qu’une économie nationale libérée de la dépendance subcapitaliste.
Je suis conscient que des réalisations ont été accomplies mais le chemin reste long à parcourir afin que le Maroc devienne un pays émergeant jouissant d’une assise économique nationale.
Le Paradoxe de l’équilibre régional par le maintien d’une faiblesse structurelle :
Au Maroc, la politique économique demeure localisée si ce n’est figée entre deux pôles d’attraction, une mondialisation selon les termes et les conditions contractuelles issus de la juxtaposition du libéralisme et de la globalisation et la volonté récemment affichée des pouvoirs publics de redorer le blason de la régionalisation.
Ces deux axes se basent sur un dénominateur commun dont l'ultime et non-déclaré objectif pour chacune d’entre elles demeure effectivement la poursuite et la réalisation d’une croissance économique soutenue qui est d’origine et d'extraction extravertie.
Pour renverser cette trajectoire, le Maroc doit implémenter un processus correctif qui serait basée sur la participation et le renforcement des alliances au sein des collectivités régionales et des entités économiques participatives afin d’assurer une représentation cohésive de leur intérêts respectifs dans la planification du développement du Maroc. Cette approche consultative et participative devrait permettre au Maroc d’acquérir et de renouveler des capacités de négociation face aux tenants du marché international, permettant ainsi aux tenants de la décision économique au Maroc de répondre directement aux besoins nationaux en premier et de mettre en place des structures favorable au renforcement de l’efficacité du processus décisionnel de l'Etat Marocain et au renforcement des acquis démocratiques.
De ce fait, les politiques et programmes publics devraient être formulées et implémentées sur les pratiques participatives qui ne peuvent que servir d’orientation et de coordination de l’action collective facilitant une plus grande participation et le renforcement des alliances entre les collectivités et les acteurs. Cette forme de planification demeure un outil de représentation et d’ajustement des intérêts respectifs de tous les participants à la planification du développement économique en premier régional et par la suite national. La négociation entre les différents acteurs régionaux et nationaux devint une des déterminations de la définition et l’implémentation des actions nécessaires à la réussite d’une planification du développement.
Par rapport à tout cela, comment donc au Maroc, on peut instaurer une politique visant et nécessitant l’application d’une responsabilité d’équité sociale en matière d’allocation des ressources alors que l’on reste dans une situation d’attente du marché international pour stimuler la croissance économique nationale.
Les Questions sur l’Antagonisme des Choix Stratégiques pour le Développement Economique du Maroc:
Dans le Maroc actuel existe un paradoxal environnement ou les équilibres externes, y compris les comptes courants sont continuellement maintenus dans une position de faiblesse et de dépendance a l’égard des aléas de la conjoncture internationale, je me pose et je vous pose ces questions.
Comment le Gouvernement Marocain actuel issu des partis politiques, ayant un mandat limité dans le temps comme dans la représentation parlementaire, peut entreprendre une stratégie de la régionalisation et cela sans planification rationaliste et participative.
Face à ces handicaps structurels et stratégiques, comment donc peut-on promouvoir une politique économique de développement ou même de croissance qui cherche à susciter un développement à l’intérieur du pays basé sur une modernisation et une mise en valeur des pôles de développement régional?
En d’autres termes, comment la planification du développement économique du Maroc serait réalisable alors qu’en même temps, un authentique développement régional est seulement légitimé par la réussite d’une atténuation de l’extraversion qui résulte de l’intégration libérale de toute économie dans le marché international.
Une telle approche ne peut que transformer toute politique de régionalisation en vecteur et cluster favorisant une plus grande interdépendance économique régionale dans le cadre de la globalisation et cela à travers les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers
A vos claviers pour répondre si vous estimez que le Maroc mérite un meilleur sort et une autre alternative au niveau de la politique économique que celle poursuivie par les partis politiques siégeant au gouvernement.
Dr. Said El Mansour Cherkaoui
November 14, 2014 ·
Le Nouveau Défi du Maroc: La Conciliation de la Croissance Économique, la Régionalisation et la Globalisation.
Le présent article représente le deuxième volet de notre analyse sur l’évolution économique du Maroc. J’essaye de mettre en relief la nécessité d’adopter des réformes économiques structurelles. Un précèdent article sur ce sujet fut publié ici dans la même rubrique et aborder la question de la régionalisation.
Dans le présent bref essai, le but reste d’ajouter et d’apporter des clarifications surtout à la lumière des récents discours et interventions des pouvoirs publics sur la question de la régionalisation.
Veuillez consulter mon article précèdent pour mieux situer l’évolution de mon analyse pour mieux situer la présente dans son propre contexte qui est celui de promouvoir et de stimuler la réflexion sur ce qui nous tient tous à cœur en tant que marocains et marocaines, c’est de voir notre pays consolider ses atouts en tant qu’une économie nationale libérée de la dépendance subcapitaliste.
Je suis conscient que des réalisations ont été accomplies mais le chemin reste long à parcourir afin que le Maroc devienne un pays émergeant jouissant d’une assise économique nationale.
Le Paradoxe de l’équilibre régional par le maintien d’une faiblesse structurelle :
Au Maroc, la politique économique demeure localisée si ce n’est figée entre deux pôles d’attraction, une mondialisation selon les termes et les conditions contractuelles issus de la juxtaposition du libéralisme et de la globalisation et la volonté récemment affichée des pouvoirs publics de redorer le blason de la régionalisation.
Ces deux axes se basent sur un dénominateur commun dont l'ultime et non-déclaré objectif pour chacune d’entre elles demeure effectivement la poursuite et la réalisation d’une croissance économique soutenue qui est d’origine et d'extraction extravertie.
Pour renverser cette trajectoire, le Maroc doit implémenter un processus correctif qui serait basée sur la participation et le renforcement des alliances au sein des collectivités régionales et des entités économiques participatives afin d’assurer une représentation cohésive de leur intérêts respectifs dans la planification du développement du Maroc. Cette approche consultative et participative devrait permettre au Maroc d’acquérir et de renouveler des capacités de négociation face aux tenants du marché international, permettant ainsi aux tenants de la décision économique au Maroc de répondre directement aux besoins nationaux en premier et de mettre en place des structures favorable au renforcement de l’efficacité du processus décisionnel de l'Etat Marocain et au renforcement des acquis démocratiques.
De ce fait, les politiques et programmes publics devraient être formulées et implémentées sur les pratiques participatives qui ne peuvent que servir d’orientation et de coordination de l’action collective facilitant une plus grande participation et le renforcement des alliances entre les collectivités et les acteurs. Cette forme de planification demeure un outil de représentation et d’ajustement des intérêts respectifs de tous les participants à la planification du développement économique en premier régional et par la suite national. La négociation entre les différents acteurs régionaux et nationaux devint une des déterminations de la définition et l’implémentation des actions nécessaires à la réussite d’une planification du développement.
Par rapport à tout cela, comment donc au Maroc, on peut instaurer une politique visant et nécessitant l’application d’une responsabilité d’équité sociale en matière d’allocation des ressources alors que l’on reste dans une situation d’attente du marché international pour stimuler la croissance économique nationale.
Les Questions sur l’Antagonisme des Choix Stratégiques pour le Développement Economique du Maroc:
Dans le Maroc actuel existe un paradoxal environnement ou les équilibres externes, y compris les comptes courants sont continuellement maintenus dans une position de faiblesse et de dépendance a l’égard des aléas de la conjoncture internationale, je me pose et je vous pose ces questions.
Comment le Gouvernement Marocain actuel issu des partis politiques, ayant un mandat limité dans le temps comme dans la représentation parlementaire, peut entreprendre une stratégie de la régionalisation et cela sans planification rationaliste et participative.
Face à ces handicaps structurels et stratégiques, comment donc peut-on promouvoir une politique économique de développement ou même de croissance qui cherche à susciter un développement à l’intérieur du pays basé sur une modernisation et une mise en valeur des pôles de développement régional?
En d’autres termes, comment la planification du développement économique du Maroc serait réalisable alors qu’en même temps, un authentique développement régional est seulement légitimé par la réussite d’une atténuation de l’extraversion qui résulte de l’intégration libérale de toute économie dans le marché international.
Une telle approche ne peut que transformer toute politique de régionalisation en vecteur et cluster favorisant une plus grande interdépendance économique régionale dans le cadre de la globalisation et cela à travers les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers
A vos claviers pour répondre si vous estimez que le Maroc mérite un meilleur sort et une autre alternative au niveau de la politique économique que celle poursuivie par les partis politiques siégeant au gouvernement.
Dr. Said El Mansour Cherkaoui
INTRODUCTION:
Parmi les considérations stratégiques de tout programme politique demeure le développement de toute la nation marocaine sans aucune référence d'appartenance partisane ou idéologique. Dans cette optique, cet article en est une des expressions.
Qu’est-ce que le développement durable généralisé ?
M. Benkirane, qui tente depuis trois mois de former sa nouvelle majorité, avait annoncé vendredi qu’elle serait finalement constituée des quatre mêmes partis que sa coalition sortante, après leur avoir fait des propositions dans ce sens.
Dans un communiqué surprise publié dimanche soir, il a déclaré refuser de continuer de discuter avec deux de ces formations, le Rassemblement national des indépendants (RNI) et le Mouvement populaire (MP).
«Etant donné que toute question attend une réponse, qu’Aziz Akhannouch [président du RNI] devait me donner une réponse sous quarante-huit heures (…), et que celui-ci a préféré le faire via un plan de communication établi avec d’autres partis auxquels je n’ai posé aucune question, j’en conclus qu’il n’est pas en mesure de me répondre et qu’il n’y a pas lieu de poursuivre les négociations avec lui », a déclaré M. Benkirane dans son bref communiqué, ajoutant qu’il en était « de même avec Mohand Laenser du Mouvement populaire ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/09/nouveau-blocage-pour-la-formation-du-gouvernement-marocain_5059797_3212.html#G3u54UyQRlPhY1W2.99
Parmi les considérations stratégiques de tout programme politique demeure le développement de toute la nation marocaine sans aucune référence d'appartenance partisane ou idéologique. Dans cette optique, cet article en est une des expressions.
Qu’est-ce que le développement durable généralisé ?
M. Benkirane, qui tente depuis trois mois de former sa nouvelle majorité, avait annoncé vendredi qu’elle serait finalement constituée des quatre mêmes partis que sa coalition sortante, après leur avoir fait des propositions dans ce sens.
Dans un communiqué surprise publié dimanche soir, il a déclaré refuser de continuer de discuter avec deux de ces formations, le Rassemblement national des indépendants (RNI) et le Mouvement populaire (MP).
«Etant donné que toute question attend une réponse, qu’Aziz Akhannouch [président du RNI] devait me donner une réponse sous quarante-huit heures (…), et que celui-ci a préféré le faire via un plan de communication établi avec d’autres partis auxquels je n’ai posé aucune question, j’en conclus qu’il n’est pas en mesure de me répondre et qu’il n’y a pas lieu de poursuivre les négociations avec lui », a déclaré M. Benkirane dans son bref communiqué, ajoutant qu’il en était « de même avec Mohand Laenser du Mouvement populaire ».
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/09/nouveau-blocage-pour-la-formation-du-gouvernement-marocain_5059797_3212.html#G3u54UyQRlPhY1W2.99
Subcapitalisme et Développement Libéral Fragilisé au Maroc Marginalisation Sociale, Instabilité et Incohérence des Partis Politiques
- Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.
- Publié on 27 Mars 2017 - mise a jour 21 Avril 2017
Exode Judaïque, Exil Intellectuel et Exportation Manouvrière:
Un article qui n'arrive pas a prendre des rides même si les temps ont changé alors que notre culture locale et régionale a subi des alternances "modernistes" et non modernisatrices. Ces coups-bas furent synchronisés en premier a travers la nouvelle intégration de l’entité marocaine citadine et cela a travers les rouages de la négociation avec la Métropole de France. En second, l'autre élément concomitant et pourvoyeur s’était réalisé par les manifestations locales et par les effets de démonstration culturelles provenant de la consommation élitiste des sphères sociales éduquées a la Française et cherchant au delà du mouvement d’indépendance politique a maintenir une jonction économique et consommatrice directe avec la France. A travers de telles connexions, une substitution de l'appropriation des outils de production légués par les colons fut entreprise au profit des nouvelles classes issues ou pivotant dans la mouvance du parti de l'Istiqlal.
Le besoin d'instaurer une nouvelle forme d'alliance fut ainsi véhiculer par les nouveaux besoins de gestion, de reproduction et d'administration des secteurs industriels, bureaucratiques, sécuritaires et éducationnels. Le savoir-faire Français demeurait la référence centrale pour la garantie et la préservation des nouveaux acquis et des privilèges correspondants par cette nouvelle classe urbaine, entreprenante et gestionnaire tant dans les rouages de l'Etat que dans les mécanismes de la reproduction des bases de la mise en valeur des investissements. En fait une symbiose devenait nécessaire et fut donc implémenter dans l'occupation et l’héritage des centres de décisions tant au niveau de l'appareil de l'Etat que celui productif au niveau agricole qu'industriel.
Il en résulta une dualité culturellement antagoniste et des fois même conflictuelle a travers notamment une importation des valeurs mercantiles et consommatrices doublée d'une utilisation des experts étrangers et la formation d'une élite professorale française instillée dans le tissu éducatif marocain a travers la coopération technique avec la France qui en échange facilita paradoxalement une exportation des intellectuels et de la main d'oeuvre marocaine vers les pays d'Europe occidentale.
La correspondance involontaire entre cet élans intellectuel cherchant un ressourcement occidental et l'impact du dépeuplement de ressources humaines régional du a l'exode rurale vers les métropoles occidentales imposèrent toutes les deux d'une façon propre et distancié un profond, un involontaire mais simultané et différencié impact dans l'origine et l’évolution sociale et économique de chacune de ces nouvelles composantes sociales marocaines.
L'un des premiers résultats palpables de cette dualité extrapolée fut en premier la réduction et en second la fusion si ce n'est l’altération profonde des bases et des liens indépendance de nos traditions familiales, tribales et même individuelle surtout en ce qui concerne la cohésion des valeurs traditionnelles qui avaient imprégnées de particularités populaires les croyances religieuses dans les régions du Maroc Profond.
Par cette graduelle "émancipation" a l’égard des références et des symboles de la culture populaire, les fonctions citadines et leur façon de vivre devinrent vulnérables aux répercussions externes résultantes des nouvelles formes d’intégration du Maroc dans le Marché du Travail International.
A cette jonction et ce clash culturel, le Maroc subit un tournant historique dans l’évolution de ses propres mécanismes de production et devint plus sensibles aux effets et aux contre-coups de la concurrence internationale entre les nations cherchant a s'asseoir et a récupérer certaines pertes dues aux conséquences de la Seconde Guerre Mondiale, les incertitudes de la reconstruction en Europe face a l’édification du bloc des pays de l'Est, les effets des conflits régionaux alimentés par la Guerre Froide, les continuelles modifications du système monétaire international et ses effets sur la décolonisation politique.
En cela, les rapports inter-confessionnels ont suivi la même trajectoire d'extrapolation et d’extériorisation pour épouser et intégrer des dimensions nouvelles d'ordre idéologiques, politiques et institutionnelles qui régissent les interactions et les différentiations entre les entités étatiques régionales et lointaines mais deviennent des données propres a la définition et a l'expression des relations internationales entre les peuples et leurs Etats respectifs a travers l’édification d'une proximité et une identification purement d'ordre idéologique.
Face a l’émergence de ces nouvelles exigences pour le contrôle des régions et des zones d'influence, y compris la mise en place de stratégies d'intervention même secrète mais légitimées en tant qu'une sauvegarde de l’intérêt National, le Maroc fut amené a contribuer par sa propre population en Europe comme tout ailleurs dans la récupération des vestiges des anciens formes de domination culturelle par l'Occident et dans la consolidation des bases nouvelles de la production internationale et ses fondements basés sur la multinationalisation et l'internationalisation de la division du travail en fonction des cultures régionales encore résistantes ou authentiques si ce n'est originelle.
C'est dans cette voie que le Maroc perdant une partie de sa population (Judaïque, Intellectuelle et Manouvrière) fut emmené a épouser un statut d'Economie Subcapitaliste; pour mieux cerner ce concept de Subcapitalisme que j'ai crée, voir ma thèse de doctorat en University of Paris III: Sorbonne Nouvelle intitulée "Economie politique du subcapitalisme en amérique latine (1830-1930) : Argentine, Brésil, Chili, Pérou"
Dans cette même optique, le Maroc s’était ainsi engagé dans la mise en place d'une planification le dotant en premier de bases pour l'insertion internationale suite aux recommandations des grands groupes financiers internationaux et par la suite dans l’érosion des ses propres fondations de take-off par le biais d'une politique de privatisation des secteurs clés. Ces deux vecteurs demeurent encore incontournables dans le façonnement de l'évolution économique et financière du Maroc, si ce n'est dans le renouvellement et la consolidation des bases de négociation et d'insertion dans la Nouvelle Division Internationale Technologique et Logistique.
Par cette voie, même le secteur informel devint une source de productivité et d'emploi pour les masses populaires égarées dans cette confusion culturelle du Maroc alternant "le Modernisme Occidentalise," la Religiosité Divine, et les Traditions Populaires" sauvegardées pour des besoins touristiques, de consommation et d'orientation privées dont les vrais bénéficiaires demeurent les investisseurs étrangers dans les circuits et les services adjacent et en aval et en amont de l'industrie du tourisme.
A travers ces rouages de manipulation et de dépendance extraverties, le Maroc ayant perdit une part de sa propre population (Judaïques, Intellectuelle et Manouvrière) devint ainsi une économie sujette aux altérations et aux influences extérieures sans pour autant posséder une alternative de décision sur les réelles orientations nécessaires a un développement national utilisant les ressources nationales a tous les niveaux de ses propres besoins nationaux.
PROFIL DE NOTRE MAROC LIBÉRAL SUBCAPITALISTE:
- Près d’un tiers de la population toujours analphabète
- Le pouvoir d'achat a baissé pour 80% des Marocains - le 26 - 03 - 2013
- Au deuxième trimestre 2017, le taux de chômage a atteint 10,7%.
- Par milieu de résidence, le taux de chômage est ainsi passé de 15% à 15,7% en milieu urbain et de 4,2% à 4,1% en milieu rural.
Le taux de chômage le plus élevé est enregistré parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (25,5%) et les adultes âgés de 25 à 34 ans (16,6%).
- 15% de la population, soit près de 5 millions de personnes, vit en situation de pauvreté.
- 25% la population, soit près de 8 millions de personnes, vit au seuil ou en dessous du seuil de pauvreté.
- 50% de la population vivant au-dessus du seuil de pauvreté sont considérés comme "économiquement vulnérables" aux maladies et invalidités, aux intempéries, ou à la perte d’un emploi.
- 40% de la population marocaine, soit 13 millions de personnes, font face soit à des difficultés pour maintenir un mode de vie modeste ou tout simplement pour survivre au jour le jour.
- 2,5 millions d’enfants, principalement des filles rurales, ne vont pas à l’école.
- 49 % des jeunes Marocains ne sont ni à l’école ni au travail.
- 83% des femmes en milieu rural sont toujours analphabètes.
Avec tout cela, on est au Top des Problèmes sociaux surement.
Quelques Sources :
Rapport de la Banque Mondiale intitulé: Se soustraire a la Pauvreté au Maroc.
http://www.maghress.com/fr/lakomefr/1558
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a rendu public le 17 mai 2014 les résultats de ses études sur la pauvreté, la vulnérabilité et l'inégalité.
Said El Mansour Cherkaoui 20 .6. 17
- Près d’un tiers de la population toujours analphabète
- Le pouvoir d'achat a baissé pour 80% des Marocains - le 26 - 03 - 2013
- Au deuxième trimestre 2017, le taux de chômage a atteint 10,7%.
- Par milieu de résidence, le taux de chômage est ainsi passé de 15% à 15,7% en milieu urbain et de 4,2% à 4,1% en milieu rural.
Le taux de chômage le plus élevé est enregistré parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (25,5%) et les adultes âgés de 25 à 34 ans (16,6%).
- 15% de la population, soit près de 5 millions de personnes, vit en situation de pauvreté.
- 25% la population, soit près de 8 millions de personnes, vit au seuil ou en dessous du seuil de pauvreté.
- 50% de la population vivant au-dessus du seuil de pauvreté sont considérés comme "économiquement vulnérables" aux maladies et invalidités, aux intempéries, ou à la perte d’un emploi.
- 40% de la population marocaine, soit 13 millions de personnes, font face soit à des difficultés pour maintenir un mode de vie modeste ou tout simplement pour survivre au jour le jour.
- 2,5 millions d’enfants, principalement des filles rurales, ne vont pas à l’école.
- 49 % des jeunes Marocains ne sont ni à l’école ni au travail.
- 83% des femmes en milieu rural sont toujours analphabètes.
Avec tout cela, on est au Top des Problèmes sociaux surement.
Quelques Sources :
Rapport de la Banque Mondiale intitulé: Se soustraire a la Pauvreté au Maroc.
http://www.maghress.com/fr/lakomefr/1558
Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a rendu public le 17 mai 2014 les résultats de ses études sur la pauvreté, la vulnérabilité et l'inégalité.
Said El Mansour Cherkaoui 20 .6. 17
La Table a 3 Pieds et les Structures Fondamentales de la Corruption au Maroc
Le premier volet-Pied:
Juste pour commencer, rendez les terres a leurs légitimes propriétaires, les tribus marocaines, toutes ces terres qui furent distribuées aux colons et par la suite accaparées par ceux qui ont pris l'Etat d'assaut au lendemain du départ des colons, en fait c'est les mêmes qui ont manipule les masses pour faire peur a tout le monde en premier les colons et les européens et les judaïques pour les faire partir de prendre leurs places avant que les propriétaires légitimes puissent se rendre compte du subterfuge.
C'est le silence de l'Etat sur cet état de fait qui a renforce les bases de la corruption qui etait une pratique acceptée par la Résidence Générale de Rogues et de Guillaume et d'autres puisque c'est avec la corruption que le colonisateur achetait le silence et la loyauté des collaborateurs.
Le deuxième volet-Pied:
Les entreprises héritées du colonialisme, ce fut aussi un moyen de corrompre toute une nouvelle classe d'entrepreneurs en herbes et d'alliances avec ces chasseurs de primes qui ont sévi dans les campagnes marocaines.
Le troisième volet-Pied:
La privatisation des entreprises nationales qui a donne l'avantage aux descendants directs de ces deux sphères d'influence d’obédience oligarchique et commerciale de la Kissariates. Cette privatisation a permit aussi la conciliation entre les franges Amazigh entrepreneuriales et les Élites de naissance et d’héritage du capital primitif accumule dans la kissariya et dans l'accaparement des vestiges et de l’héritage colonial a travers la cooptation des partis politiques conservateur et de droite et a leur tête, en le parti de l'Istiqlal qui faisait rêver les marocains de la lune alors qu'il cultivait ses enfants a l’étranger et monopoliser les sources du revenu national.
Voila la table a 3 pieds sur lequel se déroule et s'arrange la corruption au Maroc, des fois sur la table et souvent sous la table a l’écart des appétits de certains et des regards d'autres.
Vous nettoyez cette table, vous remettez les pendules a l'heure de l’équité nationale et l’égalité devant la loi et le retour des biens a leurs légitimes propriétaires, y compris les agréments de transport de mon Pere qu'ils avaient acquis a force de la sueur de son front et qui lui furent retirés vu son travail et ses dons dans le mouvements national de l’indépendance, l'authentique mouvement qui ne faisait pas office avec ceux qui se réclamaient de Allal Fassi. En fait, ces énergumènes profitèrent de la générosité de mon Pere tout en se présentant comme les réels résistants alors que tout ce qu'ils faisaient c’étaient d'organiser des Zerdas et de mettre dans leurs poches l’impôt pour l’indépendance et autres ressources de toute nature.
Enlever cette table et nettoyer le sol sur lequel elle repose et toutes les structures de la corruption tombera une après l'autre comme un château de carte et comme un domino et même un château de sable balaye de la surface par ses propres constructeurs et par les vagues de la jeunesse montantes.
Voila ou l'Etat doit cibler ses stratégies de nettoyage et d'assainissement et ne pas juste édifier des codes et des édits et même des lois qui restent étalés sur cette même table a 3 pieds puisque ceux et celles assise autour de cette table apportent avec eux leurs beaux-frères et belles-sœurs et leurs allies qui sont des Avocats de la Haute Cour de la Trahison Populaire et donc peuvent jouer sur cette table a 3 pied comme si c’était une table du casino, le proprio est un de leurs donc tout le linge sale se lave en famille.
Ces complices joueurs et arnaqueurs lorsqu'ils et lorsqu'elles veulent prétendre nettoyer leurs saletés, ils et elles prennent le soin de jeter l'eau sale avec le bébé avec qui est le peuple marocain.
Excusez mon langage, mais c'est déprimant d'aimer un pays et de le voir tomber en morceau devant nous yeux alors que l'on a tout ce qu'il faut pour en faire un pays juste et responsable de ses propres citoyens et citoyennes.
Le premier volet-Pied:
Juste pour commencer, rendez les terres a leurs légitimes propriétaires, les tribus marocaines, toutes ces terres qui furent distribuées aux colons et par la suite accaparées par ceux qui ont pris l'Etat d'assaut au lendemain du départ des colons, en fait c'est les mêmes qui ont manipule les masses pour faire peur a tout le monde en premier les colons et les européens et les judaïques pour les faire partir de prendre leurs places avant que les propriétaires légitimes puissent se rendre compte du subterfuge.
C'est le silence de l'Etat sur cet état de fait qui a renforce les bases de la corruption qui etait une pratique acceptée par la Résidence Générale de Rogues et de Guillaume et d'autres puisque c'est avec la corruption que le colonisateur achetait le silence et la loyauté des collaborateurs.
Le deuxième volet-Pied:
Les entreprises héritées du colonialisme, ce fut aussi un moyen de corrompre toute une nouvelle classe d'entrepreneurs en herbes et d'alliances avec ces chasseurs de primes qui ont sévi dans les campagnes marocaines.
Le troisième volet-Pied:
La privatisation des entreprises nationales qui a donne l'avantage aux descendants directs de ces deux sphères d'influence d’obédience oligarchique et commerciale de la Kissariates. Cette privatisation a permit aussi la conciliation entre les franges Amazigh entrepreneuriales et les Élites de naissance et d’héritage du capital primitif accumule dans la kissariya et dans l'accaparement des vestiges et de l’héritage colonial a travers la cooptation des partis politiques conservateur et de droite et a leur tête, en le parti de l'Istiqlal qui faisait rêver les marocains de la lune alors qu'il cultivait ses enfants a l’étranger et monopoliser les sources du revenu national.
Voila la table a 3 pieds sur lequel se déroule et s'arrange la corruption au Maroc, des fois sur la table et souvent sous la table a l’écart des appétits de certains et des regards d'autres.
Vous nettoyez cette table, vous remettez les pendules a l'heure de l’équité nationale et l’égalité devant la loi et le retour des biens a leurs légitimes propriétaires, y compris les agréments de transport de mon Pere qu'ils avaient acquis a force de la sueur de son front et qui lui furent retirés vu son travail et ses dons dans le mouvements national de l’indépendance, l'authentique mouvement qui ne faisait pas office avec ceux qui se réclamaient de Allal Fassi. En fait, ces énergumènes profitèrent de la générosité de mon Pere tout en se présentant comme les réels résistants alors que tout ce qu'ils faisaient c’étaient d'organiser des Zerdas et de mettre dans leurs poches l’impôt pour l’indépendance et autres ressources de toute nature.
Enlever cette table et nettoyer le sol sur lequel elle repose et toutes les structures de la corruption tombera une après l'autre comme un château de carte et comme un domino et même un château de sable balaye de la surface par ses propres constructeurs et par les vagues de la jeunesse montantes.
Voila ou l'Etat doit cibler ses stratégies de nettoyage et d'assainissement et ne pas juste édifier des codes et des édits et même des lois qui restent étalés sur cette même table a 3 pieds puisque ceux et celles assise autour de cette table apportent avec eux leurs beaux-frères et belles-sœurs et leurs allies qui sont des Avocats de la Haute Cour de la Trahison Populaire et donc peuvent jouer sur cette table a 3 pied comme si c’était une table du casino, le proprio est un de leurs donc tout le linge sale se lave en famille.
Ces complices joueurs et arnaqueurs lorsqu'ils et lorsqu'elles veulent prétendre nettoyer leurs saletés, ils et elles prennent le soin de jeter l'eau sale avec le bébé avec qui est le peuple marocain.
Excusez mon langage, mais c'est déprimant d'aimer un pays et de le voir tomber en morceau devant nous yeux alors que l'on a tout ce qu'il faut pour en faire un pays juste et responsable de ses propres citoyens et citoyennes.
Développement Durable Généralisé du Maroc
Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D. - September 4, 2015
https://goo.gl/H60Wqn
Article sur le Rôle d'Apprenti Désœuvré Global et de Suiveur Éperdu dans les dédales des déviations et les dérapages incontrôlés du Marché International du Travail Technologique et Logistique qui aboutissent a engouffrer l’économie marocaine dans une impasse et dans la position d'accepter tous les aléas y compris les déchets des pays occidentaux.
Tour d’horizon des enjeux des 3 piliers du développement durable
Qu’elles soient économiques, sociales ou environnementales, les problématiques soulevées par le développement durable sont multiples. La première étape avant d’entreprendre une démarche de développement durable, consiste à bien en saisir tous les défis. Acquérir une vision à 360° des enjeux est essentiel pour identifier les meilleures pistes d’actions:
- Préserver l'environnement
- Favoriser la cohésion sociale
- Promouvoir une économie responsable
1er défi : Préserver l'environnement:
Les ressources naturelles ne sont pas infinies. La faune, la flore, l’eau, l’air et les sols, indispensables à notre survie, sont en voie de dégradation. Ce constat de rareté et de finitude des ressources naturelles se traduit par la nécessité de protéger ces grands équilibres écologiques pour préserver nos sociétés et la vie sur Terre.
Parmi les principaux enjeux environnementaux, les thématiques suivantes ont été identifiées :La cohésion sociale est la plus grande armée de tous les temps, sans la cohésion sociale et la solidarité populaire, les guerres sont perdues et les régimes sont remplacés. Nous voulons sauvegarder notre pays et notre dynastie, nous avons besoin d'une plus grande solidarité nationale et une plus solide cohésion sociale. Les exemples abondent dans le sens de mes explications ici et l'histoire est la pour le prouver y compris le mouvement de l’indépendance du Maroc.
- Économiser et préserver les ressources naturelles:
- Utiliser de façon optimale et efficace les ressources naturelles,
- Veiller à limiter le gaspillage (énergie, eau, matériaux, alimentation…),
- Privilégier l’utilisation de ressources renouvelables (animales, végétales, minières, énergétiques, etc.) et de matériaux recyclables
- Protéger la biodiversité, c'est-à-dire maintenir la variété des espèces animales et végétales pour préserver les écosystèmes:
- Épargner des espèces menacées ou en voie de disparition
- Intégrer les variétés anciennes ou rares
- Éviter les produits Organisme Génétiquement Modifiés, favoriser les produits issus de l'agriculture biologique, biodynamique et raisonnée
- Éviter les émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique:Optimiser les transports (personnes, prestations, biens matériels)
- Choisir des prestations locales (services et biens)
- Favoriser l'utilisation de produits et d'espèces végétales de saison
- Gérer et valoriser les déchets:
- Limiter la consommation aux quantités nécessaires
- Favoriser le tri, le recyclage et la valorisation des déchets
- Intégrer ces problématiques dans sa politique d'achat responsable: analyse du cycle de vie des produits, sélection de produits issus du recyclage…
- Réduire le Défi Permanent en Favorisant la cohésion sociale.
- Développer des relations avec des acteurs spécifiques (collectivités, associations, fournisseurs…), locaux ou internationaux, afin d'améliorer certaines particularités communes.
- Ex : les employés d'un hôtel donnent de leur temps de travail, pour donner des cours de soutien.
- Contribuer au bien-être:
- Développer le dialogue social, les remontées d'informations entre nos partenaires, nos fournisseurs, nos clients et nos salariés.
- Tenir compte des spécificités de chacun, en tant que employé et/ou client : accessibilité aux personnes à mobilité réduite, aménagement des horaires pour les jeunes mères/pères, établissement d'une politique de mobilité…
- Proposer des actions ayant un impact positif sur les personnes concernées : détente, cohésion, contact avec la nature, échanges facilités… Valoriser les territoires:Favoriser les produits et savoir-faire locaux
- Préserver, partager et diffuser le patrimoine local: culturel et naturel, incluant les traditions, langues, mœurs et arts sous toutes leurs formes
- 3ème défi : Promouvoir une économie responsable:Il s'agit de concilier la viabilité d'un projet, d'une organisation (performance économique) avec des principes éthiques, tels que la protection de l’environnement et la préservation du lien social. Selon ce système, le prix des biens et services doit refléter le coût environnemental et social de l'ensemble de leur cycle de vie, c'est-à-dire de l'extraction des ressources à la valorisation, en tenant compte de la fabrication, de la distribution et de l'utilisation.
- Les enjeux d'une économie responsable sont nombreux, souvent liés à l'un des deux autres piliers du développement durable, l'environnement et le social, voir aux deux. Voici quelques pistes identifiées :
- Développer des pratiques commerciales innovantes et éthiques pour mieux répartir les bénéfices et les richesses. Ex : le commerce équitable, le microcrédit, le micro-don
- Répartir les richesses et les bénéfices de façon plus juste
- Intégrer le coût social et environnemental dans le prix des produits
- Chercher à développer le tissu économique local
- Consommation collaborative ou économie du partage, dont le principe repose sur la mutualisation des ressources (compétences, temps, argent, biens) à travers de nouvelles formes d’échanges entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching ...)
- Combien le Maroc dépense pour l’attractivité des capitaux étrangers et pour amadouer les entreprises multinationales et étrangères?
- Combien le Maroc paye comme dette extérieure et service de la dette extérieure pour s'armer et maintenir en état son arsenal?
- Combien le Maroc perd comme valeur monétaire chaque jour a travers les déficits des comptes courants et des balances commerciales et budgétaires?
- Combien le Maroc perd comme devises en essayant de changer le Dirham contre les monnaies fortes pour payer ses obligations et ses Remise de profit?
- Combien le Maroc perd comme devises en essayant de changer le Dirham contre les monnaies fortes pour payer ses obligations et ses remises de profit et rapatriement de profit et des capitaux étrangers sans versement d’impôt ni contrôle des changes?
- Combien le Maroc perd dans les transactions en mettant en aval et en amont des compagnies étrangères dans l'exploitation et dans la transformation et dans la distribution de ses propres richesses naturelles et du sous-sol?
- Imaginez si on pouvait gérer tout cela entre nous, par nous mémé et pour nous même, surtout avec les compétences des marocains et des marocaines et leur know-how et ingéniosité?
Imaginez un peu combien nous serons au mieux de nous même, et combien nous aurons les facultés, les moyens, les acquis technologiques et la créativité stratégique et l'accumulation des capitaux d'origine locale, régionale et nationale et ses profits sociaux pour notre nation marocaine.Beaucoup d’épargnes et de réduction des coûts et pertes juste dans ces domaines sans parler des autres secteurs qui nous coûtent les mains et les pieds vu l’entêtement de nos dirigeants politiques de vouloir être des suiveurs de ce libéralisme subcapitaliste abhorrant et cette globalisation sans issue.
- Imaginez si on pouvait réaliser cela, vous pensez que ce pseudo-groupe Made in Algeria aura la raison d'exister ou même de respirer?
Nous serons tous des Marocains vivant dans l’équité, la reconnaissance de nos droits de citoyens et citoyennes et surtout dans le processus de développement national authentique et bienfaisant pour tous les membres de notre société a travers une réelle répartition des fruits du labeur des marocains et des marocaines qui auront le droit d’élire domicile ou ils et ou elles veulent et comment ils veulent et elles veulent vivre comme condition d'existence et de partage des avantages sociaux reconnus et distribuées par un Etat fort, central et démocratique ainsi que respecte et renforce par une cohésion sociale solide.
Je suis sur que si le Maroc devient un pays équitable au niveau de l’égalité des chances et de la distribution de sa propre richesse nationale, ce que vous appelez les ennemis a nos frontières n'auront aucune raison d'exister.
- Si le Maroc devient un pays équitable au niveau de l’égalité des chances et de la distribution de sa propre richesse nationale, ce que vous appelez les ennemis a nos frontières n'auront aucune raison d'exister.
- Voir dans le lien suivant, une partie de mes propositions situées dans cette même ligne de pensée concernant ce que le Maroc devrait suivre et adopter comme stratégie de développement durable généralisé et socialement viable comme solution stratégique:
Article: Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.: September 4, 2015, Développement Durable Généralisé du Maroc:-
https://goo.gl/H60Wqn
Le sort du peuple marocain ne dépends pas d'un seul parti, il dépends en premier de la volonté politique nationale de tous les partis d’œuvrer pour et dans son émancipation réelle et son développement authentique au niveau social et économique et en premier sur le plan régional, non celui actuellement mis en place qui entre autres avait gommé Doukkalaise Doukkalais Made in Doukkala - Maroc de la carte administrative.
Le sort du peuple marocain ne s'identifie pas seulement dans le fait de changer des slogans et de modifier des titres et cela sans renforcer l'orientation stratégique et sans réaliser aucun progrès palpable pouvant démontrer effectivement la mise en place des fondements et des structures allant dans le sens d’avancées et de performances socio-économiques bénéfiques et de portée nationale.
Les Partis Socialistes Européens - الاحزاب الاشتراكية الاوربية - ils sont actuellement engloutis dans un désarroi idéologique et dans une crise d’identité sans précédent et jamais vu depuis Jean Jaurès, et cela vu l'impact du culte de la personnalité allié aux antagonismes personnels, aux conflits de personnes, aux scandales financiers et aux corruptions ayant entachés leur devenir comme leurs opérations auprès de leurs propres supporteurs et base sociale électorale.
Donc sur le plan Européen, il ne faut pas s'attendre a des merveilles surtout que la menace de l’Extrême Droite ne fait que renforcer la tendance de ces "partis socialistes" de favoriser les compromis plus populistes et nationalistes que socialistes et internationalistes.
Dans un espace démocratique, le développement durable généralisé consiste à améliorer la qualité de vie en protégeant la santé des citoyens, la préservation de l’environnement et cela a travers la poursuite et la consolidation de l’efficacité dans l’utilisation des ressources humaines, naturelles, économiques et financière afin d’établir des bases solides pour la croissance de la compétitivité économique au delà des considérations et des échéances électorales.
Dans le cadre de cette analyse, le développement durable généralisé n'est pas identifié ou amalgamé avec les définitions et les usages entrepris par ceux et celles "[qui emploient] aujourd'hui, l'expression Développement Durable [..] de manière courante : colloques, rapports et autres articles, discours... Chaque grande entreprise se doit de posséder son responsable Développement Durable. Les programmes scolaires français de géographie l'utilisent comme une notion fondamentale. Et les grandes entreprises font toutes du développement durable même celles qui exploitent les ressources de la planète et qui se contentent de quelques actions médiatiques "vertes" pour soigner leur image !"
Pour cette raison, ma stratégie de développement durable généralisé est composée et motivée par l’intégration de priorités environnementales, économiques et sociales dans les politiques et les programmes de portée tant régionale que nationale a travers a la fois l'expansion et l'intégration des capacités et des ressources locales et régionales pour en faire un benefice cohésif d'ordre national. Une telle cohésion stratégique nécessite une action concertée et complémentaire de la part des citoyens, de l’industrie et des autorités publiques et cela a tous les niveaux de la décision locale, régionale et nationale.
En somme, le développement durable généralisé, c’est trouver des moyens pour s’acquitter du mandat d’élu de manière à ce que les résultats désirés soient des actions et des acquis pour une longue durée qui sont généralisés dans l'exploitation comme dans l'extraction de nouvelles formes d'expansion et de réinvention des méthodes et des aspects comme des effets du développement durable. C'est effectivement dans cette reproduction continuelle des conditions du développement a travers une croissance des secteurs productifs considérés que le Développement Durable Généralisé est appelé et se distingue de toute autre stratégie développementale ou developpementaliste par son caractère Durable et surtout généralisé.
En effet, la durabilité alliée a la généralisation de ce genre de développement est une reconnaissance de l'importance des décisions d'aujourd’hui pour les générations présentes comme pour celles de demain. 1En termes plus laborieux, on sème aujourd'hui non pas seulement pour récolter sa propre semence mais pour préparer le transfert et le savoir-faire ainsi que le produit de la récolte pour ceux qui viendront prendre la relève lors des lendemains successifs du jour du commencement de ces récoltes.
La Création Régionale d'Emploi Légitime le Développement National
Au Maroc, le développement régional est le conducteur de la stratégie politique d'avant-garde orientée vers l’épanouissement des Provinces du Sud et des regions oubliées ou celles qui ne furent pas incorporées dans la carte coloniale du Maroc utile.
Néanmoins, le développement durable généralisé au niveau national avec des bases régionales comme poles de croissance demeure le défi structurel, infrastructurel et institutionnel pour le Maroc pour passer a une étape et a une vitesse supérieure dans sa poursuite d'une amélioration de la condition de vie des citoyens. Le Maroc doit consolider ses bases régionales en tant qu’économie nationale gérée par des moteurs régionaux de croissance d'une stature complémentaire dans leur constitutions et ouvert vers l’innovation dans la création d’emploi. Cette donnée est la seule mesure du succès de toute stratégie entrepreneuriale.L’amélioration des conditions de travail correspondante et la reconnaissance des droits du travail sont également des facteurs structurels et constitutifs.
Une politique tournée vers la gestion du travail est a préconiser a travers non seulement l'encouragement des investissements dans l'amélioration des conditions de production mais aussi dans la modernisation technologique de l'appareil productif sur le plan de l'innovation et l'introduction de nouvelles techniques de production et de méthodes de gestion correspondante, y compris la formation et l’éducation des travailleurs. Cette harmonisation moderniste de l'outil de travail avec la reconnaissance des droits des travailleurs stimule l'acquisition d'un nouveau savoir, l'offre et l'application de nouvelles formations techniques et l'introduction de nouvelles formes de production. De même, la diversification des secteurs industriels tant sur le plan géographique que sectoriel renforce la continuité opérationnelle a travers l'innovation et l'attraction de productions innovatrices. Ces percées pourraient de leur côté faciliter le transfert de nouvelles dimensions technologiques et le savoir-faire correspondant.
Dans cette voie, le tissu industriel du Maroc pourrait devenir le moteur de la croissance économique nationale et l'exemple d'un réel take-off pour le reste de l'Afrique Subsaharienne concernant l'industrialisation d'ordre technologique de pointe. Cette modernisation continuelle des formes opérationnelles et des unités productives doit favoriser la formation d'une main-d’œuvre hautement qualifiée et d'un personnel créatif. Dans un tel environnement, le savoir technologique et l'éducation de la force de travail imposent si ce n'est encouragent l'adaptation de curriculum et de programmes d’études et une formation technique de pointe.L’insertion des métiers technologiques doit se dérouler en tant qu’élément principal dans la détermination régionale concernant les choix stratégiques des créneaux opérationnels et porteurs. Leur sélection respective a la fois dissociée dans la détermination structurelle et complémentaire pour les objectifs stratégiques, est basée sur leur propre réponse active et potentielle, leur niveau de flexibilité et de rapidité de réalignement sur la dualité existante entre la demande régionale et nationale et celle d'ordre concurrentielle provenant du marché international.
Le Maroc doit cesser de se faire valoir auprès des investisseurs étrangers comme étant un réservoir abondant de main-d'oeuvre a bon marché et aussi comme un environnement législatif ou les coûts salariaux sont moindres et très bas. Une telle stigmatisation est un aveu involontaire sur la fragilité des droits des travailleurs et un désaveu des progrès démocratiques réalisés au Maroc. Les ressources humaines peuvent être présentées non pas seulement en tant qu'une main-d'oeuvre laborieuse mais aussi en tant que force de travail hautement qualifiée, éduquée, adaptative et ingénieuse.
Dans le cadre de cette analyse, le développement durable généralisé n'est pas identifié ou amalgamé avec les définitions et les usages entrepris par ceux et celles "[qui emploient] aujourd'hui, l'expression Développement Durable [..] de manière courante : colloques, rapports et autres articles, discours... Chaque grande entreprise se doit de posséder son responsable Développement Durable. Les programmes scolaires français de géographie l'utilisent comme une notion fondamentale. Et les grandes entreprises font toutes du développement durable même celles qui exploitent les ressources de la planète et qui se contentent de quelques actions médiatiques "vertes" pour soigner leur image !"
Pour cette raison, ma stratégie de développement durable généralisé est composée et motivée par l’intégration de priorités environnementales, économiques et sociales dans les politiques et les programmes de portée tant régionale que nationale a travers a la fois l'expansion et l'intégration des capacités et des ressources locales et régionales pour en faire un benefice cohésif d'ordre national. Une telle cohésion stratégique nécessite une action concertée et complémentaire de la part des citoyens, de l’industrie et des autorités publiques et cela a tous les niveaux de la décision locale, régionale et nationale.
En somme, le développement durable généralisé, c’est trouver des moyens pour s’acquitter du mandat d’élu de manière à ce que les résultats désirés soient des actions et des acquis pour une longue durée qui sont généralisés dans l'exploitation comme dans l'extraction de nouvelles formes d'expansion et de réinvention des méthodes et des aspects comme des effets du développement durable. C'est effectivement dans cette reproduction continuelle des conditions du développement a travers une croissance des secteurs productifs considérés que le Développement Durable Généralisé est appelé et se distingue de toute autre stratégie développementale ou developpementaliste par son caractère Durable et surtout généralisé.
En effet, la durabilité alliée a la généralisation de ce genre de développement est une reconnaissance de l'importance des décisions d'aujourd’hui pour les générations présentes comme pour celles de demain. 1En termes plus laborieux, on sème aujourd'hui non pas seulement pour récolter sa propre semence mais pour préparer le transfert et le savoir-faire ainsi que le produit de la récolte pour ceux qui viendront prendre la relève lors des lendemains successifs du jour du commencement de ces récoltes.
La Création Régionale d'Emploi Légitime le Développement National
Au Maroc, le développement régional est le conducteur de la stratégie politique d'avant-garde orientée vers l’épanouissement des Provinces du Sud et des regions oubliées ou celles qui ne furent pas incorporées dans la carte coloniale du Maroc utile.
Néanmoins, le développement durable généralisé au niveau national avec des bases régionales comme poles de croissance demeure le défi structurel, infrastructurel et institutionnel pour le Maroc pour passer a une étape et a une vitesse supérieure dans sa poursuite d'une amélioration de la condition de vie des citoyens. Le Maroc doit consolider ses bases régionales en tant qu’économie nationale gérée par des moteurs régionaux de croissance d'une stature complémentaire dans leur constitutions et ouvert vers l’innovation dans la création d’emploi. Cette donnée est la seule mesure du succès de toute stratégie entrepreneuriale.L’amélioration des conditions de travail correspondante et la reconnaissance des droits du travail sont également des facteurs structurels et constitutifs.
Une politique tournée vers la gestion du travail est a préconiser a travers non seulement l'encouragement des investissements dans l'amélioration des conditions de production mais aussi dans la modernisation technologique de l'appareil productif sur le plan de l'innovation et l'introduction de nouvelles techniques de production et de méthodes de gestion correspondante, y compris la formation et l’éducation des travailleurs. Cette harmonisation moderniste de l'outil de travail avec la reconnaissance des droits des travailleurs stimule l'acquisition d'un nouveau savoir, l'offre et l'application de nouvelles formations techniques et l'introduction de nouvelles formes de production. De même, la diversification des secteurs industriels tant sur le plan géographique que sectoriel renforce la continuité opérationnelle a travers l'innovation et l'attraction de productions innovatrices. Ces percées pourraient de leur côté faciliter le transfert de nouvelles dimensions technologiques et le savoir-faire correspondant.
Dans cette voie, le tissu industriel du Maroc pourrait devenir le moteur de la croissance économique nationale et l'exemple d'un réel take-off pour le reste de l'Afrique Subsaharienne concernant l'industrialisation d'ordre technologique de pointe. Cette modernisation continuelle des formes opérationnelles et des unités productives doit favoriser la formation d'une main-d’œuvre hautement qualifiée et d'un personnel créatif. Dans un tel environnement, le savoir technologique et l'éducation de la force de travail imposent si ce n'est encouragent l'adaptation de curriculum et de programmes d’études et une formation technique de pointe.L’insertion des métiers technologiques doit se dérouler en tant qu’élément principal dans la détermination régionale concernant les choix stratégiques des créneaux opérationnels et porteurs. Leur sélection respective a la fois dissociée dans la détermination structurelle et complémentaire pour les objectifs stratégiques, est basée sur leur propre réponse active et potentielle, leur niveau de flexibilité et de rapidité de réalignement sur la dualité existante entre la demande régionale et nationale et celle d'ordre concurrentielle provenant du marché international.
Le Maroc doit cesser de se faire valoir auprès des investisseurs étrangers comme étant un réservoir abondant de main-d'oeuvre a bon marché et aussi comme un environnement législatif ou les coûts salariaux sont moindres et très bas. Une telle stigmatisation est un aveu involontaire sur la fragilité des droits des travailleurs et un désaveu des progrès démocratiques réalisés au Maroc. Les ressources humaines peuvent être présentées non pas seulement en tant qu'une main-d'oeuvre laborieuse mais aussi en tant que force de travail hautement qualifiée, éduquée, adaptative et ingénieuse.
L'Infrastructure et le Développement Durable Généralisé:
L’infrastructure doit être une partie intégrante modulée sur les besoins mêmes de complémentarité et de diversification régionale tout en servant l’intégration territoriale, économique et financière. En somme, la réelle infrastructure est celle qui construit les bases sociales d’amélioration des conditions de vie des plus démunies et des couches les plus défavorisées tout en brisant le carcan d'isolement des régions les plus reculées et dépourvues. Cette concentration sur les besoins réels de telles couches sociales procure le stimulant social de base et adéquat pour la propagation du développement sociétal dans toutes ses manifestations économiques et financières ainsi qu’éducationnelles.
On ne peut construire une infrastructure dans un espace démuni de support social et n’ayant pas une valeur économique et financière qui pourrait contribuer a son propre maintien et a son amélioration. On ne peut non plus promouvoir un progrès économique en se basant sur la seule modification ou modernisation de l'infrastructure, mettant seulement en avant sa juste utilisation bénéfique et les avantages économiques et financiers fournis a des secteurs prédéterminés et dont la portée en définitive reste limitée dans l'espace social.D’autre part, l’infrastructure n’est qu’un maillon dans la mise en place d’une chaîne de liaisons réciproques doublée d'une courroie de transmission stimulatrice des autres pôles régionaux de croissance. Dans cette optique, l'infrastructure tend a faciliter la réalisation d’une complémentarité opérationnelle et productive tout en permettant la coordination de leurs inputs dans l’approvisionnement de l’économie nationale. Pour cela, les données de la logistique doivent être développés en parallèle a la modification et a la modernisation de l'infrastructure. Dans ce cas précis, la logistique devient le dénominateur commun et le cerveau dans la distribution et l'organisation des vecteurs de cette infrastructure.
C'est effectivement par un tel processus logistique d’intégration et d'identification des multiples aspects de l'infrastructure que la finalité de toutes les initiatives entrepreneuriales deviennent effectivement centrées sur la création des emplois. La croissance et le développement de l’emploi dans les régions intérieures, les régions perdues dans la cartographie utile, les enclaves portuaires et des façades maritimes dépendent tous ensemble et en premier de l’imbrication des élus et des pouvoirs publics locaux et régionaux avec les décisions gouvernementales à l’échelon national. Pour cela, toute inclusion des efforts régionaux et nationaux doivent se vêtir et cibler le renforcement d’un Patriotisme Économique et réduire l’impact des organismes internationaux et l’impact des investissement étrangers directs et indirects dans la direction des décisions et des affaires des pouvoirs publics.
Développement National, le Capital Étranger et l'Insertion dans le Marché International
Pour évaluer l’impact des capitaux étrangers dans le devenir d’un pays, la France nous sert ici d’exemple vu son importance historique dans l’appropriation des investissements réalisés au Maroc et vu qu’elle est en même temps un espace ouvert aux investisseurs étrangers. Cette ouverture de la France aux flux des capitaux étrangers s’était accrue a la suite de la reconstruction de l'Europe par le Plan Marshall et durant les premières hésitations de l’intégration du Marché Commun. Cette double évolution dépendante avait favorisé la création d’un «fossé technologique» entre les Etats Unis et l’Europe a travers la Multinationalisation et l'internationalisation de la production, la distribution et la conceptualisation des produits manufacturés et de consommation courante. Au lendemain de la mise en place du modèle d’industrialisation de masse promu par les états-Unis en Europe et au Japon au niveau de la productivité industrielle, les investissements étrangers directs d'origine des Etats-Unis imposèrent une nouvelle dimension a la division internationale du travail et a la localisation géographique des productions ayant plus de valeur ajoutée.
Jean-Jacques Servan-Schreiber en fit déjà son cheval de bataille dans son fameux ouvrage «Le Défi Américain», paru en 1967, et qui reste même aujourd’hui le plus gros succès de librairie pour un essai politique. Malgré ce cri d'alarme de JJSS, certains continuèrent de clamer haut que « La France a amplement bénéficié de ces atouts (entrepreneurial, niveau de productivité, haut niveau technologique) en attirant des investisseurs étrangers. Elle a pu ainsi compenser le manque d’investissement au sein de son propre marché. Cela explique pourquoi les étrangers détiennent presque 50% du capital des entreprises qui composent le CAC 40. Les investissements étrangers constituent donc un soutien important à l’économie française. » 2
En réalité, la France dans son élan mondialiste n’a fait qu’aggraver le niveau de sa dette publique, la dégradation de son équilibre commercial et l’accentuation de son taux de chômage. Par contre, en Chine et aux Etats-Unis, la stratégie poursuivie traduisit une volonté et une politique manifeste favorable a l’émergence de champions nationaux dans les secteurs d’avenir. Le gouvernement chinois, dans son but affirmé de créer des champions nationaux, susceptibles de concurrencer les multinationales étrangères, accorda des aides aux groupes leaders, notamment en prenant des mesures pour faciliter les prises de contrôle d’entreprises étrangères par les sociétés chinoises. Alors qu'au sein de l’Union Européenne, chaque pays favorisa la constitution de grands conglomérats financiers, associant activités bancaires et assurance pouvant a l’époque rivaliser avec ceux des Etats-Unis et du Japon.
Ces champions nationaux ont reçu, pour mission implicite de leur gouvernement respectif, de maintenir des centres de décision considérés comme stratégiques en matière financière sur le territoire national. Fondamentalement, la constitution de champions nationaux est en rupture avec la politique de concurrence de la Commission Européenne qui vise au contraire à réduire les aides publiques aux entreprises, considérées comme des subsidies.
Dans cet environnement, « Le patriotisme économique est généralement perçu comme une invitation faite aux acteurs économiques tels que l’État, les consommateurs ou les entreprises, à favoriser les activités nationales. […..]. Trois grandes stratégies confirment le souci des États de maintenir des relations durables de confiance avec leurs entreprises nationales." 3
Aux Etats-Unis, l’instauration d’un "Small Business Act" avait comme objectif déclaré celui de garantir plus de commandes publiques aux Petites et Moyennes Entreprise et d’accélérer la recherche-développement et l’innovation dans ce type d’entreprises. En effet, le Small Business Act réserve un pourcentage significatif des marchés publics, civils et militaires aux PME américaines.La concurrence mondiale s’était aussi globalisée avec l’émergence des nouveaux blocs économiques et d’économies émergentes. Les autres formes et conséquences de cette globalisation résultèrent par la mise en place d'union douanière doublée de signature de traités de libre-échange. Cette succession de directives et conventions commerciales d'ordre libérales obligea les Etats des pays avancés d'imposer directement et indirectement le maintien sur le sol national des centres de décision majeurs. Cette forme de nationalisation fut complétée par la maîtrise et le contrôle d’activités et d’entreprises sensibles, indispensables à la préservation de la capacité de décision de l’État. Dans certains cas et pour ne point renier leurs engagements commerciaux du libre-échange, des barrières administratives furent ébauchées au niveau des douanes nationales par des Etats afin de retarder l'importation des produits manufacturés considérés comme concurrentiels a leurs industries naissantes.
L’intérêt national prima donc sur les conceptions libérales et d'ouverture économique prônées dans les discours électoraux. Ce qui apparaît décisif aujourd’hui pour un État, c’est d’attirer, dans le pays, des centres de décision économiques et de conserver ceux qui y sont implantés de longue date. Cet objectif s’avère essentiel pour l’indépendance et la sécurité nationale mais également pour le développement de l’emploi et des industries adjacentes. Les activités de recherche et de développement se situent souvent dans le même lieu que le siège de l’entreprise.
L’infrastructure doit être une partie intégrante modulée sur les besoins mêmes de complémentarité et de diversification régionale tout en servant l’intégration territoriale, économique et financière. En somme, la réelle infrastructure est celle qui construit les bases sociales d’amélioration des conditions de vie des plus démunies et des couches les plus défavorisées tout en brisant le carcan d'isolement des régions les plus reculées et dépourvues. Cette concentration sur les besoins réels de telles couches sociales procure le stimulant social de base et adéquat pour la propagation du développement sociétal dans toutes ses manifestations économiques et financières ainsi qu’éducationnelles.
On ne peut construire une infrastructure dans un espace démuni de support social et n’ayant pas une valeur économique et financière qui pourrait contribuer a son propre maintien et a son amélioration. On ne peut non plus promouvoir un progrès économique en se basant sur la seule modification ou modernisation de l'infrastructure, mettant seulement en avant sa juste utilisation bénéfique et les avantages économiques et financiers fournis a des secteurs prédéterminés et dont la portée en définitive reste limitée dans l'espace social.D’autre part, l’infrastructure n’est qu’un maillon dans la mise en place d’une chaîne de liaisons réciproques doublée d'une courroie de transmission stimulatrice des autres pôles régionaux de croissance. Dans cette optique, l'infrastructure tend a faciliter la réalisation d’une complémentarité opérationnelle et productive tout en permettant la coordination de leurs inputs dans l’approvisionnement de l’économie nationale. Pour cela, les données de la logistique doivent être développés en parallèle a la modification et a la modernisation de l'infrastructure. Dans ce cas précis, la logistique devient le dénominateur commun et le cerveau dans la distribution et l'organisation des vecteurs de cette infrastructure.
C'est effectivement par un tel processus logistique d’intégration et d'identification des multiples aspects de l'infrastructure que la finalité de toutes les initiatives entrepreneuriales deviennent effectivement centrées sur la création des emplois. La croissance et le développement de l’emploi dans les régions intérieures, les régions perdues dans la cartographie utile, les enclaves portuaires et des façades maritimes dépendent tous ensemble et en premier de l’imbrication des élus et des pouvoirs publics locaux et régionaux avec les décisions gouvernementales à l’échelon national. Pour cela, toute inclusion des efforts régionaux et nationaux doivent se vêtir et cibler le renforcement d’un Patriotisme Économique et réduire l’impact des organismes internationaux et l’impact des investissement étrangers directs et indirects dans la direction des décisions et des affaires des pouvoirs publics.
Développement National, le Capital Étranger et l'Insertion dans le Marché International
Pour évaluer l’impact des capitaux étrangers dans le devenir d’un pays, la France nous sert ici d’exemple vu son importance historique dans l’appropriation des investissements réalisés au Maroc et vu qu’elle est en même temps un espace ouvert aux investisseurs étrangers. Cette ouverture de la France aux flux des capitaux étrangers s’était accrue a la suite de la reconstruction de l'Europe par le Plan Marshall et durant les premières hésitations de l’intégration du Marché Commun. Cette double évolution dépendante avait favorisé la création d’un «fossé technologique» entre les Etats Unis et l’Europe a travers la Multinationalisation et l'internationalisation de la production, la distribution et la conceptualisation des produits manufacturés et de consommation courante. Au lendemain de la mise en place du modèle d’industrialisation de masse promu par les états-Unis en Europe et au Japon au niveau de la productivité industrielle, les investissements étrangers directs d'origine des Etats-Unis imposèrent une nouvelle dimension a la division internationale du travail et a la localisation géographique des productions ayant plus de valeur ajoutée.
Jean-Jacques Servan-Schreiber en fit déjà son cheval de bataille dans son fameux ouvrage «Le Défi Américain», paru en 1967, et qui reste même aujourd’hui le plus gros succès de librairie pour un essai politique. Malgré ce cri d'alarme de JJSS, certains continuèrent de clamer haut que « La France a amplement bénéficié de ces atouts (entrepreneurial, niveau de productivité, haut niveau technologique) en attirant des investisseurs étrangers. Elle a pu ainsi compenser le manque d’investissement au sein de son propre marché. Cela explique pourquoi les étrangers détiennent presque 50% du capital des entreprises qui composent le CAC 40. Les investissements étrangers constituent donc un soutien important à l’économie française. » 2
En réalité, la France dans son élan mondialiste n’a fait qu’aggraver le niveau de sa dette publique, la dégradation de son équilibre commercial et l’accentuation de son taux de chômage. Par contre, en Chine et aux Etats-Unis, la stratégie poursuivie traduisit une volonté et une politique manifeste favorable a l’émergence de champions nationaux dans les secteurs d’avenir. Le gouvernement chinois, dans son but affirmé de créer des champions nationaux, susceptibles de concurrencer les multinationales étrangères, accorda des aides aux groupes leaders, notamment en prenant des mesures pour faciliter les prises de contrôle d’entreprises étrangères par les sociétés chinoises. Alors qu'au sein de l’Union Européenne, chaque pays favorisa la constitution de grands conglomérats financiers, associant activités bancaires et assurance pouvant a l’époque rivaliser avec ceux des Etats-Unis et du Japon.
Ces champions nationaux ont reçu, pour mission implicite de leur gouvernement respectif, de maintenir des centres de décision considérés comme stratégiques en matière financière sur le territoire national. Fondamentalement, la constitution de champions nationaux est en rupture avec la politique de concurrence de la Commission Européenne qui vise au contraire à réduire les aides publiques aux entreprises, considérées comme des subsidies.
Dans cet environnement, « Le patriotisme économique est généralement perçu comme une invitation faite aux acteurs économiques tels que l’État, les consommateurs ou les entreprises, à favoriser les activités nationales. […..]. Trois grandes stratégies confirment le souci des États de maintenir des relations durables de confiance avec leurs entreprises nationales." 3
Aux Etats-Unis, l’instauration d’un "Small Business Act" avait comme objectif déclaré celui de garantir plus de commandes publiques aux Petites et Moyennes Entreprise et d’accélérer la recherche-développement et l’innovation dans ce type d’entreprises. En effet, le Small Business Act réserve un pourcentage significatif des marchés publics, civils et militaires aux PME américaines.La concurrence mondiale s’était aussi globalisée avec l’émergence des nouveaux blocs économiques et d’économies émergentes. Les autres formes et conséquences de cette globalisation résultèrent par la mise en place d'union douanière doublée de signature de traités de libre-échange. Cette succession de directives et conventions commerciales d'ordre libérales obligea les Etats des pays avancés d'imposer directement et indirectement le maintien sur le sol national des centres de décision majeurs. Cette forme de nationalisation fut complétée par la maîtrise et le contrôle d’activités et d’entreprises sensibles, indispensables à la préservation de la capacité de décision de l’État. Dans certains cas et pour ne point renier leurs engagements commerciaux du libre-échange, des barrières administratives furent ébauchées au niveau des douanes nationales par des Etats afin de retarder l'importation des produits manufacturés considérés comme concurrentiels a leurs industries naissantes.
L’intérêt national prima donc sur les conceptions libérales et d'ouverture économique prônées dans les discours électoraux. Ce qui apparaît décisif aujourd’hui pour un État, c’est d’attirer, dans le pays, des centres de décision économiques et de conserver ceux qui y sont implantés de longue date. Cet objectif s’avère essentiel pour l’indépendance et la sécurité nationale mais également pour le développement de l’emploi et des industries adjacentes. Les activités de recherche et de développement se situent souvent dans le même lieu que le siège de l’entreprise.
Articles a Proximité:
https://goo.gl/H60Wqn
La Médaille d'or décernée par les pollueurs européens au complice de la pollution du Maroc:
http://www.medias24.com/.../163945-COP22.-Hakima-El-Haite...
Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.
International Operations, Affairs and Strategic Development
- Said El Mansour Cherkaoui: Welcome to the Food Supply Chain Management: Le Libéralisme Nourrissant Doukkala et le Maroc:
https://goo.gl/H60Wqn
La Médaille d'or décernée par les pollueurs européens au complice de la pollution du Maroc:
http://www.medias24.com/.../163945-COP22.-Hakima-El-Haite...
Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.
International Operations, Affairs and Strategic Development
Le Libéralisme et le Développement Durable les Leviers de l’Émancipation Sociale et Economique au Maroc
C’est la capacité de notre société à assurer le bien-être de tous ses citoyens. Ce bien-être se traduit par la possibilité pour tout un chacun, d’accéder, quelque soit son niveau de vie, aux besoins essentiels : alimentation, logement, santé, accès égal au travail, sécurité, éducation, droits de l’homme, culture et patrimoine, etc. Parmi les principaux enjeux sociaux, les thématiques suivantes ont été identifiées :
- Lutter contre l’exclusion et les discriminations, c'est-à-dire respecter et protéger les personnes les plus faibles (en situation de handicap, âgées, minoritaires...), donner l’accès aux droits sociaux pour tous :
- Instaurer une politique sociale avancée : garantir de bonnes conditions de travail, favoriser la formation, intéresser les salariés…
- Mettre en place une politique d'aide à la réinsertion (professionnelle et/ou personnelle)
- Développer des projets ciblés pour limiter les disparités : égalité Homme – Femme, nivellement des salaires, accessibilité pour tous… Favoriser la solidarité:Contribuer à la réduction des inégalités sociales par la collaboration avec des associations et/ou des projets locaux ou internationauxHeureusement qu'il y a du soleil dans certaines régions du Maroc
Le Développement Durable Généralisé au Maroc a la Méthode Brésilienne:
L’Afrique toute entière est actuellement dans une phase critique pour élaborer et mettre en place des stratégies de développement durable généralisé basées sur des vecteurs et des pôles tournés vers le renforcement d’un patriotisme économique, une nationalisation financière et une solidarité sociale nationale et "périphériquement" régionale et limitrophe. Le Maroc demeure le phare dans cette transition vu sa proximité géographique de l’Europe et la diversité de ses régions ainsi que leurs disparités affligeantes.
Pour cela, la régionalisation ne doit pas devenir le moyen d’accentuer les déséquilibres, mais une stratégie durable et innovante dans la mise en valeur des ressources locales et régionales en réponse aux besoins nationaux d’un développement durable et nationalement "sustainable."
Une décentralisation adéquate doit en effet mettre fin aux enclaves économiques et même culturelles héritées des besoins d’antan de la conquête de l’espace et d'un conséquent besoin de contrôle social. Une telle régionalisation d'ordre colonialiste avait permit la création et la pérennité de l'existence d'un antagonisme régional au Maroc entre "l'utile et le Rebelle Inutile." Ce déphasage institutionnel favorisa l’émergence d’enclaves économiques disparates et inégales qui étaient seulement soudées par leur niveau de contribution dans l'exportation des biens de consommation courante et des produits agricoles et miniers.
L'industrialisation n’était point ancrée dans les exportations ni dans une stratégie de développement d'ordre national; elle devenait même une victime de la politique de substitution aux importations prônée au Maroc par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Par ce biais, on chercha a imiter le Modèle Brésilien du milieu des années cinquante sous la présidence de Juscelino Kubitschek.
"Pour répondre à cet enjeu, les autorités brésiliennes ont pris deux décisions qui allaient modifier le cours de l’histoire du pays et avoir des conséquences imprévisibles à l’époque. La première fut d’accélérer l’industrialisation de l’économie nationale par le biais d’une politique de substitution aux importations dirigée par l’état. La seconde fut de promouvoir de manière volontaire la colonisation de l’immensité occidentale du territoire national.
La relance de la Fabrique nationale de moteurs (FNM), l’Institut technologique de l’aéronautique (ITA) et le Centre de technologie aéronautique (CTA), Petrobras, l’inauguration de Brasília et les «50 ans en 5» [de la planification du développement national] de l’épopée juscelinienne sont devenus les symboles majeurs de ces temps nouveaux." 4
Face a de telles imitations tronquées, la structure du pouvoir de décision marocain doit négocier, en tant qu’entité nationale ayant conscience et défendant ses propres besoins régionaux. Le Maroc devrait intervenir sur le marché international en mettant en avant des conditions répondant a ses exigences et en fonction de facilités adaptées a son insertion dans l’économie internationale et la nouvelle division technologique internationale du travail et de la consommation adjacente.
Cette nouvelle stratégie nationale doit ne pas se concentrer sur les seules décisions purement économiques et relever ainsi des instances correspondantes, elle doit surtout englober en son sein tous le ministères concernés tel que les affaires diplomatiques, financières, économiques, culturelles et sociales au Maroc.
Cette commission inter-ministérielle et multilatérale doit être investie d'une légitimité de mener des négociations, d'adopter un cahier de charges avec des indicateurs de performance, d'utiliser d'un calendrier d'identification des réalisations datées et d'imprimer un rythme de concrétisation a chacune de ses constituantes selon son espace d'intervention et son domaine d'application avec une approche complémentaire et cohérente avec le reste des autres représentations ministérielles constitutives.
"Pour tenter de renforcer le poids du Brésil dans les négociations internationales, le ministère des Relations extérieures décida de prendre ses distances avec la priorité traditionnellement accordée au dialogue avec l’Europe et les états-Unis, et de privilégier les relations avec les grands partenaires du monde en développement. L’objectif était d’apparaître comme un médiateur indispensable entre le Nord et le Sud en devenant un porte-parole audible des pays émergents et en développement. ....[A travers la poursuite d'une telle politique internationale. le Brésil avait réussi a s'affirmer tel qu'un] axe central en Amérique du Sud et acteur «global» en tant que médiateur Nord-Sud: il ne s’agit plus simplement de chercher l’autonomie par la participation mais de prendre part aux décisions." 5
Le Maroc devrait étudier de prés l’expérience brésilienne comme aussi celle de la Chine tout en corrigeant certains de leurs excès et d'adapter certains de leurs acquis pour en faire une donnée essentielle de sa propre stratégie de développement national.
L'Etat Marocain, Principale Force du Développement Durable Généralisé:
La mise en valeur des ressources, tant naturelles, humaines, économiques, culturelles que financières si ce n’est renouvelables doit être stimulée par une croissance économique que les autorités locales, régionales, de tutelle et l’Etat Central doivent en être les garants et les pourvoyeurs a travers leur engagement solidaire et constitutif d'une manière locale mais complémentaire au niveau national.
Cette contribution directe est synergique en essence et elle est basée sur une distribution équitable et proportionnelle tant au niveau de la participation qu'a celui de l’apport mais aussi sur le plan des retombées et des récompenses y compris l’installation locale des vecteurs et des créneaux porteurs. Cette croissance économique demeure d’ordre nationale mais en fait elle est d’origine régionale.
La réalisation de cette croissance économique doit favoriser en premier le renouvellement des structures nécessaires a sa traduction sociale et a son expression politique, la formation des cadres et la qualification technologique de la main d’œuvre, l’attrait et la réalisation des investissements d’infrastructure et la légalité des opérations adjacentes et conséquentes.
L’Etat Central doit se réinvestir d’un rôle primordial dans l’instauration d’une discipline fiscale, légale et constitutionnelle afin de réglementer et de régler la création et l’insertion ainsi que le contrôle d’un ordre effectif et discipliné entre les objectifs, les ressources et les priorités au niveau des dépenses budgétaires."
Une nouvelle alliance [entre la sphere de la decision politique] avec le peuple doit se fonder en premier lieu sur l'affirmation des droits des citoyens: droit à une information transparente, indépendante et accessible, éloignée des jargons technocratiques et technicistes; droit par l'apprentissage à la maîtrise des différents scénarios sur lesquels arbitrer; droit à la construction collective des choix qui structurent le présent et engagent l'avenir. Elle implique aussi de reconnaître les compétences et les capacités d'intervention de chaque acteur et de partager les résultats quand ils sont au rendez-vous..." 6
Ce rôle de l’Etat doit aussi favoriser l’émancipation les réelles potentialités des régions afin de les dégager de leur assujettissement au rôle folklorique en tant qu’industrie conjoncturelle et séduisante pour les seuls besoins d’attirer les devises. Dorénavant, les devises doivent provenir de l’insertion directe de la région dans le tissu national industriel et de leur participation directe dans le développement de leurs propres canaux de distribution et de communication avec la demande internationale par l’établissement de pacte bilatéraux avec les régions des autres pays, en tout premier les pays limitrophes.
Cette insertion régionale périphérique et limitrophes peut servir aussi comme fondement d'une politique pour une intégration régionale entre les pays voisins pour effectivement accélérer la fusion de leurs propres régions dans un processus de développement durable généralisé incrusté dans les frontières politiques nationales mais connectant avec des régions économiques transnationales.De ce fait, le développement durable généralisé harmonise sa raison d’être économique dans la productivité avec sa expression sociale dans la spatialité.
Notes Additionnelles
Mes concepts sur le développement du Maroc possèdent des branches similaires et des ramifications complémentaires basées sur l'existence d'un tronc commun pour mes pensées et mes analyses.
Ma vision sur ces sujets se définit surtout dans la diversité de mes écrits sur le sujet du développement et peut englober plusieurs domaines d'application qui peut s’étendre et inclure le marketing international jusqu’à la régionalisation du développement des ressources locales au fin fond de l'Atlas.
De ce fait, pour situer mon article sur le Développement Durable Généralisé dans le cadre de mes analyses sur le Maroc et d'avoir une vue plus complète sur le plan de la globalisation et la régionalisation du Maroc, veuillez aussi consulter les articles cités ci-dessous que j'avais publié auparavant:
Dr. Said EL Mansour Cherkaoui - Contact information: [email protected]
Développement Durable Généralisé du Maroc by Said El Mansour Cherkaoui is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Sélective source bibliographique:
En savoir plus sur ''Nouveau blocage pour la formation du gouvernement marocain" voir
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/09/nouveau-blocage-pour-la-formation-du-gouvernement-marocain_5059797_3212.html
1) Stratégie de développement durable 2014-2017.
2) Ezra Suleiman: Les limites du patriotisme économique, Le Figaro, 15/10/2007.
3) Marie-Françoise Delaite et Jacques Poirot: Patriotisme économique et développement durable, Economic patriotism and sustainable development.
4) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Bresil: le Defi de "l'interdependance responsable" Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/
5) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Bresil: le Defi de "l'interdependance responsable" Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/
http://www.cbsa-asfc.gc.ca/agency-agence/reports-rapports/sds-sdd/sds-sdd-14-17-fra.html
Source: http://www.sante-environnement-travail.fr/actualite.php3?id_article=5144
6) "L'Etat doit engager d'urgence une réforme du dialogue environnemental," 27/02/2015, Article validé par la rédaction, comite21, http://www.lexpress.fr/emploi/business-et-sens/l-ett-doit-engager-d-urgence-une-reforme-du-dialogue-environnemental_1652099.html
L’Afrique toute entière est actuellement dans une phase critique pour élaborer et mettre en place des stratégies de développement durable généralisé basées sur des vecteurs et des pôles tournés vers le renforcement d’un patriotisme économique, une nationalisation financière et une solidarité sociale nationale et "périphériquement" régionale et limitrophe. Le Maroc demeure le phare dans cette transition vu sa proximité géographique de l’Europe et la diversité de ses régions ainsi que leurs disparités affligeantes.
Pour cela, la régionalisation ne doit pas devenir le moyen d’accentuer les déséquilibres, mais une stratégie durable et innovante dans la mise en valeur des ressources locales et régionales en réponse aux besoins nationaux d’un développement durable et nationalement "sustainable."
Une décentralisation adéquate doit en effet mettre fin aux enclaves économiques et même culturelles héritées des besoins d’antan de la conquête de l’espace et d'un conséquent besoin de contrôle social. Une telle régionalisation d'ordre colonialiste avait permit la création et la pérennité de l'existence d'un antagonisme régional au Maroc entre "l'utile et le Rebelle Inutile." Ce déphasage institutionnel favorisa l’émergence d’enclaves économiques disparates et inégales qui étaient seulement soudées par leur niveau de contribution dans l'exportation des biens de consommation courante et des produits agricoles et miniers.
L'industrialisation n’était point ancrée dans les exportations ni dans une stratégie de développement d'ordre national; elle devenait même une victime de la politique de substitution aux importations prônée au Maroc par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Par ce biais, on chercha a imiter le Modèle Brésilien du milieu des années cinquante sous la présidence de Juscelino Kubitschek.
"Pour répondre à cet enjeu, les autorités brésiliennes ont pris deux décisions qui allaient modifier le cours de l’histoire du pays et avoir des conséquences imprévisibles à l’époque. La première fut d’accélérer l’industrialisation de l’économie nationale par le biais d’une politique de substitution aux importations dirigée par l’état. La seconde fut de promouvoir de manière volontaire la colonisation de l’immensité occidentale du territoire national.
La relance de la Fabrique nationale de moteurs (FNM), l’Institut technologique de l’aéronautique (ITA) et le Centre de technologie aéronautique (CTA), Petrobras, l’inauguration de Brasília et les «50 ans en 5» [de la planification du développement national] de l’épopée juscelinienne sont devenus les symboles majeurs de ces temps nouveaux." 4
Face a de telles imitations tronquées, la structure du pouvoir de décision marocain doit négocier, en tant qu’entité nationale ayant conscience et défendant ses propres besoins régionaux. Le Maroc devrait intervenir sur le marché international en mettant en avant des conditions répondant a ses exigences et en fonction de facilités adaptées a son insertion dans l’économie internationale et la nouvelle division technologique internationale du travail et de la consommation adjacente.
Cette nouvelle stratégie nationale doit ne pas se concentrer sur les seules décisions purement économiques et relever ainsi des instances correspondantes, elle doit surtout englober en son sein tous le ministères concernés tel que les affaires diplomatiques, financières, économiques, culturelles et sociales au Maroc.
Cette commission inter-ministérielle et multilatérale doit être investie d'une légitimité de mener des négociations, d'adopter un cahier de charges avec des indicateurs de performance, d'utiliser d'un calendrier d'identification des réalisations datées et d'imprimer un rythme de concrétisation a chacune de ses constituantes selon son espace d'intervention et son domaine d'application avec une approche complémentaire et cohérente avec le reste des autres représentations ministérielles constitutives.
"Pour tenter de renforcer le poids du Brésil dans les négociations internationales, le ministère des Relations extérieures décida de prendre ses distances avec la priorité traditionnellement accordée au dialogue avec l’Europe et les états-Unis, et de privilégier les relations avec les grands partenaires du monde en développement. L’objectif était d’apparaître comme un médiateur indispensable entre le Nord et le Sud en devenant un porte-parole audible des pays émergents et en développement. ....[A travers la poursuite d'une telle politique internationale. le Brésil avait réussi a s'affirmer tel qu'un] axe central en Amérique du Sud et acteur «global» en tant que médiateur Nord-Sud: il ne s’agit plus simplement de chercher l’autonomie par la participation mais de prendre part aux décisions." 5
Le Maroc devrait étudier de prés l’expérience brésilienne comme aussi celle de la Chine tout en corrigeant certains de leurs excès et d'adapter certains de leurs acquis pour en faire une donnée essentielle de sa propre stratégie de développement national.
L'Etat Marocain, Principale Force du Développement Durable Généralisé:
La mise en valeur des ressources, tant naturelles, humaines, économiques, culturelles que financières si ce n’est renouvelables doit être stimulée par une croissance économique que les autorités locales, régionales, de tutelle et l’Etat Central doivent en être les garants et les pourvoyeurs a travers leur engagement solidaire et constitutif d'une manière locale mais complémentaire au niveau national.
Cette contribution directe est synergique en essence et elle est basée sur une distribution équitable et proportionnelle tant au niveau de la participation qu'a celui de l’apport mais aussi sur le plan des retombées et des récompenses y compris l’installation locale des vecteurs et des créneaux porteurs. Cette croissance économique demeure d’ordre nationale mais en fait elle est d’origine régionale.
La réalisation de cette croissance économique doit favoriser en premier le renouvellement des structures nécessaires a sa traduction sociale et a son expression politique, la formation des cadres et la qualification technologique de la main d’œuvre, l’attrait et la réalisation des investissements d’infrastructure et la légalité des opérations adjacentes et conséquentes.
L’Etat Central doit se réinvestir d’un rôle primordial dans l’instauration d’une discipline fiscale, légale et constitutionnelle afin de réglementer et de régler la création et l’insertion ainsi que le contrôle d’un ordre effectif et discipliné entre les objectifs, les ressources et les priorités au niveau des dépenses budgétaires."
Une nouvelle alliance [entre la sphere de la decision politique] avec le peuple doit se fonder en premier lieu sur l'affirmation des droits des citoyens: droit à une information transparente, indépendante et accessible, éloignée des jargons technocratiques et technicistes; droit par l'apprentissage à la maîtrise des différents scénarios sur lesquels arbitrer; droit à la construction collective des choix qui structurent le présent et engagent l'avenir. Elle implique aussi de reconnaître les compétences et les capacités d'intervention de chaque acteur et de partager les résultats quand ils sont au rendez-vous..." 6
Ce rôle de l’Etat doit aussi favoriser l’émancipation les réelles potentialités des régions afin de les dégager de leur assujettissement au rôle folklorique en tant qu’industrie conjoncturelle et séduisante pour les seuls besoins d’attirer les devises. Dorénavant, les devises doivent provenir de l’insertion directe de la région dans le tissu national industriel et de leur participation directe dans le développement de leurs propres canaux de distribution et de communication avec la demande internationale par l’établissement de pacte bilatéraux avec les régions des autres pays, en tout premier les pays limitrophes.
Cette insertion régionale périphérique et limitrophes peut servir aussi comme fondement d'une politique pour une intégration régionale entre les pays voisins pour effectivement accélérer la fusion de leurs propres régions dans un processus de développement durable généralisé incrusté dans les frontières politiques nationales mais connectant avec des régions économiques transnationales.De ce fait, le développement durable généralisé harmonise sa raison d’être économique dans la productivité avec sa expression sociale dans la spatialité.
Notes Additionnelles
Mes concepts sur le développement du Maroc possèdent des branches similaires et des ramifications complémentaires basées sur l'existence d'un tronc commun pour mes pensées et mes analyses.
Ma vision sur ces sujets se définit surtout dans la diversité de mes écrits sur le sujet du développement et peut englober plusieurs domaines d'application qui peut s’étendre et inclure le marketing international jusqu’à la régionalisation du développement des ressources locales au fin fond de l'Atlas.
De ce fait, pour situer mon article sur le Développement Durable Généralisé dans le cadre de mes analyses sur le Maroc et d'avoir une vue plus complète sur le plan de la globalisation et la régionalisation du Maroc, veuillez aussi consulter les articles cités ci-dessous que j'avais publié auparavant:
Dr. Said EL Mansour Cherkaoui - Contact information: [email protected]
Développement Durable Généralisé du Maroc by Said El Mansour Cherkaoui is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Sélective source bibliographique:
En savoir plus sur ''Nouveau blocage pour la formation du gouvernement marocain" voir
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/09/nouveau-blocage-pour-la-formation-du-gouvernement-marocain_5059797_3212.html
1) Stratégie de développement durable 2014-2017.
2) Ezra Suleiman: Les limites du patriotisme économique, Le Figaro, 15/10/2007.
3) Marie-Françoise Delaite et Jacques Poirot: Patriotisme économique et développement durable, Economic patriotism and sustainable development.
4) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Bresil: le Defi de "l'interdependance responsable" Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/
5) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Bresil: le Defi de "l'interdependance responsable" Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/
http://www.cbsa-asfc.gc.ca/agency-agence/reports-rapports/sds-sdd/sds-sdd-14-17-fra.html
Source: http://www.sante-environnement-travail.fr/actualite.php3?id_article=5144
6) "L'Etat doit engager d'urgence une réforme du dialogue environnemental," 27/02/2015, Article validé par la rédaction, comite21, http://www.lexpress.fr/emploi/business-et-sens/l-ett-doit-engager-d-urgence-une-reforme-du-dialogue-environnemental_1652099.html
Le Nouveau Maroc Déséquilibré:
Absence de Doukkala dans la Régionalisation, Libéralisme et Globalisation
Mise jour le 14 / 14 / 2017 / publication initiale le 15 Novembre 2014 at 1:07 pm
Sidi Bennour. Doukkala -- Maroc:
Labourage Trialiste: Absence de Doukkala dans la Régionalisation, Libéralisme Tronqué et la Globalisation Truquée:
Le Socle Traditionnel, le Tracteur Importé, La Vache Hollandaise Importée et les Couvertures suspendues Importées de la Corée du Sud et de la Chine.
Le présent article représente le deuxième volet de notre analyse sur l’évolution économique du Maroc. J’essaye de mettre en relief la nécessité d’adopter des réformes économiques structurelles.
Dans le présent bref essai, le but reste d’ajouter et d’apporter des clarifications surtout à la lumière des récents discours et interventions des pouvoirs publics sur la question de la régionalisation.
Veuillez consulter mon article précèdent pour mieux situer l’évolution de mon analyse pour mieux situer la présente dans son propre contexte qui est celui de promouvoir et de stimuler la réflexion sur ce qui nous tient tous à cœur en tant que marocains et marocaines, c’est de voir notre pays consolider ses atouts en tant qu’une économie nationale libérée de la dépendance subcapitaliste.
Je suis conscient que des réalisations ont été accomplies mais le chemin reste long à parcourir afin ue le Maroc devienne un pays émergeant jouissant d’une assise économique nationale.
Le Paradoxe de l’équilibre régional par le maintien d’une faiblesse structurelle:
Au Maroc, la politique économique demeure localisée si ce n’est figée entre deux pôles d’attraction,une mondialisation selon les termes et les conditions contractuelles issus de la juxtaposition du libéralisme et de la globalisation et la volonté récemment affichée des pouvoirs publics de redorer le blason de la régionalisation.
Ces deux axes se basent sur un dénominateur commun dont l'ultime et non-déclaré objectif pour chacune d’entre elles demeure effectivement la poursuite et la réalisation d’une croissance économique soutenue qui est d’origine et d'extraction extravertie.
Pour renverser cette trajectoire, le Maroc doit implémenter un processus correctif qui serait basée sur la participation et le renforcement des alliances au sein des collectivités régionales et des entités économiques participatives afin d’assurer une représentation cohésive de leur intérêts respectifs dans la planification du développement du Maroc. Cette approche consultative et participative devrait permettre au Maroc d’acquérir et de renouveler des capacités de négociation face aux tenants du marché international, permettant ainsi une indépendance et une consolidation régionalisée de la décision économique au Maroc de répondre directement aux besoins nationaux en premier et de mettre en place des structures favorable au renforcement de l’efficacité du processus décisionnel de l'Etat Marocain et au renforcement des acquis démocratiques.
De ce fait, les politiques et programmes publics devraient être formulées et implémentées sur les pratiques participatives qui ne peuvent que servir d’orientation et de coordination de l’action collective facilitant une plus grande participation et une cohésion des alliances entre les collectivités et les acteurs. Cette forme de planification demeure un outil de représentation et d’ajustement des intérêts respectifs de tous les participants à la planification du développement économique en premier régional et par la suite national.
La négociation entre les différents acteurs régionaux et nationaux devint une des déterminations de la définition et l’implémentation des actions nécessaires à la réussite d’une planification du développement. Par rapport à tout cela,comment donc au Maroc, on peut instaurer une politique visant et nécessitant l’application d’une responsabilité d’équité sociale en matière d’allocation des ressources alors que l’on reste dans une situation d’attente du marché international pour stimuler la croissance économique nationale.
Les Questions sur l’Antagonisme des Choix Stratégiques pour le Développement Economique du Maroc:
Dans le Maroc actuel existe un paradoxal environnement ou les équilibres externes, y compris les comptes courants sont continuellement maintenus dans une position de faiblesse et de dépendance a l’égard des aléas de la conjoncture internationale, je me pose et je vous pose ces questions :
Comment le Gouvernement Marocain actuel issu des partis politiques, ayant un mandat limité dans le temps comme dans la représentation parlementaire, peut entreprendre une stratégie de la régionalisation et cela sans planification rationaliste et participative.
Face à ces handicaps structurels et stratégiques, comment donc peut-on promouvoir une politique économique de développement ou même de croissance qui cherche à susciter un développement à l’intérieur du pays basé sur une modernisation et une mise en valeur des pôles de développement régional?
En d’autres termes, comment la planification du développement économique du Maroc serait réalisable alors qu’en même temps, un authentique développement régional est seulement légitimé par la réussite d’une atténuation de l’extraversion qui résulte de l’intégration libérale de toute économie dans le marché international.
Une telle approche ne peut que transformer toute politique de régionalisation en vecteur et en cluster favorisant une plus grande interdépendance économique régionale dans le cadre de la globalisation et cela à travers les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers
A vos claviers pour répondre si vous estimez que le Maroc mérite un meilleur sort et une autre alternative au niveau de la politique économique que celle poursuivie par les partis politiques siégeant au gouvernement.
Dr. Said El MansourCherkaoui
Sidi Bennour. Doukkala -- Maroc: Le labourage Dualiste - La juxtaposition de la Régionalisation et la Globalisation: Le Socle Traditionnel, le Tracteur Importé, La Vache Hollandaise Importée et les Couvertures suspendues Importées de la Corée du Sud et de la Chine.
Pour une présentation de cet article y compris les photos voir le contenu de ce lien:
https://www.facebook.com/notes/388907407939620/
BENKIRANEXIT: Échec du Libéralisme Subcapitaliste et
Alternative Réformiste au Maroc
La Maîtrise de la Menace Islamiste et Montée des Revendications Populaires
To be Beni par le pouvoir central ou not to be Beni oui oui
La Caravane des Partis Politiques Passe et Beni Kirane se fait virer
17 marches loin du pouvoir de decision et sur la planète mars lointaine de toute vie politique, une retraite en orbite du Parlement et des cercles des astres des partis politiques, et cela en faisant marche arriérée sur le Champ de la désignation des glorieux vainqueurs des combats politiciens du champ de Mars.
Le 17 Mars 2017, cette date fatidique a certains deviendra le centre de la mémoire des nouveaux Kariya et les nouveaux locataires des strapontins et des maroquins, les sièges de ministres éjectables et au sein des sièges sociaux des partis politiques dont ils deviennent les locataires sans bail a la merci du Hurricane et de la tournure des vents opportunistes des élections et du scrutin si ce n'est du découpage électorale et régionaliste administratif du Maroc.
Une nouvelle classe de Keraya alias locataires du Parlement on préfère faire tomber les Ben, Beni oui oui, pour garder juste le patronyme de Kirane et Kra, sans avoir a payer des royalties pour le Ben, Ben sans Kirane c'est donc une nouvelle marque a vendre sur le marche des marchandages politiciens et dans la compétition des chaises musicales qui verra qui serait le plus rapide a sauter sur les chaises vides et les garder pour les petits Kerayas des autres locations politiques sans avoir a se souvenir de Ben
Adieu Benkirane, la politique parlementaire c'est du To be Beni par le pouvoir central ou not to be Beni oui oui, c'est le Maroc d'aujourd'hui
Le Lendemain sans Beni Oui Oui au Maroc
On va continuer dans la voie nouvelle celle de faire quelques procès publics a grande sensation, des dénonciations par des caïds et des gouverneurs et des éclats de scandales sensationnels a l'image de ce qui s'est passe avec Sarkozy et ce qui se passe actuellement avec Fillon, des règlements de compte intérieurs pour libérer la voie a la présidence tout en se présentant comme des justiciers incorruptibles, le sens et le genre de Elliot Ness.
Ainsi au Maroc, une recette franco-américaine de type Polibrity doublée dune Polarité de la décision nationale [Politique et Célébrité = Homme Politique et Acteur] pour amuser et calmer la population et l'attirer de nouveau vers les urnes le tout pour maquiller la réelle dimension du profit et des profiteurs et se donner bonne conscience et faire parler les journaux internationaux du Maroc comme un pays en marche vers la consolidation des reformes démocratiques, et se donner une légitimité de façade celle de représenter la soi-distante majorité silencieuse du Maroc qui demeure accable et cloîtré dans une misère urbaine et rurale.
On ne peut plus masque cette réalité de l'accroissement de la misère au Maroc et du gap qui se creuse plus entre ceux qui ont et ceux qui n'ont rien, les riches consomment plus que 13% que les pauvres et cela c'est les résultats d'un rapport ce n'est pas une calomnie des Algériens et des ennemis du Maroc, tiens toi bien c'est la Banque El Maghrib qui devient comme par hasard le porte parole et le défenseur de ceux qui n'ont rien:
Quelle Ironie du destin économique et politique d'une institution au service des riches;
Ce n'est point un suicide de classe c'est juste un aveu de l’Échec flagrant de ce libéralisme outrancier a tous prix et a toute vitesse sur le chemin du Subcapitalisme qui fait déferler Victoria Secrets comme lingerie salissant les moeurs et les habitudes de consommation et de relations humaines au Maroc a tel point qu'il est devenu urgent de jeter l'eau sale avec le bébé avec et c'est Benkirane qui se voit ainsi jeter dehors avec l'eau sale du libéralisme subcapitaliste défaillant et défectueux.
Accroissement des Inégalités Sociales, Montée des Revendications Populaires et Alternative Réformiste du Pouvoir:
Les inégalités sociales au Maroc qui selon les dires des organismes privés bancaires et ils ne peuvent plus les cacher voila les chiffres de ces inégalités sociales qui s'aggravent dans les villes, dans les campagnes et touchent la fragile position des mères marocaines puisque les femmes auxquelles ont a rajouté plus de vulnérabilités par de telles persistantes et aggravantes misères:
"Selon le Rapport sur le capital immatériel élaboré par Bank Al-Maghrib et le CESE, (Voir aussi nos analyses dans les éditions n°4943 et 4944 du 20 au 23 janvier 2017), les riches consomment 13 fois plus que les pauvres. En 2014 (dernières données disponibles), les dépenses des 10% des ménages les plus aisés représentaient plus du tiers des dépenses totales de consommation (33,8%) contre seulement 2,6% pour les 10% les moins aisés. Ces chiffres brûlants devraient alimenter le débat sur la capacité des pouvoirs publics à garantir l’égalité des chances et des opportunités à l’ensemble des citoyens.
En effet, les inégalités sociales restent particulièrement perceptibles entre le milieu urbain et rural. La campagne concentre plus de 85% de la population en état de pauvreté absolue et 60% de la population se trouvant dans une situation de vulnérabilité. Cette disparité sociale touche essentiellement les personnes âgées, les enfants, les adolescents, et les personnes en situation de handicap.
Pour lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales, des avancées ont été réalisées entre 1993 et 2013, grâce à l’initiative nationale du développement humain (INDH). Sur cette période, la dépense annuelle moyenne par habitant s’est nettement améliorée de plus de 50%, passant d’environ 10.000 dirhams à plus de 15.000 dirhams par personne (en dirhams constants de 2014). En parallèle, le niveau de vie des catégories sociales les plus modestes a progressé en moyenne annuelle de 3,6% que celui des catégories intermédiaires (+3,3%) ou aisées (+3,2%). Cela a fait chuter le taux de pauvreté absolue de 15,3% en 2001 à 4,2% en 2014.
Double peine pour les femmes:
Côté emploi, malgré une transition démographique favorable, le taux d’activité demeure faible. Au troisième trimestre 2016, il est passé de 47,9% à 46,7%, enregistrant une diminution de 1,2 point. Les inégalités d’emploi touchent particulièrement les femmes avec un taux d’activité qui reste particulièrement faible (23,4% au premier trimestre 2016). Cela pèse fortement sur la dynamique de la croissance et par la suite la richesse globale. Le taux de chômage des femmes (11,2% au premier trimestre 2016) est plus élevé que celui des hommes (9,6%). Paradoxalement, elles sont de plus en plus diplômées.
Le rapport s’inquiète du chômage des jeunes contre lequel aucun remède ne semble efficace. D’une part, plus des deux tiers de la tranche 15-24 ans est sans emploi depuis un an et la situation ne cesse de s’aggraver. D’autre part, le chômage reste fortement corrélé au niveau d’éducation de la population active. Entre le troisième trimestre de l’année 2015 et celui de 2016, le taux de chômage des diplômés (niveau supérieur) représentait 22,3% (voir l’infographie). La fragilité du tissu productif national, le faible niveau d’investissements, notamment dans les secteurs industriels, les rigidités du marché du travail, et la faiblesse structurelle de la demande restent des obstacles très forts à la résorption du chômage des jeunes et à la création de nouvelles opportunités durables
Le poids de la précarité, notamment au sein du secteur informel reste important. Ce qui impacte négativement l’efficacité des politiques menées par l’Etat, ainsi que la compétitivité des opérateurs. Pour la qualité de l’emploi, elle demeure fragile avec plus de 62% des salariés qui exercent sans contrat de travail.
Peu de confiance en la justice:
La confiance des citoyens vis-à-vis des institutions publiques est un aspect de la dimension sociale du capital immatériel et donc la richesse globale d’une nation. Les enquêtes menées dans ce sens indiquent qu’en dehors des institutions régaliennes qui bénéficient de la confiance de la population, le sentiment de la défiance s’accentue. En effet, les études montrent que le gouvernement, le parlement, les syndicats bénéficient d’un niveau de confiance relativement faible. Pareil pour les partis politiques. Par ailleurs, les faibles taux de participation enregistrés, lors des différents scrutins, confirment la désaffection des citoyens pour l’offre politique" Fin de citation. voir source plus bas
Les inégalités sociales au Maroc qui selon les dires des organismes privés bancaires et ils ne peuvent plus les cacher voila les chiffres de ces inégalités sociales qui s'aggravent dans les villes, dans les campagnes et touchent la fragile position des mères marocaines puisque les femmes auxquelles ont a rajouté plus de vulnérabilités par de telles persistantes et aggravantes misères:
"Selon le Rapport sur le capital immatériel élaboré par Bank Al-Maghrib et le CESE, (Voir aussi nos analyses dans les éditions n°4943 et 4944 du 20 au 23 janvier 2017), les riches consomment 13 fois plus que les pauvres. En 2014 (dernières données disponibles), les dépenses des 10% des ménages les plus aisés représentaient plus du tiers des dépenses totales de consommation (33,8%) contre seulement 2,6% pour les 10% les moins aisés. Ces chiffres brûlants devraient alimenter le débat sur la capacité des pouvoirs publics à garantir l’égalité des chances et des opportunités à l’ensemble des citoyens.
En effet, les inégalités sociales restent particulièrement perceptibles entre le milieu urbain et rural. La campagne concentre plus de 85% de la population en état de pauvreté absolue et 60% de la population se trouvant dans une situation de vulnérabilité. Cette disparité sociale touche essentiellement les personnes âgées, les enfants, les adolescents, et les personnes en situation de handicap.
Pour lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales, des avancées ont été réalisées entre 1993 et 2013, grâce à l’initiative nationale du développement humain (INDH). Sur cette période, la dépense annuelle moyenne par habitant s’est nettement améliorée de plus de 50%, passant d’environ 10.000 dirhams à plus de 15.000 dirhams par personne (en dirhams constants de 2014). En parallèle, le niveau de vie des catégories sociales les plus modestes a progressé en moyenne annuelle de 3,6% que celui des catégories intermédiaires (+3,3%) ou aisées (+3,2%). Cela a fait chuter le taux de pauvreté absolue de 15,3% en 2001 à 4,2% en 2014.
Double peine pour les femmes:
Côté emploi, malgré une transition démographique favorable, le taux d’activité demeure faible. Au troisième trimestre 2016, il est passé de 47,9% à 46,7%, enregistrant une diminution de 1,2 point. Les inégalités d’emploi touchent particulièrement les femmes avec un taux d’activité qui reste particulièrement faible (23,4% au premier trimestre 2016). Cela pèse fortement sur la dynamique de la croissance et par la suite la richesse globale. Le taux de chômage des femmes (11,2% au premier trimestre 2016) est plus élevé que celui des hommes (9,6%). Paradoxalement, elles sont de plus en plus diplômées.
Le rapport s’inquiète du chômage des jeunes contre lequel aucun remède ne semble efficace. D’une part, plus des deux tiers de la tranche 15-24 ans est sans emploi depuis un an et la situation ne cesse de s’aggraver. D’autre part, le chômage reste fortement corrélé au niveau d’éducation de la population active. Entre le troisième trimestre de l’année 2015 et celui de 2016, le taux de chômage des diplômés (niveau supérieur) représentait 22,3% (voir l’infographie). La fragilité du tissu productif national, le faible niveau d’investissements, notamment dans les secteurs industriels, les rigidités du marché du travail, et la faiblesse structurelle de la demande restent des obstacles très forts à la résorption du chômage des jeunes et à la création de nouvelles opportunités durables
Le poids de la précarité, notamment au sein du secteur informel reste important. Ce qui impacte négativement l’efficacité des politiques menées par l’Etat, ainsi que la compétitivité des opérateurs. Pour la qualité de l’emploi, elle demeure fragile avec plus de 62% des salariés qui exercent sans contrat de travail.
Peu de confiance en la justice:
La confiance des citoyens vis-à-vis des institutions publiques est un aspect de la dimension sociale du capital immatériel et donc la richesse globale d’une nation. Les enquêtes menées dans ce sens indiquent qu’en dehors des institutions régaliennes qui bénéficient de la confiance de la population, le sentiment de la défiance s’accentue. En effet, les études montrent que le gouvernement, le parlement, les syndicats bénéficient d’un niveau de confiance relativement faible. Pareil pour les partis politiques. Par ailleurs, les faibles taux de participation enregistrés, lors des différents scrutins, confirment la désaffection des citoyens pour l’offre politique" Fin de citation. voir source plus bas
اسوء رؤساء الحكومة في تاريخ المغرب بعد الاستقلال
C'est trop rapide comme conclusion et sur quoi un tel jugement fut basé?
En réalité, le problème ne devrait pas être abordé sous une telle équation, a savoir est ce notre Ex Premier fut mauvais ou bon?
Dans la gestion des affaires publiques ou prives c'est le bilan, le resultat et la fin qui justifie les moyens. A ce niveau on parle de performances, d’objectifs et de résultats tangents et non juste une caractérisation ou une tentative d'assassinat de caractere ou un coup d’état moral ciblant la façade comme si on parlait d'un acteur, d'une scène ou d'une histoire fictionnelle tronquée.
Ici, dans le cas du gouvernement, d'un chef de file, d'un leader d'un parti politique et d'un individu a la barre du navire marocain, on parle de direction, de réalisations et de commandement ainsi que d’héritage et de dignité humaine d'un service accompli quelque soit les circonstances historiques et les conditions environnementales ou les membres formant la même équipe gouvernementale ou celles se dressant dans l'opposition ou celle formant la coalition. Le destin d'un Pays est plus grand que la dimension passagère d'un Homme, d'une Femme ou d'une formation politique.
Face a tout cela, je me poses les questions suivantes:
Vu que dans un tel cadre national et humain, il faut parler d'un bilan. Franchement, je n'ai jamais vu souvent ou régulièrement soit a la télé ou dans une photo publié par quelque soit journal ou a travers une vidéo, je n'ai pas observe une régularité ou bien je me suis rendu compte que Mr. Benkirane [corrigez moi si j'ai laissé échapper un point ou je m’égare ici] ... effectivement, je ne peux me rappeler que Mr Benkirane a travers les médias dans toutes ses formes d'expression visuelles ou écrites en train de le présenter en train d'accomplir les actions suivantes par exemple:
_+> en train de couper un ruban,
_+> en train de poser une pierre de fondation,
_+> en train de remettre des diplômes,
_+> en train de remettre des chèques ou des clés de maison,
_+> en train de visiter le lancement d'un projet,
_+> en train de présider la remise de médailles,
_+> en train de signer des protocoles d'alliances ou des traites de quoique ce soit,
_+> en train de parler et de représenter le Maroc dans les grandes conférences internationales,
_+> en train de rendre visite a un pays etranger avec une délégation forte de ses propres membres de gouvernement ou d'hommes d'affaires et j'en passe des événements
Par contre on l'a vu souvent en train de se chamailler sur le piédestal parlementaire, en face d’étudiants et a cote des Gnawas ou comme marionnette justifiant les dépenses des associations de patronats [voir photos ici bas] et autres au lieu que ces organisations investissent dans la création de l'emploi, ils mettent les deniers publics dans le façonnement des belles images d'elles mêmes en compagnie des personnalités politiques pour soigner leurs images et faire avancer leurs agendas tout en se montrant entreprenant a travers l'image, photo opportunité pour la prospérité pharaonique virtuelle:
Dilapidation et self-gratification obligent couplées en harmonie avec le libéralisme du Showbiz:
Occuper la scène et se donner et se distribuer des rôles propres dans son propre entourage est plus performant que les avancées économiques et sociales du pays.
Dans ce cas, est ce que Mr. Benkirane fut accordé les pleins pouvoirs d'un authentiques Premier?
Est ce que Mr. Benkirane fut reconnu et dévolu avec toutes les compétences d'un réel Chef de Gouvernement tel qu'un Vrai et un réel Premier Ministre qui conduit ses affaires, ses responsabilités et ses obligations professionnelles et nationales avec la plénitude de ses moyens, ressources et accomplissements?
A ce qu'il parait selon les observations extérieures, Mr. Abdelillah Benkirane ne fut jamais donné la possibilité d'exercer pleinement sa fonction dans toutes ses dimensions gouvernementales.
Mr. Abdelilallah Benkirane fut toujours présenté comme une personne en train d'argumenter, d’être derrière toutes les matraques, d’être l'instigateur de tous les blocages et le maître a penser de la répression et de la régression des acquis sociaux au Maroc.
L'Histoire réelle nous dira pour les générations futures ce que fut réellement Mr. Abdelillah Benkirane, un pantin, une façade, un pont de passage des autres véhicules de l'Etat du Maroc ou juste une passoire. un adoucisseur pour faire avaler au peuple les pilules amères de la misère démocratique et de l’incapacité du mandat parlementaire ainsi que des défaillances économiques et du fiasco du découpage régionale administratif du Maroc ou enfin un garde-fou et une palissade pour dévier les flots de revendications et des complaintes du peuple Marocain?
Said El Mansour Cherkaoui 17 Mars 17
Bibliographie et Addenda:
1 - Source: Ces inégalités qui s’aggravent au Maroc, dans Développement 27/01/2017 Monasso,
http://monasso.ma/127490-inegalites-saggravent-maroc
2 - Said El Mansour Cherkaoui: L'Uniforme ne fait pas le Gouverneur Visitant les Toilettes d'un Chantier d'École
Cherkaoui Journal - صحيفة الشرقاوي shared Akhbarona's video.
https://www.facebook.com/cherkaouijournal/posts/273624463061511
16 Mars 2017
3 - Dr. Said El Mansour Cherkaoui Le 11 Sep, 2016, Libéralisme Subcapitaliste, Education Privée et Modèle de Société Conforme au Maroc
https://www.lemag.ma/liberalisme-subcapitaliste-education-…/
4 - Pour une plus large présentation de mes écrits sur le Maroc voir aussi mes publications dans ce site professionnel:
https://www.linkedin.com/…/drsaidche…/recent-activity/posts/
Tous les Droits Réservés a Dr. Said El Mansour Cherkaoui 17 Mars 17
QUEL POSITIONNEMENT DU MAROC DANS LA
NOUVELLE CONFIGURATION ÉCONOMIQUE MONDIALE ?
Selon la Loi de Finances pour l'Année Budgétaire 2015
Rapport Économique et Financier, pages 17-30
Ministère de l'Economie et des Finances
Rapport Économique et Financier, pages 17-30
Ministère de l'Economie et des Finances
PREMIÈRE PARTIE:
Le Maroc a fait le choix depuis trois décennies de la libéralisation et de l'ouverture de son économie, à travers l’adhésion aux règles du commerce multilatéral régies par l’OMC, ainsi que la conclusion d’une panoplie d’accords de libre-échange avec différents pays et régions du monde.
Cette ouverture a influé sur son commerce en facilitant l'accès à des intrants plus variés, moins chers et de qualité ainsi qu’en stimulant la compétition entre les fournisseurs nationaux et étrangers. Elle a, également, exercé un impact sur la productivité et affecté les performances à l'exportation des entreprises. L’économie marocaine se positionne, de plus en plus, comme plateforme de production et d’exportation, notamment, vers les pays avec lesquels le Maroc a conclu des accords de libre-échange et d’investissement. Le pays s’est positionné selon l’Indice de facilitation du commerce à la 44ème position en 2014 contre 75ème en 2010.
L’ouverture du Maroc a été accompagnée d’un processus de transformations structurelles importantes, confortées par les politiques sectorielles mises en place et le succès des métiers tournés vers l’international, notamment, les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, l’offshoring et l’électronique. On souligne à ce titre une forte percée des exportations des produits à contenu technologique.
Compte tenu de tous ces efforts, le Maroc a vu certes, progresser le taux d’ouverture Page 19 de son économie, passant de 51,2% en 2000 à 64,7% en 2013, cependant, sa part de marché mondiale au cours des dernières années n’a enregistré qu’une légère amélioration et reste faible comparée à ses principaux concurrents pénalisé en cela par la faible diversification de son offre exportable et sa forte concentration sur quelques marchés.
Par ailleurs, dans un contexte caractérisé par une stagnation des négociations commerciales multilatérales, les Accords Commerciaux Régionaux (ACR) continuent de se multiplier. Deux ACR majeurs, couvrant la majorité du commerce mondial, sont en cours de négociation : l’Accord de Partenariat Trans-Atlantique entre les États-Unis et l’Union européenne et l’Accord de Partenariat Trans-Pacifique, impliquant 12 pays dont le Japon et les États-Unis. Ces évolutions risquent de marginaliser davantage les pays en développement et d’affecter leur compétitivité.
Ainsi, le choix de l’intégration économique s’avère pertinent une fois matérialisé autour d’un "pacte régional" pour la croissance inclusive qui permettrait de refonder une stratégie de co-développement bénéfique à l’ensemble des partenaires, au nom d’une ambition commune qui résulte d’une exigence forte de solidarité régionale et qui permettrait de poser les jalons d’une zone de prospérité partagée pour l'ensemble de la Région euro-méditerranéenne.
Également, le Maroc fort de son appartenance africaine et conscient de son enracinement, devrait consolider son engagement avéré dans la voie de la coopération et de l’ouverture économique sur les pays africains qui jouissent d’un potentiel de progrès nécessitant une mobilisation rénovée et plus active autour d’objectifs partagés avec des efforts librement consentis, orientés vers l’édification des nouvelles voies d’avenir dans la sérénité et la responsabilité.
4.1.Performances commerciales du Maroc et impacts des Accords de Libre Echange
Un certain dynamisme des exportations marocaines est perceptible au cours des dernières années, mais cette amélioration s’est faite à un rythme plus faible que celui des importations. Cette évolution a été amplifiée par l’avènement de la crise, notamment, en zone euro, et l’envolée des prix des matières premières qui ont vite révélé les grandes fragilités de nos comptes extérieurs. Ainsi, le déficit commercial s’est-il continuellement creusé pour atteindre 22,4% du PIB en 2013 contre 11,1% en 2000. Le taux de couverture s’est dégradé pour atteindre 48,6% en 2013 contre 64,3% en 2000.
Les soldes positifs des échanges de services et des transferts courants n’ont pas suffi à couvrir la forte dégradation commerciale induisant celle du compte courant qui est passée d’un solde positif de l’équivalent de 4,3% du PIB en 2001 à -0,1% en 2007 pour s’orienter depuis à la baisse pour atteindre un déficit de 7,6% en 2013 marquant, néanmoins, un allègement par rapport à 9,7% enregistré en 2012.
De plus, le Maroc ne tire pas pleinement profit des différents ALE conclus. Le déficit commercial dans le cadre des ALE s’est creusé, passant de 58 milliards dirhams en 2008 à 67 milliards en 2013, soit 34% du déficit commercial global.
4.1.1. Performances marocaines à l’export : en deçà du potentiel
Malgré tous les efforts déployés en faveur de la libéralisation, du développement du système productif et de la promotion du commerce extérieur à travers, notamment, la mise en œuvre de stratégies sectorielles ambitieuses et l’amélioration de l’environnement des affaires, la dynamique de nos exportations reste en deçà de l’accroissement des besoins en importations de l’économie nationale, mais aussi de celui des importations mondiales, ne permettant pas une amélioration significative de notre part de marché. Note 19
Note 19: Taux d’ouverture mesuré par la somme des importations et des exportations de biens rapportée au PIB, calculé à partir des données de l’Office des Changes.
Légère amélioration de la part de marché mondial du Maroc au cours des dernières années, mais reste faible comparée à ses principaux concurrents La part de marché du Maroc sur le marché mondial affiche une quasi-stagnation aux alentours de 0,11%, en moyenne annuelle au cours de la période 2000-2013. Il convient, toutefois, de relever que sur la période 2007-2013, la part de marché s’est inscrite dans une tendance haussière, après quatre années de baisses successives. Ce taux a atteint son niveau le plus élevé (0,124%) en 2008, en lien, notamment, avec la croissance importante des exportations de phosphates et dérivés au cours de cette année. La part de marché la plus faible (0,10%) a été enregistrée en 2006, en raison d’une croissance moins dynamique des exportations marocaines comparée avec les importations mondiales.
Graphique 16 : Evolution de la part de marché du Maroc
Evolution des importations mondiales Part de marché
Parallèlement à cette quasi-stagnation de la part de marché mondial du Maroc, certains pays concurrents ont amélioré leurs performances à l’export durant cette période. C’est le cas de l’Inde qui a vu sa part de marché mondial croître entre 2000 et 2013 de 0,7% à 1,7%, de la Pologne (de 0,5% à 1,1%), de la Turquie (de 0,4% à 0,8%), du Chili (de 0,3% à 0,4%) et de l’Egypte (de 0,08% à 0,15%).
L’évolution positive, encore timide, constatée au cours de ces dernières années trouve appui dans la performance des nouveaux secteurs à l’exportation Le secteur de la mécanique au Maroc a vu sa part de marché passer de 0,01% à 0,03% tirée essentiellement par la filière aéronautique, dont la part est passée de 0,03% à 0,14% entre 2000 et 2012. De même, l’automobile et l’industrie électrique ont amélioré leur part de marché, passant respectivement de 0,004% et 0,08% en 2000 à 0,07% et 0,28% en 2012. Le secteur de la chimie a, également, gagné des parts de marché (passant de 0,19% à 0,26%), étant donné que le Maroc dispose de la plus importante réserve mondiale en phosphates.
Les secteurs traditionnels d’exportation, notamment, le textile habillement et l’agroalimentaire ont, par contre, perdu des parts de marché sur la même période, passant de 0,63% à 0,51% et de 0,33% à 0,28% respectivement.
Graphique 17: Evolution de la part de marché à l’export du Maroc par principaux secteurs
Variation de la part de marché à l’export du Maroc par principaux secteurs entre 2000 et 2012
Evolution de la part de marché à l’export du Maroc par principaux secteurs
Ces secteurs en pleine expansion et à contenu technologique élevée ont, par ailleurs, permis une montée en gamme dans la chaîne de valeur. L’industrie électrique est fortement imbriquée avec les différents secteurs économiques. Des filières telles que les faisceaux de câbles et les accumulateurs électriques ont, ainsi, profité du développement du secteur de l'automobile dont la production dépasse 167.450 véhicules en 2013 contre seulement 18.546 véhicules en 2003. Le Maroc est devenu le deuxième producteur de véhicules en Afrique après l’Afrique du Sud avec une part de marché de 26% en 2013 contre 5% en 2003 avec le taux de croissance sectoriel le plus élevé du continent. Le dynamisme du secteur de la chimie au cours de ces dernières années résulte des choix stratégiques pris par le groupe OCP à travers, notamment, une meilleure valorisation du phosphate roche et un recentrage des exportations sur les principales puissances agricoles et démographiques à l’instar de l’Inde et du Brésil. De même, à la faveur d’une conjoncture aéronautique mondiale très favorable, le Maroc enregistre de bonnes performances dans ce secteur suite à la mise en œuvre de chantiers importants dans le cadre de l’opérationnalisation du Pacte National pour l’Emergence Industrielle.
Ainsi, l’analyse du contenu technologique des exportations marocaines montre une évolution positive des produits manufacturés à technologie moyenne élevée et haute. Leur part s’est sensiblement renforcée au cours des dernières années, soit 44,9%, convergeant progressivement vers la moyenne mondiale de 56,8% au cours de la période 2009-2012, contre moins de 32% entre 2001 et 2004. Cette tendance s’explique principalement par la hausse des exportations de véhicules et d’appareils électriques.
Cependant et en dépit d’une tendance baissière, le Maroc demeure spécialisé dans des produits à faible et moyenne faible technologie, avec une part de près de 55% en moyenne entre 2009 et 2012 à comparer à 43,2% au niveau mondial.
Graphique 18: Structure technologique des exportations manufacturières marocaines
Néanmoins, la part des produits à faible technologie est passée de 59,5% en 2000 à 37,9% en 2012, celle-ci ne représente au niveau mondial que 16% en moyenne sur la période. En revanche, les produits à haute technologie n’affichent que 6,3% des exportations marocaines contre 23% au niveau mondial. C’est dire que le processus de la diversification productive doit être significativement accéléré.
Concentration de l’offre exportable sur quelques pays
L’analyse de la structure des exportations marocaines par destination fait ressortir une forte concentration sur l’Union européenne, avec une part de 60% en 2013, quoique en net repli par rapport à 1998 (74,1%).
Graphique 19: Evolution des exportations du Maroc vers les principaux pays partenaires
La France et l’Espagne constituent les principaux clients du Maroc avec des parts de 21,4% et 18,9% respectivement en 2013, contre 30% et 20% respectivement en 2005. La demande étrangère adressée au Maroc dépend donc étroitement de la conjoncture économique dans ces deux pays et du comportement de leurs importations.
Par ailleurs, une augmentation sensible est constatée pour les exportations vers les pays hors Union européenne, notamment, le Brésil, les Etats Unis, l’Inde et le Pakistan qui ont vu leurs parts dans le total exporté progresser à 6%, 4,2%, 3,7% et 1,1%, respectivement, en 2013, contre 1,8%, 3,1%, 3,3% et 0,3% en 2002 grâce, notamment, aux phosphates et dérivés.
De même, sur le marché de l’Afrique Subsaharienne, les exportations marocaines sont en nette progression, avec une accélération au cours des quatre dernières années. En effet, le total exporté, encore faible, a atteint près de 12 milliards de dirhams en 2013, soit 6,4% du total exporté contre 1,8% en 2000. Au cours de cette période, le Maroc a exporté surtout vers le Sénégal, le Nigeria, la Mauritanie et le Ghana. Ces quatre pays ont absorbé 43% du total des exportations marocaines vers cette région en 2013.
4.1.2. Le Maroc ne profite pas suffisamment des Accords de Libre Echanges (ALE)
Les échanges commerciaux du Maroc, dans le cadre des ALE, ont progressé de 107 milliards dirhams en 2008 à 167 milliards en 2013. Au cours de cette période, les exportations se sont accrues de près de 16% en moyenne annuelle, pour atteindre 50 milliards de dirhams en 2013. De leur côté, les importations sont passées de 82 milliards à 117 milliards, soit un taux de croissance annuel moyen de 7%. Le déficit commercial dans le cadre des ALE s’est, ainsi, creusé, passant de 58 milliards de dirhams en 2008 à 67 milliards en 2013, soit 34% du déficit commercial global. Il est à signaler que le déficit réalisé dans le cadre de l’accord avec l’UE a représenté, en 2013, 82,6% du déficit global des échanges effectués dans le cadre des ALE.
Graphique 20: Contribution des ALE au déficit commercial global
La part des exportations réalisées dans le cadre des ALE dans les exportations globales a connu une amélioration notable. Elles ont atteint 86,8% dans le cas de l’accord avec la Turquie, 78,3% avec l’AELE et 66,3% avec les Etats-Unis. Néanmoins, cette part demeure faible dans le cas de l’accord avec l’UE (35,1%) et de l’accord d’Agadir (28,6%). S’agissant des importations, qui bénéficient du cadre préférentiel, leur part a atteint 67% dans le cas de l’accord avec la Turquie, 65% avec l’AELE et 61% avec les pays de l’accord d’Agadir. Par ailleurs, les importations réalisées dans le cadre de l’accord avec l’UE représentent la moitié des importations globales de la zone. Avec les Etats-Unis, cette part ne dépasse pas 31%.
Graphique 21: Parts des exportations et des importations réalisées dans le cadre des ALE Exportations Importations
Par groupement d’utilisation, les exportations dans le cadre préférentiel profitent particulièrement aux produits bruts et aux demi-produits, constituant une part de 72% de leurs exportations globales vers les pays signataires des ALE avec le Maroc. De même, 53% des exportations des produits alimentaires profitent de ce cadre. En revanche, les exportations des biens de consommation et des biens d’équipement dans le cadre des ALE ont représenté seulement 33% et 17% du total exporté vers ces partenaires.
Le taux élevé de l’utilisation des accords dans le cas des produits bruts s’explique par le fait que la totalité des exportations des phosphates vers les pays signataires des ALE avec le Maroc se fait dans ce cadre. De même pour les demi-produits, 100% des exportations de l’acide phosphorique et 88% des engrais naturels et chimiques bénéficient des accords.
Les exportations des biens de consommation bénéficient moins de l’accord, en lien surtout avec la faible part des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie exportés dans le cadre, notamment, de l’accord avec l’UE (9% et 15% respectivement du total de ces produits exportés vers l’UE). Cette faible part s’explique, en partie, par les règles d’origine imposées par l’UE pour bénéficier des préférences tarifaires et traduit la faible intégration en amont du secteur des textiles et habillement, notamment, en ce qui concerne le tissage et la filature.
Selon l’enquête du Centre du Commerce International 20 sur les mesures non tarifaires au Maroc, les entreprises marocaines exportatrices du secteur du textile et de l’habillement font face à des contraintes relatives aux règlements techniques, aux procédures d’évaluation de la conformité et aux règles d’origine qui sont exigés par les pays partenaires. En effet, les exportateurs rencontrent des difficultés pour se conformer aux règles d’origine, compte tenu de la complexité du processus d’obtention du certificat d’origine. L’enquête a révélé, également, que le principal obstacle pour les exportations des machines concerne les règles d’origine imposés par les pays partenaires.
S’agissant des importations préférentielles, elles profitent particulièrement aux produits bruts et aux demi-produits constituant, ainsi, des parts respectives de 67% et 62% de leurs importations globales en provenance des pays signataires des ALE avec le Maroc. Aussi, 55% de nos achats des biens de consommation bénéficient des taux préférentiels. Par ailleurs, moins de la moitié des importations des biens d’équipements et des produits alimentaires en provenance de ces pays se font dans le cadre des accords.
En effet, les importations de plusieurs produits bruts et de demi-produits se réalisent à des parts élevés dans le cadre des ALE. Il s’agit en particulier des fils, barres et profilés en fer ou en acier (98%), les bois bruts (93%) et les matières plastiques (76%), dans le cas de l’accord avec l’UE. Aussi, plus de 70% des importations des demi-produits (fils, barres, profilés en fer ou en aciers non allié,…) en provenance de la Turquie sont-ils réalisées dans le cadre de l’accord.
Par ailleurs, la faible utilisation des accords dans le cas des importations des biens d’équipement, peut être expliquée par la difficulté d’obtention des certificats d’origine de la part des fournisseurs, notamment, dans le cas d’importation de certaines machines et appareils électroniques. S’agissant des importations des produits des biens finis de consommation, qui profitent à hauteur de 55% de ce cadre, leur hausse pourrait nuire à la compétitivité des activités agricoles et industrielles nationales sur le marché intérieur. L’encouragement d’industries de substitution et la mise en œuvre des mesures de défense commerciale pour faire face aux importations déloyales s’avèrent nécessaires. Dans ce sens, il est à signaler que le nouveau Projet de la Loi sur le commerce extérieur, tout en continuant de s'inscrire dans le principe de la libéralisation des échanges, a intégré des dispositions supplémentaires en matière de restriction au commerce et de protection de la production nationale qui sont conformes aux engagements internationaux du Maroc.
Graphique 22: Taux d’utilisation des ALE par groupement d’utilisation 20
Note 20: Le Centre du Commerce International (ITC) est l’agence conjointe de l’Organisation Mondiale du Commerce et des Nations Unies.
De façon globale, les faibles taux d’utilisation des préférences tarifaires enregistrées pour certains produits s’expliquent, en grande partie, par l’application des règles d’origine plus restrictives. Dans ce sens, le lancement des négociations pour assouplir et simplifier les exigences étrangères en matière de règles d’origine semble nécessaire pour mieux profiter du cadre préférentiel.
4.2. Renforcement de l’intégration économique régionale et amélioration de l’attractivité : des voies de progrès qui se dessinent pour le Maroc
4.2.1. Consolidation des partenariats stratégiques et exploration de nouvelles voies de coopération
Consolidation du partenariat Maroc-UE
Les relations entre le Maroc et l’Union européenne (UE) sont denses et anciennes. Elle est le premier partenaire économique du Maroc. L’Union européenne représente le premier client commercial du Maroc en absorbant 60% de ses exportations et son premier fournisseur avec une part de 50% de ses importations totales en moyenne entre 2008 et 2013. Cette zone a été à l’origine de 79% des recettes de voyages, de 78% des recettes des MRE du Maroc et de 64% des investissements directs dans le Royaume.
La mise en place des accords commerciaux et de coopération conclus entre le Maroc et l’Union européenne a permis de consolider les échanges commerciaux et les flux d’investissements bilatéraux et d’élargir l’appui technique et financier de l'UE.
Ainsi, après la libéralisation des échanges industriels en mars 2012 et agricoles en octobre 2012, l’ouverture de négociations en mars 2013 en vue d’un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) constitue une nouvelle étape dans le renforcement des relations commerciales entre les deux parties. Il convient, également, d’apprécier la signature du Partenariat pour la mobilité, le 7 juin 2013, et la conclusion de l’accord de pêche, le 18 novembre 2013.
Le futur ALECA est appelée à compléter le dispositif de libre-échange classique. Il intègrera des aspects importants liés au secteur des services ou encore à la question de l'origine des produits de nature à permettre au Maroc de développer davantage sa présence sur le marché européen.
La coopération entre les deux parties s’est davantage renforcée suite à l’adoption en 2005 d’un Plan d’action Maroc-UE dans le cadre de la Politique Européenne de Voisinage (PEV), lancée par l’UE en 2003. Les deux parties accordent aussi une grande importance au volet de l’harmonisation réglementaire dans le cadre du Statut avancé, obtenu en 2008. A ce titre, le nouveau plan d'action Maroc-UE (2013- 2017) pour la mise en œuvre du statut avancé, adopté en décembre 2013, constituera une feuille de route dans les relations bilatérales afin de parvenir à un degré élevé d’intégration économique et d’approfondir la coopération politique.
Dans ce cadre, le Maroc devrait bénéficier d’une aide financière auprès de l’UE de 728 à 890 millions d’euros sur les quatre prochaines années pour la période 2014-2017. Ce financement est destiné aux secteurs prioritaires suivants : accès aux services de base (30%); gouvernance démocratique, Etat de droit et mobilité (25%); emploi, croissance durable et inclusive (25%) ; appui complémentaire au Plan d'action, à l’ALECA et à la société civile (20%).
Cette ouverture a influé sur son commerce en facilitant l'accès à des intrants plus variés, moins chers et de qualité ainsi qu’en stimulant la compétition entre les fournisseurs nationaux et étrangers. Elle a, également, exercé un impact sur la productivité et affecté les performances à l'exportation des entreprises. L’économie marocaine se positionne, de plus en plus, comme plateforme de production et d’exportation, notamment, vers les pays avec lesquels le Maroc a conclu des accords de libre-échange et d’investissement. Le pays s’est positionné selon l’Indice de facilitation du commerce à la 44ème position en 2014 contre 75ème en 2010.
L’ouverture du Maroc a été accompagnée d’un processus de transformations structurelles importantes, confortées par les politiques sectorielles mises en place et le succès des métiers tournés vers l’international, notamment, les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, l’offshoring et l’électronique. On souligne à ce titre une forte percée des exportations des produits à contenu technologique.
Compte tenu de tous ces efforts, le Maroc a vu certes, progresser le taux d’ouverture Page 19 de son économie, passant de 51,2% en 2000 à 64,7% en 2013, cependant, sa part de marché mondiale au cours des dernières années n’a enregistré qu’une légère amélioration et reste faible comparée à ses principaux concurrents pénalisé en cela par la faible diversification de son offre exportable et sa forte concentration sur quelques marchés.
Par ailleurs, dans un contexte caractérisé par une stagnation des négociations commerciales multilatérales, les Accords Commerciaux Régionaux (ACR) continuent de se multiplier. Deux ACR majeurs, couvrant la majorité du commerce mondial, sont en cours de négociation : l’Accord de Partenariat Trans-Atlantique entre les États-Unis et l’Union européenne et l’Accord de Partenariat Trans-Pacifique, impliquant 12 pays dont le Japon et les États-Unis. Ces évolutions risquent de marginaliser davantage les pays en développement et d’affecter leur compétitivité.
Ainsi, le choix de l’intégration économique s’avère pertinent une fois matérialisé autour d’un "pacte régional" pour la croissance inclusive qui permettrait de refonder une stratégie de co-développement bénéfique à l’ensemble des partenaires, au nom d’une ambition commune qui résulte d’une exigence forte de solidarité régionale et qui permettrait de poser les jalons d’une zone de prospérité partagée pour l'ensemble de la Région euro-méditerranéenne.
Également, le Maroc fort de son appartenance africaine et conscient de son enracinement, devrait consolider son engagement avéré dans la voie de la coopération et de l’ouverture économique sur les pays africains qui jouissent d’un potentiel de progrès nécessitant une mobilisation rénovée et plus active autour d’objectifs partagés avec des efforts librement consentis, orientés vers l’édification des nouvelles voies d’avenir dans la sérénité et la responsabilité.
4.1.Performances commerciales du Maroc et impacts des Accords de Libre Echange
Un certain dynamisme des exportations marocaines est perceptible au cours des dernières années, mais cette amélioration s’est faite à un rythme plus faible que celui des importations. Cette évolution a été amplifiée par l’avènement de la crise, notamment, en zone euro, et l’envolée des prix des matières premières qui ont vite révélé les grandes fragilités de nos comptes extérieurs. Ainsi, le déficit commercial s’est-il continuellement creusé pour atteindre 22,4% du PIB en 2013 contre 11,1% en 2000. Le taux de couverture s’est dégradé pour atteindre 48,6% en 2013 contre 64,3% en 2000.
Les soldes positifs des échanges de services et des transferts courants n’ont pas suffi à couvrir la forte dégradation commerciale induisant celle du compte courant qui est passée d’un solde positif de l’équivalent de 4,3% du PIB en 2001 à -0,1% en 2007 pour s’orienter depuis à la baisse pour atteindre un déficit de 7,6% en 2013 marquant, néanmoins, un allègement par rapport à 9,7% enregistré en 2012.
De plus, le Maroc ne tire pas pleinement profit des différents ALE conclus. Le déficit commercial dans le cadre des ALE s’est creusé, passant de 58 milliards dirhams en 2008 à 67 milliards en 2013, soit 34% du déficit commercial global.
4.1.1. Performances marocaines à l’export : en deçà du potentiel
Malgré tous les efforts déployés en faveur de la libéralisation, du développement du système productif et de la promotion du commerce extérieur à travers, notamment, la mise en œuvre de stratégies sectorielles ambitieuses et l’amélioration de l’environnement des affaires, la dynamique de nos exportations reste en deçà de l’accroissement des besoins en importations de l’économie nationale, mais aussi de celui des importations mondiales, ne permettant pas une amélioration significative de notre part de marché. Note 19
Note 19: Taux d’ouverture mesuré par la somme des importations et des exportations de biens rapportée au PIB, calculé à partir des données de l’Office des Changes.
Légère amélioration de la part de marché mondial du Maroc au cours des dernières années, mais reste faible comparée à ses principaux concurrents La part de marché du Maroc sur le marché mondial affiche une quasi-stagnation aux alentours de 0,11%, en moyenne annuelle au cours de la période 2000-2013. Il convient, toutefois, de relever que sur la période 2007-2013, la part de marché s’est inscrite dans une tendance haussière, après quatre années de baisses successives. Ce taux a atteint son niveau le plus élevé (0,124%) en 2008, en lien, notamment, avec la croissance importante des exportations de phosphates et dérivés au cours de cette année. La part de marché la plus faible (0,10%) a été enregistrée en 2006, en raison d’une croissance moins dynamique des exportations marocaines comparée avec les importations mondiales.
Graphique 16 : Evolution de la part de marché du Maroc
Evolution des importations mondiales Part de marché
Parallèlement à cette quasi-stagnation de la part de marché mondial du Maroc, certains pays concurrents ont amélioré leurs performances à l’export durant cette période. C’est le cas de l’Inde qui a vu sa part de marché mondial croître entre 2000 et 2013 de 0,7% à 1,7%, de la Pologne (de 0,5% à 1,1%), de la Turquie (de 0,4% à 0,8%), du Chili (de 0,3% à 0,4%) et de l’Egypte (de 0,08% à 0,15%).
L’évolution positive, encore timide, constatée au cours de ces dernières années trouve appui dans la performance des nouveaux secteurs à l’exportation Le secteur de la mécanique au Maroc a vu sa part de marché passer de 0,01% à 0,03% tirée essentiellement par la filière aéronautique, dont la part est passée de 0,03% à 0,14% entre 2000 et 2012. De même, l’automobile et l’industrie électrique ont amélioré leur part de marché, passant respectivement de 0,004% et 0,08% en 2000 à 0,07% et 0,28% en 2012. Le secteur de la chimie a, également, gagné des parts de marché (passant de 0,19% à 0,26%), étant donné que le Maroc dispose de la plus importante réserve mondiale en phosphates.
Les secteurs traditionnels d’exportation, notamment, le textile habillement et l’agroalimentaire ont, par contre, perdu des parts de marché sur la même période, passant de 0,63% à 0,51% et de 0,33% à 0,28% respectivement.
Graphique 17: Evolution de la part de marché à l’export du Maroc par principaux secteurs
Variation de la part de marché à l’export du Maroc par principaux secteurs entre 2000 et 2012
Evolution de la part de marché à l’export du Maroc par principaux secteurs
Ces secteurs en pleine expansion et à contenu technologique élevée ont, par ailleurs, permis une montée en gamme dans la chaîne de valeur. L’industrie électrique est fortement imbriquée avec les différents secteurs économiques. Des filières telles que les faisceaux de câbles et les accumulateurs électriques ont, ainsi, profité du développement du secteur de l'automobile dont la production dépasse 167.450 véhicules en 2013 contre seulement 18.546 véhicules en 2003. Le Maroc est devenu le deuxième producteur de véhicules en Afrique après l’Afrique du Sud avec une part de marché de 26% en 2013 contre 5% en 2003 avec le taux de croissance sectoriel le plus élevé du continent. Le dynamisme du secteur de la chimie au cours de ces dernières années résulte des choix stratégiques pris par le groupe OCP à travers, notamment, une meilleure valorisation du phosphate roche et un recentrage des exportations sur les principales puissances agricoles et démographiques à l’instar de l’Inde et du Brésil. De même, à la faveur d’une conjoncture aéronautique mondiale très favorable, le Maroc enregistre de bonnes performances dans ce secteur suite à la mise en œuvre de chantiers importants dans le cadre de l’opérationnalisation du Pacte National pour l’Emergence Industrielle.
Ainsi, l’analyse du contenu technologique des exportations marocaines montre une évolution positive des produits manufacturés à technologie moyenne élevée et haute. Leur part s’est sensiblement renforcée au cours des dernières années, soit 44,9%, convergeant progressivement vers la moyenne mondiale de 56,8% au cours de la période 2009-2012, contre moins de 32% entre 2001 et 2004. Cette tendance s’explique principalement par la hausse des exportations de véhicules et d’appareils électriques.
Cependant et en dépit d’une tendance baissière, le Maroc demeure spécialisé dans des produits à faible et moyenne faible technologie, avec une part de près de 55% en moyenne entre 2009 et 2012 à comparer à 43,2% au niveau mondial.
Graphique 18: Structure technologique des exportations manufacturières marocaines
Néanmoins, la part des produits à faible technologie est passée de 59,5% en 2000 à 37,9% en 2012, celle-ci ne représente au niveau mondial que 16% en moyenne sur la période. En revanche, les produits à haute technologie n’affichent que 6,3% des exportations marocaines contre 23% au niveau mondial. C’est dire que le processus de la diversification productive doit être significativement accéléré.
Concentration de l’offre exportable sur quelques pays
L’analyse de la structure des exportations marocaines par destination fait ressortir une forte concentration sur l’Union européenne, avec une part de 60% en 2013, quoique en net repli par rapport à 1998 (74,1%).
Graphique 19: Evolution des exportations du Maroc vers les principaux pays partenaires
La France et l’Espagne constituent les principaux clients du Maroc avec des parts de 21,4% et 18,9% respectivement en 2013, contre 30% et 20% respectivement en 2005. La demande étrangère adressée au Maroc dépend donc étroitement de la conjoncture économique dans ces deux pays et du comportement de leurs importations.
Par ailleurs, une augmentation sensible est constatée pour les exportations vers les pays hors Union européenne, notamment, le Brésil, les Etats Unis, l’Inde et le Pakistan qui ont vu leurs parts dans le total exporté progresser à 6%, 4,2%, 3,7% et 1,1%, respectivement, en 2013, contre 1,8%, 3,1%, 3,3% et 0,3% en 2002 grâce, notamment, aux phosphates et dérivés.
De même, sur le marché de l’Afrique Subsaharienne, les exportations marocaines sont en nette progression, avec une accélération au cours des quatre dernières années. En effet, le total exporté, encore faible, a atteint près de 12 milliards de dirhams en 2013, soit 6,4% du total exporté contre 1,8% en 2000. Au cours de cette période, le Maroc a exporté surtout vers le Sénégal, le Nigeria, la Mauritanie et le Ghana. Ces quatre pays ont absorbé 43% du total des exportations marocaines vers cette région en 2013.
4.1.2. Le Maroc ne profite pas suffisamment des Accords de Libre Echanges (ALE)
Les échanges commerciaux du Maroc, dans le cadre des ALE, ont progressé de 107 milliards dirhams en 2008 à 167 milliards en 2013. Au cours de cette période, les exportations se sont accrues de près de 16% en moyenne annuelle, pour atteindre 50 milliards de dirhams en 2013. De leur côté, les importations sont passées de 82 milliards à 117 milliards, soit un taux de croissance annuel moyen de 7%. Le déficit commercial dans le cadre des ALE s’est, ainsi, creusé, passant de 58 milliards de dirhams en 2008 à 67 milliards en 2013, soit 34% du déficit commercial global. Il est à signaler que le déficit réalisé dans le cadre de l’accord avec l’UE a représenté, en 2013, 82,6% du déficit global des échanges effectués dans le cadre des ALE.
Graphique 20: Contribution des ALE au déficit commercial global
La part des exportations réalisées dans le cadre des ALE dans les exportations globales a connu une amélioration notable. Elles ont atteint 86,8% dans le cas de l’accord avec la Turquie, 78,3% avec l’AELE et 66,3% avec les Etats-Unis. Néanmoins, cette part demeure faible dans le cas de l’accord avec l’UE (35,1%) et de l’accord d’Agadir (28,6%). S’agissant des importations, qui bénéficient du cadre préférentiel, leur part a atteint 67% dans le cas de l’accord avec la Turquie, 65% avec l’AELE et 61% avec les pays de l’accord d’Agadir. Par ailleurs, les importations réalisées dans le cadre de l’accord avec l’UE représentent la moitié des importations globales de la zone. Avec les Etats-Unis, cette part ne dépasse pas 31%.
Graphique 21: Parts des exportations et des importations réalisées dans le cadre des ALE Exportations Importations
Par groupement d’utilisation, les exportations dans le cadre préférentiel profitent particulièrement aux produits bruts et aux demi-produits, constituant une part de 72% de leurs exportations globales vers les pays signataires des ALE avec le Maroc. De même, 53% des exportations des produits alimentaires profitent de ce cadre. En revanche, les exportations des biens de consommation et des biens d’équipement dans le cadre des ALE ont représenté seulement 33% et 17% du total exporté vers ces partenaires.
Le taux élevé de l’utilisation des accords dans le cas des produits bruts s’explique par le fait que la totalité des exportations des phosphates vers les pays signataires des ALE avec le Maroc se fait dans ce cadre. De même pour les demi-produits, 100% des exportations de l’acide phosphorique et 88% des engrais naturels et chimiques bénéficient des accords.
Les exportations des biens de consommation bénéficient moins de l’accord, en lien surtout avec la faible part des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie exportés dans le cadre, notamment, de l’accord avec l’UE (9% et 15% respectivement du total de ces produits exportés vers l’UE). Cette faible part s’explique, en partie, par les règles d’origine imposées par l’UE pour bénéficier des préférences tarifaires et traduit la faible intégration en amont du secteur des textiles et habillement, notamment, en ce qui concerne le tissage et la filature.
Selon l’enquête du Centre du Commerce International 20 sur les mesures non tarifaires au Maroc, les entreprises marocaines exportatrices du secteur du textile et de l’habillement font face à des contraintes relatives aux règlements techniques, aux procédures d’évaluation de la conformité et aux règles d’origine qui sont exigés par les pays partenaires. En effet, les exportateurs rencontrent des difficultés pour se conformer aux règles d’origine, compte tenu de la complexité du processus d’obtention du certificat d’origine. L’enquête a révélé, également, que le principal obstacle pour les exportations des machines concerne les règles d’origine imposés par les pays partenaires.
S’agissant des importations préférentielles, elles profitent particulièrement aux produits bruts et aux demi-produits constituant, ainsi, des parts respectives de 67% et 62% de leurs importations globales en provenance des pays signataires des ALE avec le Maroc. Aussi, 55% de nos achats des biens de consommation bénéficient des taux préférentiels. Par ailleurs, moins de la moitié des importations des biens d’équipements et des produits alimentaires en provenance de ces pays se font dans le cadre des accords.
En effet, les importations de plusieurs produits bruts et de demi-produits se réalisent à des parts élevés dans le cadre des ALE. Il s’agit en particulier des fils, barres et profilés en fer ou en acier (98%), les bois bruts (93%) et les matières plastiques (76%), dans le cas de l’accord avec l’UE. Aussi, plus de 70% des importations des demi-produits (fils, barres, profilés en fer ou en aciers non allié,…) en provenance de la Turquie sont-ils réalisées dans le cadre de l’accord.
Par ailleurs, la faible utilisation des accords dans le cas des importations des biens d’équipement, peut être expliquée par la difficulté d’obtention des certificats d’origine de la part des fournisseurs, notamment, dans le cas d’importation de certaines machines et appareils électroniques. S’agissant des importations des produits des biens finis de consommation, qui profitent à hauteur de 55% de ce cadre, leur hausse pourrait nuire à la compétitivité des activités agricoles et industrielles nationales sur le marché intérieur. L’encouragement d’industries de substitution et la mise en œuvre des mesures de défense commerciale pour faire face aux importations déloyales s’avèrent nécessaires. Dans ce sens, il est à signaler que le nouveau Projet de la Loi sur le commerce extérieur, tout en continuant de s'inscrire dans le principe de la libéralisation des échanges, a intégré des dispositions supplémentaires en matière de restriction au commerce et de protection de la production nationale qui sont conformes aux engagements internationaux du Maroc.
Graphique 22: Taux d’utilisation des ALE par groupement d’utilisation 20
Note 20: Le Centre du Commerce International (ITC) est l’agence conjointe de l’Organisation Mondiale du Commerce et des Nations Unies.
De façon globale, les faibles taux d’utilisation des préférences tarifaires enregistrées pour certains produits s’expliquent, en grande partie, par l’application des règles d’origine plus restrictives. Dans ce sens, le lancement des négociations pour assouplir et simplifier les exigences étrangères en matière de règles d’origine semble nécessaire pour mieux profiter du cadre préférentiel.
4.2. Renforcement de l’intégration économique régionale et amélioration de l’attractivité : des voies de progrès qui se dessinent pour le Maroc
4.2.1. Consolidation des partenariats stratégiques et exploration de nouvelles voies de coopération
Consolidation du partenariat Maroc-UE
Les relations entre le Maroc et l’Union européenne (UE) sont denses et anciennes. Elle est le premier partenaire économique du Maroc. L’Union européenne représente le premier client commercial du Maroc en absorbant 60% de ses exportations et son premier fournisseur avec une part de 50% de ses importations totales en moyenne entre 2008 et 2013. Cette zone a été à l’origine de 79% des recettes de voyages, de 78% des recettes des MRE du Maroc et de 64% des investissements directs dans le Royaume.
La mise en place des accords commerciaux et de coopération conclus entre le Maroc et l’Union européenne a permis de consolider les échanges commerciaux et les flux d’investissements bilatéraux et d’élargir l’appui technique et financier de l'UE.
Ainsi, après la libéralisation des échanges industriels en mars 2012 et agricoles en octobre 2012, l’ouverture de négociations en mars 2013 en vue d’un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) constitue une nouvelle étape dans le renforcement des relations commerciales entre les deux parties. Il convient, également, d’apprécier la signature du Partenariat pour la mobilité, le 7 juin 2013, et la conclusion de l’accord de pêche, le 18 novembre 2013.
Le futur ALECA est appelée à compléter le dispositif de libre-échange classique. Il intègrera des aspects importants liés au secteur des services ou encore à la question de l'origine des produits de nature à permettre au Maroc de développer davantage sa présence sur le marché européen.
La coopération entre les deux parties s’est davantage renforcée suite à l’adoption en 2005 d’un Plan d’action Maroc-UE dans le cadre de la Politique Européenne de Voisinage (PEV), lancée par l’UE en 2003. Les deux parties accordent aussi une grande importance au volet de l’harmonisation réglementaire dans le cadre du Statut avancé, obtenu en 2008. A ce titre, le nouveau plan d'action Maroc-UE (2013- 2017) pour la mise en œuvre du statut avancé, adopté en décembre 2013, constituera une feuille de route dans les relations bilatérales afin de parvenir à un degré élevé d’intégration économique et d’approfondir la coopération politique.
Dans ce cadre, le Maroc devrait bénéficier d’une aide financière auprès de l’UE de 728 à 890 millions d’euros sur les quatre prochaines années pour la période 2014-2017. Ce financement est destiné aux secteurs prioritaires suivants : accès aux services de base (30%); gouvernance démocratique, Etat de droit et mobilité (25%); emploi, croissance durable et inclusive (25%) ; appui complémentaire au Plan d'action, à l’ALECA et à la société civile (20%).
DEUXIÈME PARTIE:
Le Maroc avait déjà bénéficié de deux financements, au titre de l’Instrument Européen de Voisinage et de Partenariat (IEVP), soit de 654 millions d’euros pour la période 2007-2010 et de 580 millions d’euros pour la période 2011-2013.
Les prêts des institutions financières européennes joueront, également, un rôle clé dans la mise en œuvre du plan et, en particulier, la Facilité d'Investissement Voisinage et la Facilité euro-méditerranéenne d'Investissement et de Partenariat (FEMIP) et la mobilisation des fonds de la Banque Européenne d'Investissement (BEI).
Parallèlement, le Maroc est appelé à consolider le processus de modernisation de son système juridique et institutionnel par la mise en place du « programme national de convergence », afin d’accroître sa convergence réglementaire avec l'acquis communautaire et d’intensifier son intégration au marché européen.
Par ailleurs, le Maroc pourrait obtenir le statut d’« Etat associé » qui devrait être mis en place par le Conseil de l’Europe au bénéfice de pays non membres de l’UE, prévu d'ailleurs par la nouvelle Politique Européenne de Voisinage (PEV).
Rappelons que le Parlement marocain avait obtenu, en juin 2011, le statut de « Partenaire pour la démocratie », devenant, ainsi, le premier parlement à recevoir cette reconnaissance particulière. Ce statut est de nature à renforcer la coopération institutionnelle entre le Parlement marocain et l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Maroc- Afrique-Subsaharienne: Important potentiel d’échanges
La coopération économique et commerciale bilatérale a toujours constitué un levier d’action important de la stratégie du Maroc à l’égard de l’Afrique subsaharienne. Les relations économiques entre le Maroc et les pays africains sont régies par un cadre juridique comprenant plus de 500 accords de coopération. Les visites royales à plusieurs pays africains leur ont donné une impulsion décisive qui ouvre des horizons prometteurs à la coopération Sud-Sud à laquelle le Royaume du Maroc accorde une importance stratégique.
Positionnement du Maroc sur le marché de l’Afrique subsaharienne
L’analyse de l’évolution des importations de l’Afrique subsaharienne par pays montre que la Chine est devenue son principal partenaire commercial. Elle a dépassé la France, dont la part en 2000 était plus de deux fois supérieure à celle de la Chine. En 2013, la Chine représentait 17% des importations totales de l’Afrique subsaharienne, contre 4,6% seulement en 2000. Ses exportations vers cette région ont connu, en effet, un accroissement important puisqu’elles ont été multipliées par presque 20, passant de 3,6 milliards de dollars en 2000 à 70 milliards en 2013.
D’autres pays de l’UE ont vu, également, leurs parts baisser, comme l’Allemagne et le Royaume Uni (4,4% et 3,1% respectivement en 2013, après 7,1% et 6,4% en 2000). De même, les importations en provenance des Etats Unis et du Japon ne représentent plus que 5,8% et 2,1% respectivement en 2013, après 7,4% et 4,8% en 2000.
Graphique 23: Parts des principaux partenaires sur le marché de l’Afrique subsaharienne
S’agissant du Maroc, bien que sa part au niveau du marché de l’Afrique subsaharienne ait progressé entre 2000 et 2013, passant de 0,1% à 0,3%, son poids commercial demeure faible dans cette région. Néanmoins, il se positionne relativement mieux comparativement à d’autres pays de l’Afrique du Nord, notamment, l’Algérie et la Tunisie.
Le poids commercial du Maroc demeure encore faible au regard du potentiel existant
Sur la période 2003-2013, le montant global des échanges commerciaux du Maroc avec le continent africain a augmenté de 13% en moyenne annuelle pour se situer à près de 36 milliards de dirhams en2013, représentant environ 6,4% de la valeur totale des échanges extérieurs du Maroc contre 4,6% en 2003. Cependant, la grande partie des échanges commerciaux du Maroc avec le continent africain s’effectue avec les pays de l’Afrique du Nord (60% en 2013), notamment l’Algérie, (35%) constitués essentiellement d’énergie, alors que les échanges avec l’Afrique subsaharienne n’ont représenté que 40% en 2013.
Néanmoins, les échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne ont enregistré une hausse notable durant la dernière décennie pour atteindre 14,4 milliards de dirhams en 2013 contre 4,7 milliards en 2003, soit un rythme de croissance annuel moyen de 12%. Le solde commercial, largement excédentaire en faveur du Maroc depuis 2008, s’est nettement renforcé ces dernières années pour atteindre 8,9 milliards de dirhams en 2013.
Les exportations marocaines vers les pays de l’Afrique subsaharienne ont atteint 11,7 milliards de dirhams en 2013 contre 2,2 milliards en 2003, marquant une croissance annuelle moyenne de 18%. Leur part dans les exportations totales du Maroc est, ainsi, passée à 6,3% en 2013 contre 2,7% en 2003. Les exportations marocaines vers l’Afrique subsaharienne sont composées essentiellement d’alimentation, boissons et tabacs (33% en 2013), de demi-produits (22%), d’énergie et lubrifiants (16%) et de produits finis d’équipement industriel (14%). Les principaux clients du Maroc sont le Sénégal (avec une part de 17% en 2013), la Mauritanie (10%), la Côte d’Ivoire (8,1%), la Guinée (8%), le Nigeria (7,7%).
En revanche, les importations en provenance de l’Afrique subsaharienne restent limitées. Elles se sont établies à 2,8 milliards de dirhams en 2013 contre un pic de 4,5 milliards en 2010 et une moyenne de 3,6 milliards sur la dernière décennie. Elles ne représentent que 0,7% des importations totales du Maroc en 2013 contre 1,8% en 2003. Les importations marocaines en provenance de l’Afrique subsaharienne sont constituées principalement d’alimentation, boissons et tabacs (35% en 2013), d’énergie et lubrifiants (31%), de demi-produits (13%) et de produits bruts d'origine animale et végétale (12%).
Les transformations profondes que connaît l’espace économique africain et les avancées enregistrées au plan de la croissance semblent augurer des perspectives positives. Le rythme de croissance sur la dernière décennie s’est élevé à une moyenne de 5% par an pour l’ensemble du continent et cette tendance devra se consolider davantage à l’avenir. Le Maroc pourra intégrer cette dynamique à travers la mise en place d’une stratégie de coopération Sud-Sud plus adaptée et ciblant prioritairement son voisinage subsaharien.
Dans ce sens, il importe de capitaliser sur les acquis réalisés et lever certaines barrières pour exploiter pleinement le potentiel de coopération économique entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne. Il s’agit, en particulier, de renforcer le cadre juridique et réglementaire régissant les relations commerciales et d’investissement entre le Maroc et les pays africains et d’instaurer un cadre de partenariat privé entre les entreprises marocaines et africaines permettant des synergies entre les économies. Par ailleurs, le renforcement des infrastructures de transports et des connexions entre le Maroc et les pays africains permettrait de libérer le potentiel commercial entre les deux parties.
Par ailleurs, la mise en place d’un fonds dédié à accompagner les entreprises marocaines sur le continent serait, également, un levier supplémentaire et permettrait, notamment, de confirmer notre positionnement en tant que hub pour un éventuel partenariat Sud-Sud/Nord.
Le Maroc, une source croissante d’investissements directs en Afrique subsaharienne Les investissements directs marocains en Afrique subsaharienne se sont établis à 1,6 milliard de dirhams en 2013 et représentent 54,3% du total des investissements directs marocains à l'étranger, contre 45,6% en 2012.
En termes de stocks, les investissements directs marocains réalisés en Afrique subsaharienne à fin 2012 ont atteint près de 7,6 milliards de dirhams. Ainsi, la part de cette région dans les investissements marocains à l’étranger a été consolidée, passant de 17% seulement en 2003 à 42% en 2012. En revanche, l’Europe a vu sa part diminuer dans le stock des investissements marocains sortants de 62% en 2003 à 48% en 2012. De même, les parts de l’Amérique et de l’Asie ont reculé respectivement de 13% à 1% et de 7% à 4% entre 2003 et 2012.
Graphique 24: Evolution du stock des IDE marocains à l’étranger par région hôte
Le Mali est le premier pays récepteur d’investissements marocains en Afrique en 2012 (25,7% du stock d’investissements directs marocains en Afrique), suivi par la Côte d’Ivoire (20%) et le Gabon (12,8%). Par secteur, ces investissements ont porté en priorité sur les banques (50,5% du stock d’investissements directs marocains en Afrique), les télécommunications (24,4%) et les cimenteries (9,4%).
Il est à signaler que la dernière visite effectuée par sa Majesté Le Roi a élargi le champ d’intervention des opérateurs marocains à des secteurs variés qui émergent en besoins imminents d’économies en pleine mutation. Ainsi, plusieurs projets de développement socio-économiques ont été lancés, notamment, dans les domaines de la santé, de l’éducation, du logement social, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Le Maroc pourrait, également, jouer un rôle important dans la région en suscitant une stratégie de coopération triangulaire, qui permet de mettre l’expertise et le savoir-faire des entreprises marocaines à la disposition des projets de développement et, notamment, des infrastructures impliquant d’autres partenaires.
Maroc- Conseil de Coopération du Golfe : un partenariat stratégique
Les relations du Maroc avec les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont profondes et solides et se distinguent par une convergence totale des points de vue et des positions sur les questions d'intérêt commun. Depuis 2012, le Maroc et la Jordanie sont érigés en partenaires stratégiques du CCG, avec un plan d’action commun de cinq ans qui s’étend jusqu’en 2017. Ce plan comporte des programmes qui touchent une large palette de secteurs productifs, sociaux et culturels. Il prévoit, également, le développement du dialogue et de la coordination dans les domaines politique, économique, sécuritaire, etc.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays du Golfe ont progressé d’une manière significative sur la dernière décennie pour atteindre 29 milliards de dirhams en 2013 contre 7,3 milliards de dirhams en 2000. Les importations se sont situées à 27,9 milliards de dirhams en 2013 contre 6,5 milliards en 2000, tandis que nos exportations vers cette région n’ont pas dépassé 1,2 milliard, engendrant un déficit commercial de 26,7 milliards de dirhams.
Cette évolution est dominée par les importations des produits énergétiques de ces pays, notamment de l’Arabie saoudite, alors que nos exportations vers les pays du CCG restent faibles et peu diversifiées, portant essentiellement sur les produits chimiques et les produits alimentaires.
Les IDE des pays du CCG à destination du Maroc ont progressé d’une manière significative durant la dernière décennie. Ainsi, ils ont augmenté de 36% en 2012 pour atteindre 10 milliards de dirhams contre 7,4 milliards en 2011 et moins de 242 millions de dirhams en 2000. Cependant, ces IDE ont baissé en 2013 pour se situer à 6,2 milliards de dirhams. Leur part dans l’ensemble des IDE est passée de 4,8% en 2000 à 31,3% en 2012 et à 15,7% seulement en 2013. Entre 2000 et 2013, les IDE des pays du Golfe ont cumulé 51 milliards de dirhams.
Les transferts des marocains résidant aux pays du Golfe sont en forte hausse durant les dernières années pour se situer à 9 milliards de dirhams en 2013 contre seulement 1,2 milliard en 2000.
4.2.2. Amélioration de l’attractivité du Maroc en matière d’IDE : une croissance record au moment où les flux vers l’Afrique du Nord sont en recul
Selon le dernier rapport de la CNUCED « World Investment Report 2014», les flux d'investissements directs étrangers (IDE) dans le monde ont augmenté de 9% en 2013, pour s’établir à 1452 milliards de dollars, contre 1330 milliards en 2012. Le stock mondial d’IDE a aussi augmenté de 9%, pour atteindre 25.500 milliards de dollars. De son côté, le Maroc a reçu, selon ce rapport, 3,4 milliards de dollars d’investissements étrangers, en hausse de 23% par rapport à 2012. Notre pays enregistre, ainsi, une croissance record, au moment où les flux d’investissements directs étrangers (IDE) en Afrique du Nord ont reculé de 7% pour enregistrer 15,5 milliards de dollars en 2013, suite aux tensions politiques et sociales persistantes dans la région.
Les IDE au Maroc, une diversification progressive…de plus en plus en faveur de l’industrie
Les recettes nets d’IDE au Maroc ont enregistré, selon la CNUCED, une hausse de 23% en 2013, atteignant 3,4 milliards de dollars contre 2,7 milliards en 2012, portant la contribution de leur flux à la FBCF à 10,2% et leur stock à 47,8% du PIB, contre 9,1% et 47,1% respectivement en 2012. En recettes 21, les entrées d’IDE au Maroc ont atteint 39,6 milliards de dirhams en 2013, soit l’équivalent de 4,6 milliards de dollars, en hausse de 23,4% par rapport à 2012.
Selon la même source, 43 nouveaux projets (Greenfield) ont été réalisés au Maroc en 2013 contre 63 en 2012. Le Maroc a fait mieux que la Jordanie (16 projets), l’Algérie (16 projets), la Tunisie (18 projets) et le Kuweit (37 projets), moins que le Chili (96 projets), la Corée du Sud (107 projets), la Turquie (141 projets) et le Brésil (359 projets).
Au cours des dernières années, la structure des IDE a connu des modifications importantes à la fois au niveau géographique et sectoriel. L’Union européenne n’est plus le seul principal investisseur au Maroc et l’industrie est devenue plus attractive que l’immobilier et le tourisme.
La France reste le premier pays investisseur au Maroc, avec 37% du total des investissements étrangers en 2013, atteignant 14,6 milliards de dirhams, en hausse de 19% par rapport à 2012. Les investissements en provenance des Emirats Arabes Unis, deuxième investisseur au Maroc (8,6% du total des IDE), ont baissé de 56% ramenés à 3,4 milliards de dirhams en 2013, après avoir atteint un record de 7,8 milliards en 2012. Ces pays sont suivis de Singapour (8,2%), de la Suisse (7%), de la Grande Bretagne (6,5%), de l’Arabie Saoudite (4,8%) et du Luxembourg (4,7%). L’Espagne, dont les investissements ont baissé pour la troisième année consécutive se retrouve à la 11ème place avec un montant investi de 1,1 milliard de dirhams.
Graphique 25 : IDE au Maroc par pays et par secteur 21 Source : Office des changes, la CNUCED publie ses données sur une base nette.
Sur le plan sectoriel, les industries manufacturières (39% du total des IDE) ont été les plus attractives en 2013, en enregistrant 15,3 milliards de dirhams, soit une hausse de 88% par rapport à 2012. Au niveau de ce secteur, l’industrie alimentaire attire le plus d’IDE (25% du total des IDE en 2013), suivie de l’industrie automobile (6%). L’industrie est suivie de l’immobilier (19% du total des IDE) et du tourisme (8%) qui ont attiré, respectivement, 7,5 et 3,3 milliards de dirhams d’investissements étrangers en 2013, soit des progressions respectives de 2,5% et de 98% par rapport à 2012. Pour sa part, l’énergie, dont les investissements étrangers qui ont plus que triplé en 2012, a enregistré un recul de moitié des entrées d’IDE à 2,7 milliards de dirhams en 2013.
Perspectives positives des IDE au Maroc
Pour le Maroc, les perspectives d’attrait de nouveaux IDE restent prometteuses, en liaison avec l’accélération des réformes et l’amélioration du climat des affaires, ainsi que la mise en place des différentes stratégies et politiques sectorielles qui ont permis l’accroissement des opportunités d’investissements à la fois dans des secteurs traditionnels (tels que l’agriculture, la pêche et les mines) et dans des secteurs innovants (industrie automobile, aéronautique, logistique, énergies renouvelables, …).
En effet, plusieurs projets d’investissements étrangers sont prévus au Maroc à partir de 2014 dont, notamment, le lancement par le groupe américain des composants électriques Eaton de la construction d’une usine pour un investissement de 12 millions de dollars, la réalisation d’une cimenterie et l’exploitation d’une carrière dans la région de Meknès pour un investissement de 1,45 milliard de dirhams par le Groupe brésilien Votorantim, l'implantation d'une unité du groupe chinois Shandong Shangang, leader dans la fabrication des produits en acier, pour un montant d'investissement de 1,3 milliard de dirhams.
Par ailleurs, le Maroc a signé, en juillet 2014, deux conventions d'investissements d'une valeur globale de 45 millions d'euros avec deux leaders mondiaux de l’aéronautique, le groupe français Aerolia, filiale d’Airbus Group et le groupe américain Alcoa, spécialisé dans la production d'aluminium, pour la création de nouvelles unités de production située à MidParc.
Le dernier bilan de la Commission interministérielle des investissements, fait état d’une approbation, le 30 décembre 2013, de 40 projets de conventions d’investissement, d’une enveloppe globale de 42 milliards de dirhams, dont 63% sont des projets maroco-étrangers. Le secteur de l'énergie s'accapare la grande part du montant de ces investissements, notamment deux grands projets validés par la commission dont la construction d’une centrale thermique à charbon dans la province de Safi, une jointventure entre Nareva Holding à hauteur de 35%, le français GDF Suez (35%) et le japonais Mitsui (30%), pour un montant d’investissement de 22 milliards de dirhams et le parc éolien de Taza, une jointventure entre EDF Energies Nouvelles (60%) et le japonais Mitsui (40%) pour un montant d’investissement de 2,41 milliards de dirhams.
4.2.3. Positionnement mondial du Maroc selon certains rapports internationaux
L’attrait de nouveaux investissements étrangers, notamment pour des pays en développement comme le Maroc, nécessite des efforts importants et continus. Ces efforts sont évalués par un certain nombre d’institutions internationales qui évaluent et classent les pays à l’aide d’indicateurs synthétiques. Les rapports publiés par ces institutions ont, certes, quelques limites méthodologiques, mais permettent de positionner notre économie par rapport à des pays concurrents ou partenaires et d’apprécier son rythme, comparativement à la norme mondiale et régionale, en matière de conduite et de mise en œuvre des réformes dans différents domaines.
Selon l’édition 2014 de « Doing Business », le Maroc a gagné 8 places, passant de la 95ème position à la 87ème sur 189 pays. Notre pays figure parmi les 50 économies qui ont le plus réduit la distance de la frontière depuis 2005, en se classant au 28ème rang, c’est-à-dire qu’il a progressivement adopté certaines des meilleures pratiques appliquées par les pays les plus performants. Le classement du Maroc atteste de l’amélioration de son climat des affaires qui a fait l’objet d’un grand chantier de réformes. Les principales réformes prises en compte dans ce dernier rapport concernent principalement :
- la création d’entreprise par la réduction des frais d’immatriculation pour les sociétés : un droit fixe de 1000 dirhams, au lieu du droit proportionnel de 1%, a été institué pour encourager la constitution des sociétés et la consolidation de leur capital, notamment les PME lorsque le capital souscrit ne dépasse pas 500.000 dirhams ;
- le transfert de propriété à travers la réduction du temps nécessaire pour enregistrer un acte de transfert auprès de l'administration fiscale ;
- le paiement des taxes et impôts pour les entreprises grâce à l’augmentation du nombre d’enregistrement et de paiement en ligne des cotisations à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale grâce au système électronique d’e-enregistrement et d’e-paiement « DAMANCOM ».
Selon le dernier rapport 2014-2015 du Forum Economique Mondial (FEM), le Maroc a gagné 5 rangs en matière de compétitivité globale, passant de la 77ème à la 72ème position sur 144 pays. Cette amélioration est due, selon les auteurs du rapport, à une réduction du déficit budgétaire, ainsi qu’aux progrès enregistrés au niveau de l’enseignement primaire et de l’innovation. D’autres aspects liés aux institutions se sont, également, améliorés, selon le rapport, reflétant la stabilité sociale et politique, ainsi que les efforts déployés ces dernières années pour moderniser le climat des affaires, en particulier, les procédures administratives.
En matière de liberté économique, le Maroc a perdu 13 places par rapport à l’année dernière. Il occupe désormais le 103ème rang au niveau mondial et la 10ème place parmi les pays de la région MENA. Le recul du Maroc s'explique, selon les auteurs du rapport, par un déclin en matière de la liberté commerciale et, dans une moindre mesure, de la liberté monétaire, du niveau de la corruption, de la liberté des affaires et de dépenses publiques. Néanmoins, ce recul devrait être relativisé, notamment, en matière de la liberté commerciale et de la liberté des affaires, compte tenu des progrès considérables accomplis par le Maroc en matière d’environnement des affaires et des réductions des tarifs douaniers dans le cadre de la libéralisation des échanges.
Addenda:
Pour accéder le texte complet du Projet de Loi de Finances pour l'Année Budgétaire 2015 - Rapport Économique et Financier, pages 17-30
Ministère de l'Economie et des Finances, cliquer sur le site suivant:
https://www.finances.gov.ma/Docs/2014/DB/ref_fr.pdf
Voir aussi le contenu de ce lien sur la question judaïque marocaine: Les Juifs dans le Maroc Nouveau - 1957
http://juifdumaroc.over-blog.com/2015/01/les-juifs-dans-le-maroc-nouveau-1957.html Publié par Georges SEBAT sur 30 Janvier 2015, 10:54am - Catégories : #La Presse Juive d'Antan il faut encore une fois, se remettre dans le contexte et le temps pour la lecture de cet article de Carlos De Nesry dans la presse juive d'antan. Il fait une analyse par une multitude de questions sur l'avenir des juifs du Maroc, et ce au lendemain de l'indépendance du Maroc. Il reste aujourd'hui moins de 3000 juifs Marocains, et il est intéressant de voir quelles sont les réponses à ces questions ....... Georges SEBAT CHERKAOUI JOURNAL - OAKLAND, CALIFORNIA - USA
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